Catégorie:Dynastie Suhbekhar

De Omnis Bibliotheca
Aller à :navigation, rechercher

Necrons-tomb-monolith-bg.jpg
Necron angle global.pngNecron angle global.pngNecron angle global.pngNecron angle global.png
Necron.jpg
Necron-image-deco.jpg




Decor1Necron.jpgNecron-symbols-1-alt.jpg
Decor1Necron.jpgNecron-symbols-2-alt.jpg
JDR
L’article ci-dessous décrit l’état de la Dynastie Suhbekhar en 817M41.

Il est a noté que dans Warhammer 40.000, les Nécrons ne sont pas formellement identifiés en tant que menace avant 897M41, date à laquelle une grande partie d’entre eux se réveille, plusieurs décennies après l’époque contemporaine du jeu de rôle DEATHWATCH d’où sont tirées ces informations.[1]

Les caractéristiques techniques des Suhbekhar, ainsi que des idées de scenarii les utilisant, sont disponibles en anglais dans l’ouvrage Warhammer 40 000 JdR - Deathwatch : The Outer Reach. D’autre part, dans un des scénarii de l’ouvrage Warhammer 40 000 JdR - Deathwatch : L’Empereur Protège, les joueurs incarnant des membres de la Deathwatch se retrouveront plongés en plein cœur d’une des Nécropoles encore endormies des Suhbekhar.
Crypto necron.jpg
Suhbekhar02.png


« Et quand le dernier sceau sera brisé, quand la dernière étoile sera alignée, la dernière goutte de sang sera versée, alors ceux qui dorment du sommeil des morts, des morts et qui ne rêvent pas se lèveront, et la mort couvrira le vide… »
- Traduction contestée d’un texte runique pré-humain déterré lors de la troisième lune de Freya IV.

Présentation

La région connue de l’Humanité sous le nom d’Étendue de Jéricho était autrefois, il y a des lustres, une partie des possessions d’une grande maison des Nécrons appelée la Dynastie Suhbekhar. Le dernier Phaëron de la dynastie, Ahmontekh, appelé la Faux Pourpre, était un général de grande réputation. C’est Ahmontekh qui, selon les Lamentations d’Yr, a vaincu le fier Nuada, bien-aimé des Anciens, et qui a plongé sa puissante faux de guerre dans le sol sacré de Xoth. Alors que la Guerre Céleste approchait de son apogée, c’est Ahmontekh qui ouvrit une brèche dans les murs d’Ib et qui fut le premier à franchir le Portail Dolmen au bord du Vide d’Ebon. On dit qu’Ahmontekh a vaincu des êtres que les anciens Aeldaris vénéraient comme des dieux, et que même à ce jour, les derniers descendants des Anciens lui vouent un mélange unique de haine et de crainte. Pourtant, de toutes les légendes racontées sur le puissant Ahmontekh, aucune n’est répétée aussi souvent que celle de la trahison de son cousin de la Dynastie Charnovokh.

C’était l’apogée de la guerre dans la Toile et les légions d’Ahmontekh avaient beaucoup souffert en traversant les salles cyclopéennes d’Oort. Toujours enthousiastes, les légions de Charnovokh engagèrent le combat contre les Aeldaris qui tenaient le Grand Anneau, leur volant ainsi la gloire qui revenait de droit à la Faux Pourpre. Lorsque finalement l’armée d’Ahmontekh l’emporta et parcourut les Halls de cette race indiscrète, il affronta son cousin, furieux de la violation du protocole martial. Charnovokh rejeta la plainte d’Ahmontekh, et les événements de la bataille qui faisait toujours rage étaient si pressants qu’il fut impossible de poursuivre la confrontation. Bien plus tard, le Roi Silencieux mit en place son plan pour le Long Sommeil et Ahmontekh fut contraint de mettre de côté l’amertume qui le rongeait au plus profond de son être.

Après bien des efforts, les dynasties qui avaient survécu à la désastreuse Guerre Céleste se mirent à appliquer l’ordre du Roi Silencieux, et enfin Ahmontekh passa dans sa chambre de stase, pour y sommeiller pendant les longs lustres jusqu’à ce que les Aeldaris ne soient plus une menace pour la domination légitime des Nécrons sur la galaxie. Pourtant, il n’en a pas été ainsi. À l’insu de tous, sauf d’Ahmontekh lui-même, le petit noyau de son être qui enrageait encore de la petite trahison des Charnovokhs refusa de sommeiller. Il enragea pendant soixante millions d’années, la graine de l’amertume jalouse grandit jusqu’à ce que tout ce qui resta du Phaëron ne soit plus qu’un iota de raison à la dérive dans un océan de folie.

Le destin du Phaëron Ahmontekh aurait pu rester inconnu jusqu’au moment de sa revivification sans les actions du programme de commande chargé de surveiller le monde primordial de la dynastie pendant son sommeil à travers les éons. Alors que le programme veillait attentivement sur ses charges silencieuses, il détecta un signal. Habituellement, il ignorait ce genre de choses, car il s’agissait invariablement des divagations incohérentes d’espèces inférieures criant leur existence dans le vide, ignorant le malheur qu’elles appelaient sur leurs propres têtes. Dans ce cas, cependant, le signal était familier, et visait spécifiquement le monde primordial. C’était une missive d’une autre dynastie, et elle portait le sceau glyphe de la Dynastie Charnovokh. Alors que d’anciens engrammes prenaient vie pour la première fois depuis des lustres, le programme entama un processus de revivification limité, cherchant à puiser dans les ordres les plus bas de la conscience de son maître afin de le préparer à ce qui allait suivre.

Pendant ce temps, le programme décrypta la missive, découvrant qu’il s’agissait d’un appel à l’aide de la cour de la dynastie Charnovokh. Les domaines de la maison rivale étaient ravagés par une race extraterrestre descendue sur la galaxie depuis les profondeurs de l’espace intergalactique, et déjà d’innombrables de ses possessions étaient tombées. Les rivaux détestés des Suhbekhar étaient assaillis et assiégés, et prêts à offrir n’importe quoi en échange de la délivrance de leur détresse.

Les voies logiques furent ouvertes et les sceaux de stase se déverrouillèrent alors que le programme de contrôle transmettait ces nouvelles aux ordres inférieurs de la conscience sans âme du Phaëron endormi.

Le résultat fut dévastateur.

À l’instant où les sceaux séculaires furent brisés, soixante millions d’années d’amertume distillée à l’encontre de l’expéditeur du message éclatèrent à travers les couches successives des protocoles de sécurité et le retour d’information se répandit sans contrôle à travers tout le système. Des milliers de Nécrons endormis virent leurs cortex exploser sous l’effet de la rage d’Ahmontekh, même s’il n’était que partiellement conscient. Avant que ses propres portes logiques ne soient dépassées, le programme de contrôle du monde primordial mis en place un dernier processus : l’initiