Catégorie:Maisons de Chevaliers
- « Les actes d’héroïsme et de gloire confèrent du renom à votre Maison, mais le zèle, la foi et la chevalerie au nom de l’Omnimessie feront perdurer votre héritage à jamais. »
- - Baron Dasorakis Gau-Taranis.
Il existe des centaines de Maison de Chevaliers réparties dans l’Imperium, chacune avec son propre héritage. En étudiant l’héraldique d’une Maison, il est possible d’apprendre une grande partie de son histoire par le biais des petits détails invisibles au premier regard.
Bien que la vie des Maisons ait quelque peu changé depuis l’avènement de l’Imperium, elle reste dans la continuité du passé. Le maître d’une Maison tiendra sa cour dans la forteresse la plus grande et la plus prestigieuse de son ordre, et les Chevaliers qui lui ont juré allégeance logeront soit à l’intérieur de la demeure de leur seigneur, soit dans leurs propres bastions.
Maisons liées par Serment au Mechanicus
- « Ces Chevaliers sont des éléments essentiels au Taghmata qui protège le Monde-Forge, mais malgré leur fierté, ils ne sont qu’un outil parmi d’autres et ils se plieront à la volonté de l’Omnimessie ou seront brisés par elle. »
- - Commentaires de l’Archmagos Draykavac lors de la redécouverte de la Maison Atrax en 3447853.M30.
Au cœur de chaque Maison de Chevaliers se trouve une panoplie d’artefacts arcaniques qui défient la compréhension de tous, à l’exception des adeptes les plus érudits du Mechanicus. Depuis les trônes à impulsion mentale à partir desquels les Armures Chevaliers sont guidées jusqu’aux Boucliers Ioniques qui repoussent la colère de l’ennemi depuis leurs imposantes coques, sans ces technologies mystérieuses, les nobles descendants des Maisons de Chevaliers seraient totalement impuissants face aux ennemis de plus grande envergure qu’ils pourraient affronter ; il n’est donc pas surprenant que de nombreuses Maisons de Chevaliers aient des liens aussi forts avec le Mechanicus.
Peu de Mondes-Forges refuseraient la loyauté d’une force aussi puissante, représentant à la fois une arme dévastatrice à manier et un symbole puissant du divin Esprit de la Machine, et de nombreux marchés ont été conclus entre un Monde-Forge et une Maison.
Contrairement à leurs frères plus indépendants, les Maisons qui ont prêté serment au service du Mechanicus sont souvent une race étrange, des siècles de service au credo des Magos qui dominent leur Forge patronale ayant déformé leurs traditions et leur apparence. Souvent, ces Maisons s’avancent au combat dans des machines bien différentes des anciennes armures de type Paladin, portant des armes étranges et terribles qui n’ont pas été vues sur le champ de bataille depuis le Moyen-Âge Technologique. Certains sont même réputés avoir été initiés aux mystères les plus vils des arts secrets du Mechanicum, parsemés d’augmétiques ésotériques, ou même scellés pour l’éternité dans la tombe de leur Armure Chevalier. Lorsque les Taghmata du Mechanicum se rassemblent pour la guerre, ils sont rejoints par ces guerriers secrets et le tonnerre de leurs cornes de guerre annonce la victoire à venir.[1]
Les Protocoles de Sidon
Les Maisons de Chevaliers qui sont restées en contact avec l’un des lointains Mondes-Forges du Culte Martien pendant l’Ère des Luttes sont le plus souvent tombées dans une relation symbiotique avec leur protecteur, recevant des conseils technologiques et spirituels de la part des Magos, tout en agissant eux-mêmes comme un puissant bouclier pour le Monde-Forge. De nombreux Mondes-Forges auraient pu disparaître de l’histoire pendant l’Ère des Luttes sans les efforts inlassables des Maisons de Chevaliers liés à leur service. L’union de la froide logique du Mechanicum et du zèle passionné des Maisons de Chevaliers plus typiques a donné lieu à de nombreux serments très variés. Le plus commun de ces serments est la forme connue sous le nom de Protocoles de Sidon, un réseau complexe d’obligations et de devoirs qui lie à la fois la Maison et le Monde-Forge dans un accord dangereux, dont les préceptes enchevêtrés peuvent facilement conduire à la perte de tout semblant d’indépendance pour une Maison de Chevalier qui ne respecte pas les protocoles.
Parmi les droits les plus connus prévus par les Protocoles de Sidon figure le droit pour la Maison de Chevaliers de porter le symbole de l’Opus Machina, le crâne serti de roues dentées, dans leur panoplie d’armes. Ceci est à la fois un signe qu’ils portent avec eux l’autorité de Mars et du Culte Mechanicus, ainsi qu’une marque de leur devoir en tant que partie du Taghmata de leur souverain. Cela permet également de les distinguer de leurs frères impériaux, bien que tous deux puissent endosser le rôle de Questoris, leur ayant permis durant la Grande Croisade de rejoindre des équipages des Flottes Expéditionnaires. La marque de l’Opus Machina montrait qu’en fin de compte, ils devaient prêter allégeance au Mechanicum et aux ambitions de leur Monde-Forge, et non à l’Empereur. Cette distinction subtile a, par le passé, provoqué des conflits au sein des armées de la Grande Croisade et a permis aux familles qui ont prêté serment au Mechanicum d’acquérir une réputation parfois trompeuse de manque de confiance auprès des commandants impériaux.
Les Protocoles de Sidon permettent également au Monde-Forge d’affecter comme Prélat un Archmagos au monde d’origine de la Maison. En principe, le Prélat sert de conseiller et d’observateur au sein de la Maison, veillant au bien-être de ses Chevaliers et à la formation de ses Sacristains, mais dans certains cas, il fait office de tyran discret derrière le trône du maître de la Maison. Le Prélat fait également office de lien entre les descendants de la maison et la structure amorphe du Taghmata du Monde-Forge. Pour la Maison, il est un représentant du Monde-Forge, mais au sein du réseau de prestige et d’alliance en constante fluctuation qu’est le système des Taghmata du Mechanicus, il est le représentant de la Maison. Compte tenu de la puissance militaire d’une Maison de Chevaliers, une telle position confère une grande influence au Prélat Archimagos, et plus d’une Maison a été impliquée par inadvertance dans les intrigues complexes du Synode d’un Monde-Forge alors que ses membres se disputaient un poste.
La plupart des préceptes communs restants des Protocoles de Sidon traitent de l’interaction entre la Maison et le Monde-Forge, du nombre et du type d’armures à fournir, ainsi que des conditions et de la durée du service d’une Maison sous la bannière du Taghmata. C’est cette codépendance, l’échange de l’irremplaçable machinerie de guerre contre des guerriers formés et expérimentés dont les compétences sont supérieures à celles des automates bruts, qui lie les deux organisations disparates. Une relation aussi étroite a conduit beaucoup de ces Maisons à développer de curieuses cultures hybrides, conservant souvent une grande partie de la nature indépendante de leurs origines néo-féodales, mais avec des interprétations souvent étranges du Culte de l’Omnimessie, à la grande consternation du Prélat Archimagos.[2]
Des Entraves Dorées de Sang et de Fer
Seules quelques Maisons sont restées en contact avec les domaines de l’antique Mechanicum pendant l’Ère des Luttes. Il ne fait aucun doute que beaucoup de ceux qui ne l’ont pas fait ont péri depuis longtemps, submergés par les terreurs de la Longue Nuit, ou ont perdu les dernières Armures Chevaliers qui les distinguaient, se transformant en simples Mondes Sauvages qui ne conservèrent que les traditions néo-féodales de leurs origines. Les quelques survivants des épreuves de l’Ère des Luttes, qui ont survécu seuls et sans aide, ont été des proies très recherchées par les armées en expansion de l’Humanité.
Les Flottes Expéditionnaires de la Grande Croisade se sont donné beaucoup de mal pour sécuriser un tel monde, appréciant l’habileté des guerriers d’une Maison et la puissance de leurs Armures Chevaliers. Cependant, la politique de l’Imperium a longtemps été de s’assurer de la loyauté de ces Maisons redécouvertes directement envers l’Empereur et de faire en sorte que les factotums impériaux représentent la Maison dans toutes les relations avec le Mechanicum. Car, bien que le citoyen ordinaire puisse considérer ce grand Imperium comme un seul royaume, il s’agit plutôt d’une alliance lâche de puissances concurrentes et chacune cherchant à surpasser les autres. Pourtant, en dépit des efforts des serviteurs de l’Empereur, quelques Maisons de Chevaliers ont échappé à Ses serviteurs, pour être retrouvés par hasard par des vaisseaux d’exploration du Mechanicum ou cédées au contrôle d’un Monde-Forge en échange d’une partie de sa production industrielle ou des services de ses Taghmata assemblés.
Ces Mondes Chevaliers redécouverts, qui avaient souvent besoin de nouvelles armures et qui n’avaient pas de longue association avec leur nouveau Monde-Forge, se retrouvaient pris dans une sorte de marché du diable. Leur besoin urgent d’expertise technologique et d’armures de remplacement était une simple laisse qu’un Archimagos froidement logique pouvait manier pour faire de la Maison des Chevaliers son serviteur, et cette laisse fut utilisée avec une efficacité glaçante. Si dans certains cas, les Protocoles de Sidon ont servi à lier la Maison et la Forge dans une alliance amicale, dans d’autres cas, les termes complexes de la dette et du devoir ont été manipulés pour étrangler l’indépendance de la Maison, ce qui était en soi un reflet des pires excès du Mechanicum à cet égard pendant l’anarchie et le désespoir de l’Ère des Luttes. Lorsque les maisons soumis à un tel sort ne pouvaient s’attendre qu’à un lien de courtoisie de la part de leurs nouveaux maîtres, ils fonctionnaient inévitablement comme l’avant-garde de toute opération militaire menée par le Taghmata de leur Monde-Forge, servant de force d’assaut de choc finalement sacrifiable. Ils ne s’attendaient pas non plus à recevoir les ressources que le Mechanicum accordait aux foyers capables de tirer parti d’une alliance de longue date ou d’une force armée établie, et ont été délibérément tenus à l’écart des armures entièrement fonctionnelles et souvent seulement fournis avec des modèles plus anciens et des configurations d’armes moins puissantes. On raconte que les moins chanceux de ces foyers ont été "améliorés" de force par les Adeptes Lachrimallus sur des Mondes-Forges particulièrement dévoyés, les laissant littéralement esclaves de la volonté de leur prélat Archmagos ; des guerriers sans sommeil et sans peur dont le seul désir était d’échapper à la mort. On pense que pendant les horreurs de l’Hérésie d'Horus et de la Grande Purge, cette pratique, supprimée pendant la Grande Croisade, a connu un regain d’intérêt caché, bien que si c’était le cas du côté des Loyalistes, alors ces "Maisons-Serviteurs" ont depuis longtemps été détruites ou cachées à la vue des serviteurs de l’Empereur.[3]
Les Épées de l'Omnimessie
Quel que soit le moyen par lequel un Monde-Forge exerce son contrôle sur les Maisons de Chevaliers à son service, ses guerriers chevronnés et leurs montures sont des atouts précieux et sont rapidement incorporés dans les forces disponibles de ce Monde-Forge.
Le Prélat Archimagos assigné à la Maison les représentera normalement au sein du Synode du Monde-Forge, une réunion qui n’est ni destinée à ceux qui ne sont pas initiés aux mystères supérieurs du Culte Mechanicus, ni facilement compréhensible pour les non-augmentés, et décidera de leur déploiement si le ton est donné de les appeler à la guerre.
Le plus souvent, une Maison du Mechanicus liée par les Protocoles de Sidon devra affecter un cadre de Chevaliers à tout rassemblement important du Taghmata du Monde-Forge, servant pendant toute la durée de la campagne sous le commandement général de l’Archimagos qui dirige le Taghmata, mais servant sous ses propres officiers. Au sein des Taghmata du Mechanicum, les Chevaliers jouent un rôle vital en tant que troupes d’assaut de choc, appréciées pour leur initiative indépendante autant que pour leur puissance brute. Dans les batailles de masse, leur premier rôle est de briser les lignes, de percer les rangs de l’ennemi pour permettre aux légions cybernétiques du Culte Mechanicus d’avancer et d’attaquer l’ennemi affaibli, ou de servir d’escorte aux gigantesques machines de guerre de l’Ordinatus Locum et de l’Ordo Reductor. Peu de Mondes-Forges sont prêts à s’engager dans une bataille à grande échelle sans le soutien d’au moins une seule Maison de Chevaliers alliée, et la plupart des Mondes-Forges les mieux établis peuvent en appeler à plusieurs si le besoin s’en fait sentir.[4]
Les Chevaliers Questoris
Les Maisons qui ont conservé une certaine autonomie, que ce soit par la force des armes ou par une loyauté sans faille, pouvaient conserver le droit de mener des opérations militaires indépendantes ou de rejoindre les rangs de l’Ordo Questoris - les forces des Maisons détachées indépendamment au service des armées impériales. Ces Maisons étaient poussées à rechercher la gloire parmi les étoiles lointaines de la galaxie, loin des Taghmata de leur Monde-Forge, ou même s’engager dans leurs propres conquêtes ; aussi loyales aux idéaux d’unité et à l’Empereur qu’elles l’étaient à leurs mécènes. Les richesses et la réputation apportées par de telles entreprises martiales indépendantes les aidaient dans certains cas à obtenir une plus grande autonomie vis-à-vis de leurs protecteurs du Mechanicus , ce qui explique pourquoi de nombreux Archimagos étaient réticents à accorder de tels droits dans le cadre des Protocoles de Sidon.[5]
Maisons Notables sous serment du Mechanicum
La Maison Suzeraine de Col'Khak
Nouvellement fondé aux côtés du Monde-Forge d’Atar-Median, le collectif Col'Khak a été semé sur le monde glacial d’Atar-Planitia au cours des premières années de la Grande Croisade, lui-même nouvellement conquis et doté d’une vie comparable à celle d’un Agri-Monde. Enfermés dans les règles des Protocoles de Sidon depuis leur création, les guerriers de Col’Khak se sont entraînés à fonctionner parfaitement aux côtés des Taghmatas d’Atar-Median et des Titans de la Legio Atarus, et ont bénéficié de l’approvisionnement continu en armures Magaera et Styrix provenant des forges d’Atar-Median. Le niveau d’intégration entre la nouvelle Maison et ses alliés du Mechanicum est tel que l’Archimagos Prélat, ou le Princeps en chef d’un groupe de combat auquel les guerriers de Col’Khak sont affectés, est traité avec une certaine vénération et se voit accorder toute l’autorité nécessaire sur les chevaliers rassemblés. En effet, les guerriers de Col’Khak ont depuis longtemps adapté de nombreux rites et pratiques du Culte Mechanicus à leur propre usage, traitant tous les artefacts technologiques comme des reliques précieuses et des héritages du Collectif. Nombre d’entre eux acceptent même volontairement des niveaux élevés d’augmentiques, bien qu’ils choisissent esthétiquement de rester humains dans leur apparence générale. On dit que les plus anciens descendants de Col’Khak ne sont guère plus que de la matière cérébrale préservée et des systèmes de survie. En dehors de leur Armure Chevalier, ils apparaissent comme des statues presque animées pour certains dans les cas les plus extrêmes, leurs corps dorés et argentés correspondant à un idéal de forme humaine.
Après le Massacre du Site d'Atterrissage et le sacrifice d’une demi-légion complète de la Legio Atarus et de ses chevaliers, les guerriers de Col’Khak réclament à cor et à cri des manipules de Titans, désireux de se venger de leurs frères tués lors des premiers mouvements de la rébellion d’Horus.[6]
- Pour plus de détails, voir l’article dédié : Maison Col'Khak
Le Pacte de Morbidia
Née sur Mars aux premiers jours de l’ère des conflits, la Maison Morbidia a d’abord été l’une des premières rivales des Maisons Taranis et Zavora pour le pouvoir et les faveurs de la prêtrise de l’Omnimessie. Cependant, au cours de ces siècles sombres et perdus, la Maison Morbidia s’est trompée et, pour des crimes dont la vérité a été longtemps étouffée dans les vastes et anciens cœurs de données de la planète rouge, elle a été déclarée excommuniée par le Fabricator-Général et condamnée. Il s’en est suivi une série de batailles âpres et sanglantes qui ont finalement amené les descendants défiants de la Maison à s’agenouiller et à se rendre, leur pouvoir étant brisé. Pour survivre, la Maison Morbidia fut contrainte de se plier aux exigences de servitude imposées par ses nouveaux suzerains, notamment la soumission au Fabricator-Général, "…jusqu’à ce que les étoiles elles-mêmes brûlent de froid…".
Depuis cette époque, la Maison des Chevaliers de Morbidia a formé un cadre de ce que l’on pourrait presque décrire comme des esclaves-guerriers, ses descendants étant condamnés à vivre et à mourir selon la volonté du Fabricator-Général de Mars pour les péchés obscurs et oubliés de leurs ancêtres, bien des générations auparavant. La Maison Morbidia, qui n’a jamais pu redevenir nombreuse, a néanmoins été équipée d’Armures de Chevaliers de la plus haute qualité et utilisée par son maître ultime pour punir ceux qui osaient s’éloigner des doctrines de Mars, souvent aux côtés de la redoutable Legio Mortis lors de ces actions punitives. Les rangs de la Maison étaient aussi, en de rares occasions, grossis par des Nobles d’autres Maisons ayant prêté serment, condamnés par les tribunaux consistoriaux de Mars pour des infractions au dogme et à l’hérésie technologique, bien que rarement à des peines aussi sévères que pour la Maison dans laquelle ils avaient été enrôlés.
À l’aube de l’Hérésie d'Horus, le Fabricator-General de Mars se rangea du côté des Traîtres, tout comme la Maison Morbidia. La plupart de ses membres furent alors dispersés dans les Flottes Expéditionnaires des Traîtres à travers la galaxie, assignés à la Legio Mortis et à la Legio Magna, ainsi qu’à des groupements tactiques indépendants du Mechanicum Noir tels que le Taghmata Satarael.[7]
- Pour plus de détails, voir l’article dédié : Maison Morbidia
Les Chevaliers et les Legios Titaniques
Il arrive que les relations entre deux Maisons de Chevaliers se détériorent jusqu’à entraîner un conflit armée, mais de tels cas sont heureusement rares. On peut compter parmi eux la vive querelle qui oppose les Maisons Navaros et Borgius depuis plusieurs millénaires. Les troubles sur Dutonis débutèrent lorsque la matriarche de la Maison Borgius fut accusé d’avoir empoisonné le fils aîné du comte de Navaros après qu’il eut repoussé ses avances. Depuis, les rapports entre les deux Maisons ont souvent dégénéré jusqu’à la guerre ouverte. Parfois, les Sacristains ont dû requérir l’intervention de Lucius, le Monde-Forge voisin, pour éviter que les affrontements bloquent l’extraction d’adamantium des mines de Dutonis. La guerre civile de 156.M41 fut si terrible que les techno-adeptes de Lucius autorisèrent le déploiement de la moitié de la Legio Astorum pour que ses Titans apaisent les dissensions |
Il est également courant, sur les Mondes-Forges qui possèdent une Legio Titanique, d’affecter des détachements de Chevaliers alliés aux manipules de Titans en tant que tirailleurs et éléments de reconnaissance. Ces Chevaliers sont censés protéger les plus grands Titans des formations d’infanterie et des chars d’assaut, et de nombreux Magos considèrent comme un grand honneur une telle mission de soutien aux machines-divines. Il est courant pour les Chevaliers qui ont le privilège de combattre aux côtés des Titans d’appliquer des éléments de l’héraldique de la Legio sur leur propre armure. Lors des actions menées au cours de la Grande Croisade, les races Xenos les plus terrifiantes et les plus puissantes ont été éliminées de l’existence dans des combats mortels, et peu de Chevaliers ont survécu longtemps dans l’ombre des puissantes machines de guerre qu’ils protégeaient dans ces batailles. Les Princeps des Legios Titaniques étaient fiers d’honorer le sacrifice des Scions qui étaient partis à la guerre avec eux de cette manière, et ils accordaient un grand respect à leurs Maisons de Chevaliers alliées. Ceux qui retournaient sur leurs mondes d’origine des deux côtés conservaient souvent des éléments commémorant leur fraternité dans leur héraldique personnelle, en signe d’honneur.[8]
- Pour plus de détails, voir l’article dédié : les Legios Titaniques
Allégeance des Maisons de Chevaliers
À l’instar des Legios Titaniques et des Légions de Space Marines, la Questoris Familia a vu sa loyauté divisée entre l’Empereur et le Maître de Guerre, s’engageant dans une guerre idéologique acharnée. Sur le champ de bataille, chaque Maison, indépendamment de ses loyautés et de ses traditions, employait des tactiques de nature similaire, séparées uniquement par le comportement de leurs commandants et les vertus, ou l’absence de vertus, épousées par leurs Maisons.[9]
La terminologie de Monde Chevalier, telle que classée dans le Cartographe Galaxia, se réfère, au sens le plus large, à un monde où la classe dirigeante est constituée d’une ou plusieurs Maisons de Chevaliers capables d’assurer leur position par la force des armes et la force de leurs descendants. Cette distinction était le seul lien commun entre des Mondes Chevaliers disparates, car les traditions de chaque maison de chevaliers et les effectifs auxquels elle pouvait faire appel différaient grandement d’un monde à l’autre. En reconnaissance de la nature éclectique des nombreuses Maisons de Chevaliers, chacune reçut une désignation qui reflétait la nature complexe des serments de la Maison. Bien que tous soient liés à l’Imperium, et par extension à l’Empereur lui-même, par les serments prêtés lors de l’entrée de leur monde dans la Conformité Impérial, beaucoup sont liés à un seigneur particulier, que ce soit par choix ou par circonstance. Au-delà des serments contraignants, des allégeances informelles ont été forgées par le sang et la bataille, cimentant des liens plus forts que ceux scellés par les mots seuls. Par souci de clarté, les registres de l’Imperium classent les Maisons de Chevaliers en catégories distinctes, en fonction du degré d’indépendance qui leur est accordé. Deux d’entre elles restent les plus importantes : Questor Imperialis et Questor Mechanicus, distinctions basées sur l’influence du Mechanicum sur la maison. |
Questoris Imperialis
Compte tenu de la valeur que de nombreuses Maisons de Chevaliers accordent à leur indépendance, l’Imperium n’a pas tardé à établir un principe d’autosuffisance dans lequel une Maison à la main haute sur un monde. En effet, de nombreuses Maisons de Chevaliers répugnaient à sacrifier les traditions que leurs ancêtres avaient âprement défendues avant que l’Imperium ne découvre leur monde. Alors que la tentation de la loyauté envers un puissant Monde-Forge était sans conséquence pour une Maison, l’Imperium leur donna le titre de Questoris Imperialis, exigeant des serments de service à l’Empereur en échange de la reconnaissance de leur autonomie. Un tel accord était loin d’être bénéfique, car il imposait au monde des exigences liées au niveau de soutien accordé à la Grande Croisade, tout en imposant à la Maison de se procurer les moyens nécessaires pour atteindre ces exigences. Les Maisons guidées par une main politique habile ont trouvé cette situation prospère, capables de tirer parti des ressources précieuses de leur monde en échange de livraisons périodiques de fournitures provenant d’autres puissances impériales.
Cependant, tous les mondes n’ont pas eu cette chance et, sous la pression de la Grande Croisade, nombre d’entre eux ont commencé à faiblir, leurs mondes étant incapables de répondre aux demandes croissantes de guerriers pour aider les Flottes Expéditionnaires. Dans les cas les plus graves, les pertes croissantes ont conduit certaines Maisons au bord de l’extinction, les obligeant à renégocier les accords qu’elles avaient jurés et à sacrifier des pans entiers de leur indépendance en échange de la poursuite de leur existence. C’est ainsi que le nombre de Maisons Questoris Imperialis diminua au fur et à mesure que la Grande Croisade avançait, et que beaucoup se tournèrent vers le Mechanicum pour assurer l’avenir de leur Maison. Il serait négligent de supposer que ceux qui ont reçu le titre de Questoris Imperialis partagent des traits communs au-delà de la mesure d’indépendance qui leur a été accordée. En vérité, peu de choses les liaient au-delà du titre, car chacun s’accrochait à sa propre tradition et à son propre héritage, façonnés par les épreuves qu’ils avaient traversées pendant l’Ère des Luttes. Dans leur vision la plus pure, et peut-être la plus optimiste, les Chevaliers Questoris Imperialis étaient des parangons d’honneur engagés dans la défense des innocents et inébranlables face à une adversité écrasante. En réalité, bien que les fondements de tous les Chevaliers reposent sur de tels idéaux, beaucoup de choses ont changé au cours des années écoulées, les personnalités de nombreuses Maisons s’étant éloignées de ces vertus. Pour chaque Maison Terryn, riche en récits de glorieuses conquêtes, il y avait des Maisons plus proches de la Maison Orhlacc, qui vivaient sous un perpétuel voile de suspicion et de peur.[11]
Questoris Mechanicus
Le terme Questoris Mechanicus remonte à une époque antérieure à l’Imperium, lorsque les Maisons de Chevaliers étaient conçues pour protéger les colons de l’humanité qui se répandaient dans les étoiles. C’est ce rôle qui a permis à de nombreuses Maisons d’accéder à la célébrité sur un monde nouvellement colonisé, car elles étaient les premières, et souvent les seules, à protéger les habitants contre les dangers d’une galaxie sauvage. Cependant, tous n’étaient pas les maîtres de leur nouveau monde, car ils n’étaient qu’une arme parmi d’autres dans l’arsenal du Culte Mechanicus, dont ils suivaient les rites et portaient des traditions très différentes de celles de leurs semblables. Dans ces cas, l’incorporation d’une Maison de Chevaliers dans l’Imperium était rarement négociée directement avec la maison, les deux parties se fiant à la parole de leur Monde-Forge protecteur pour s’assurer du service de la maison à la fois pour Mars et pour l’Imperium tout entier. Pour éviter les désaccords et les conflits d’autorité potentiels sur les mondes nouvellement conformes, chaque Monde-Forge a été autorisé à rester régent sur tous les mondes de son domaine, et c’est ainsi que les premières Maisons Questoris Mechanicus ont été officiellement reconnues.
Bien que faisant allusion aux liens éternels avec le Culte Mechanicus, le titre de Questoris Mechanicus n’était pas réservé à ceux établis sur un Monde-Forge. Les épreuves auxquelles l’humanité a dû faire face durant l’Ère des Luttes ont été nombreuses et, bien qu’elles aient exercé une force capable de briser des mondes, de nombreuses Maisons ont beaucoup souffert dans l’isolement avant d’être redécouvertes par l’Imperium. Pour ces Maisons, l’arrivée de l’Imperium fut un répit bienvenu et beaucoup d’entre elles étaient impatientes de changer leur destin. Pour faciliter cela, le Mechanicum a été chargé d’agir en tant que régent pour les Maisons de Chevaliers consentantes, chacune bénéficiant du patronage d’un Monde-Forge jugé capable de revitaliser une maison brisée. En échange de cette aide, de nouveaux serments de fidélité ont été prononcés, engageant le Monde Chevalier à servir le Culte Mechanicus et ses mécènes, devenant ainsi connu, en vertu de leur nouveau seigneur, sous le nom de Questoris Mechanicus.
Bien que la perte de l’indépendance en ait irrité plus d’un, une Maison a beaucoup gagné à son service, augmentant ses effectifs et ses connaissances jusqu’à ce qu’elle ne soit plus démunie. En vérité, les changements apportés à ces Maisons allaient bien au-delà des simples ressources. Bien que ces changements soient subtils et s’étalent sur plusieurs générations, les Maisons Questoris Mechanicus finirent par se plier aux pratiques du Culte Mechanicus, leur comportement s’éloignant des traditions qui leur étaient autrefois chères. Au fil des générations, les serments de fidélité offerts à leur Monde-Forge ont pratiquement supplanté leurs serments à l’Empereur, une circonstance qui s’est avérée déterminante lors de l’éclatement de l’Hérésie d’Horus, où la loyauté d’une Maison Questoris Mechanicus était presque entièrement décidée par l’allégeance de son mécène, ce qui a conduit de nombreuses personnes à trahir sans avoir pleinement conscience de l’ampleur de leurs actes.[12]
Questoris Traitoris
Pour la plupart d’entre nous, la perfidie du Maître de Guerre a été une révélation sans précédent. Pourtant, des rapports épars jugés impropres aux yeux de la plupart des gens laissent entrevoir des connaissances ignorées qui ont mis en garde contre le cataclysme imminent qui allait bientôt se déchaîner sur la galaxie. On ne sait pas si ces accusations sont simplement le fruit d’un regard rétrospectif offrant une perspective éclairée ou un aperçu de l’incrédulité envers l’égarement du fils préféré de l’Empereur, et les spéculations ne font qu’attiser la méfiance. Quoi qu’il en soit, le fait que le Maître de Guerre lui-même ait pu se retourner contre son père et entraîner tant de monde dans sa chute a forcé la révélation qu’on ne pouvait faire confiance à personne tant que sa loyauté n’avait pas été jugée inébranlable.
L’ampleur de la trahison révéla la nécessité de recenser toutes les forces encore loyales à l’Imperium en prévision d’une guerre qui ne promettait pas d’être facile à résoudre. La confirmation de ceux qui avaient perdu leur loyauté était d’une importance capitale afin qu’aucun serviteur loyal de l’Empereur ne vienne en aide à ceux qui ne méritaient rien de moins que l’anéantissement. Dans cette optique, les Maisons de Chevaliers qui s’étaient éloignées de leur objectif étaient nommées Questoris Traitoris, un titre qui impliquait des intentions déshonorantes et qui indiquait à tous que la diplomatie avec de telles Maisons était considérée comme une voie non viable.
Comme les titres honorifiques que les Maisons avaient autrefois portés, Questoris Traitoris était un terme qui ne contenait que les moindres détails, car les motivations et la nature des Maisons traîtresses étaient loin d’être absolues. En effet, au fur et à mesure que l’Hérésie d’Horus progressait, de grandes différences apparaissaient parmi elles, nombre d’entre elles devenant de grossières parodies de ce qu’elles étaient auparavant ou étant transformés par les expériences profanes menées sur eux par le Mechanicum Noir auquel de nombreuses Maisons se trouvaient liées. Alors que le Maître de Guerre s’abattait sur Terra, de nombreuses Maisons n’étaient plus que de pâles ombres d’elles-mêmes, façonnées par des mains aux desseins sinistres qui ne se souciaient guère des vertus de noblesse et d’honneur qui avaient jadis servi de fondement à toutes les Maisons de Chevaliers.[13]
Questoris Oblitus
La classification d’une Maison de Chevaliers en tant que Questoris Traitoris ne se soucie guère d’établir les objectifs et les motivations d’une Maison dévoyée, présumant que tous ceux qui se sont rangés du côté de l’Empereur l’ont fait aussi sur ordre du Maître de Guerre. En réalité, à l’instar des Legiones Astartes, le fossé entre loyalistes et traîtres était loin d’être net. En effet, bien que l’Hérésie d’Horus soit née d’un conflit entre deux chefs, les conflits moins importants étaient motivés par toutes sortes de raisons. Parmi ceux qui ont renoncé à leur serment, tous n’étaient pas convaincus des objectifs du Maître de Guerre, car nombre d’entre eux étaient encore irrités à l’idée de céder le contrôle à un autre, très éloigné de leur monde. Officieusement, ces Questoris Traitoris furent collectivement connus sous le nom de Questoris Oblitus, que l’on peut traduire par "Nobles Oubliés". Ce titre n’empêcha pas certains de les appeler, comme d’autres de leur espèce, Boucliers Noirs.
Cette distinction ne signifiait pas grand-chose pour beaucoup au sein de l’Imperium, car en dépit d’une prétendue justification, tous ceux qui étaient considérés comme des traîtres étaient destinés à être punis, peu importe qui ils servaient à présent. Individuellement cependant, les Boucliers Noirs étaient dépourvus d’objectif commun, chacun étant une entité séparée, éloignée des autres et guidée par ses propres motivations. Nombre d’entre eux cherchaient à reconstruire les empires qu’ils avaient perdus lorsque l’Imperium avait réclamé leur allégeance, frappant tous ceux qui osaient s’y opposer. Parmi eux, certains étaient des Maisons nouvellement mises en Conformité, cherchant à profiter du chaos engloutissant la galaxie pour rétablir leur autonomie.
Tragiquement, certains de ceux qui sont devenus des Boucliers Noirs l’ont fait à cause des circonstances plutôt que par choix. Face à la confusion écrasante engendrée par une trahison constante, beaucoup ont été dénoncés comme traîtres sur la base de rumeurs et d’informations fragmentaires plutôt que sur la base de faits objectifs. Pour certains, cela signifiait qu’un mensonge leur était imposé et il n’était pas rare qu’une Maison soit victime de la fureur des loyalistes lorsqu’elle reprenait contact avec l’Imperium au sens large ou que des Chevaliers en croisade rentrent chez eux pour découvrir que leur monde avait été brûlé par décret de l’Empereur. Accablés par le chagrin ou la colère, ces Chevaliers n’avaient d’autre recours que de lutter pour leur survie contre ceux qu’ils souhaitaient autrefois servir, certains se tournant vers le Maître de Guerre pour se venger, d’autres cherchant un nouveau foyer à l’abri de l’influence de tous ceux qui prétendaient dominer leur vie.[14]
Héraldique
Les Chevaliers d’une Maison portent une livrée qui dénote les particularités de leur Maison et leurs faits d’armes. Ils la combinent à l’héraldique impériale afin de signifier leur rang. Les jeunes Chevaliers, nommés Chevaliers apprentis, utilisent la livrée de base de leur Maison (la couleur et le motif sont généralement ceux qui dominent sur le blason de la Maison). Les Chevaliers plus expérimentés ont des couleurs et des emblèmes additionnels qui s’ajoutent à leur héraldique afin d’indiquer leurs exploits, et leur rang supérieur à celui des apprentis. Les bannières de campagne et les honneurs de bataille sont souvent ajoutés lorsque le Chevalier participe à une croisade aux côtés de forces impériales.
Grandes Maisons
Parmi toutes les Maisons, certaines sont prééminentes. Elles ont atteint cette position enviée par leurs pairs en accomplissant des exploits devenus légendaires, ou en s’attirant les faveurs d’une des principales institutions de l’Imperium. Comme leur nom l’indique, ces grandes Maisons sont les plus puissantes et les plus célèbres.
Célèbres Maisons du Questor Imperialis
Célèbres Maisons du Questor Mechanicus
Chevalier Sans-Fief
Certains Nobles sont bannis ou abandonnent d’eux-mêmes leurs Maisons pour errer seuls parmi les étoiles. Ces guerriers sont appelés Sans-Fief, et doivent se frayer un chemin vers la gloire. Nombre d’entre eux sombrent rapidement dans l’oubli et la mort sur un champ de bataille loin de chez eux et de leurs proches - mais d’autres savent se montrer dignes de légendes.
Un Chevalier peut devenir un Sans-Fief pour de nombreuses raisons. Un Noble peut avoir commis une faute impardonnable, et être chassé de sa Maisonnée ou décider de lui-même qu’il ne peut plus rester. Certains Sans-Fief sont victimes des circonstances, et se retrouvent isolés loin de chez eux, ou bien combattent depuis si longtemps à travers les étoiles qu’ils ne connaissent plus que la solitude. Parfois, la destruction d’une Maison Noble entière peut voir un Chevalier abandonné et résolu à se venger seul.
C’est ainsi que des Chevaliers solitaires s’élancent dans le vide spatial. Certains sont en quête d’une noble cause à défendre, d’autres sont des redresseurs de tort. Quelques fois, un Sans-Fief deviendra un reclus, et ne se battra que pour défendre son ermitage, tandis qu’un autre, rendu fou par l’isolement ou les circonstances de son exil, se changera en meurtrier aveugle ou en vengeur silencieux plus proche d’une entité surnaturelle que du fier guerrier qu’il était jadis. Quel que soit le cas, les Nobles Sans-Fief sont plus que tout liés à leur Chevalier, et l’humain et la machine ne font plus qu’un. Avec le temps, la plupart ne sont plus connus que par le nom de leur exo-armure Chevalier, et le guerrier qui y réside n’est plus un individu à part entière.
Les Sans-Fief ont tendance à voyager seuls, ou accompagnés d’un petit groupe de suivants ou de Sacristains. Souvent, les Liges loyaux à un Noble lorsque celui-ci appartenait encore à une Maisonnée le resteront une fois que leur maître sera devenu un Sans-Fief, et leurs Armigers soutiendront le Chevalier comme par le passé. Il n’est pas non plus rare que des Sans-Fief se regroupent - peut-être après avoir été attirés par le même théâtre d’opérations lors d’une campagne - pour former des Lances qui luttent de la même manière qu’un détachement de Maisonnée, mais unis par un lien formé par les seuls combats. Après sa victoire, un tel groupe de Sans-Fief se sépare généralement, mais certains choisissent de rester ensemble pour de plus longues périodes.
En dépit de leurs tragédies passées, de leur entourage présent et des particularités qu’ils ont pu développer après tant de temps vécu loin de leur foyer, les Sans-Fief donnent toujours beaucoup d’importance aux actes d’honneur et au devoir, peut-être même plus que lors de leur vie précédente. Ainsi, où qu’il se rende, un Sans-Fief se battra pour protéger les citoyens et les soldats de l’Imperium, et punir les ennemis de l’Humanité.
- Pour plus de détails, voir l’article dédié : les Chevaliers Sans-Fief
Maisons Mineures
Il existe des centaines de Maisons Mineures éparpillées à travers l’Imperium dont les exploits sont extraordinaires même si leur réputation ne franchit pas les limites de leurs systèmes planétaires. On pourrait citer les Maisons Mortan Althalos et Thalmus, qui sauvèrent plus de cent milliards de vies en défendant le Monde-Ruche Hexis Alpha lorsqu’une faille Warp s’ouvrit et que des Démons se déversèrent sur la planète. Les vaillants Chevaliers de la Maison Dorath ont toujours dominé les rangs de l’Ordre de Fer, qui rassemble les gardiens du Monde-Forge Stryken Primus. Les Chevaliers de sable de la Maison Winterveil ont repoussé des dizaines de raids Drukharis dans leur système stellaire, s’attirant ainsi une haine tenace de la part des enfants de Commorragh.
Sources
- Codex Imperial Knights, V8
- Codex Chevaliers Impériaux, V6
- The Horus Heresy, Book Four - Conquest
- Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Defense of Ryza
- ↑ Informations issues de The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter Oath-Bound Vassal Households of the Mechanicum (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Informations issues de The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter Oath-Bound Vassal Households of the Mechanicum - The Sidon Protocols (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Informations issues de The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter Oath-Bound Vassal Households of the Mechanicum - Gilded Fetters Blood and Iron (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Informations issues de The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter Oath-Bound Vassal Households of the Mechanicum - The Blades of the Omnissiah (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Informations issues de The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter Oath-Bound Vassal Households of the Mechanicum - The Knights Questoris (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter Oath-Bound Vassal Households of the Mechanicum - Notable Mechanicum-Oathed Houses - The Suzerain House of Col'Khak (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter Oath-Bound Vassal Households of the Mechanicum - Notable Mechanicum-Oathed Houses - The Pact of Morbidia (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ Informations issues de The Horus Heresy, Book Four - Conquest, Chapter Oath-Bound Vassal Households of the Mechanicum - Knights and the Titan Legions (traduit de l'anglais par Guilhem)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Defense of Ryza, Chapitre : Declaring Allegiance, Knight Household Allegiances, 2020 (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Defense of Ryza, Chapitre : Declaring Allegiance, Knight Household Allegiances, Knight Worlds, 2020 (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Defense of Ryza, Chapitre : Declaring Allegiance, Knight Household Allegiances, Questoris Imperialis, 2020 (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Defense of Ryza, Chapitre : Declaring Allegiance, Knight Household Allegiances, Questoris Mechanicus, 2020 (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Defense of Ryza, Chapitre : Declaring Allegiance, Knight Household Allegiances, Questoris Traitoris, 2020 (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
- ↑ Adeptus Titanicus - The Horus Heresy : Defense of Ryza, Chapitre : Declaring Allegiance, Knight Household Allegiances, Questoris Oblitus, 2020 (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
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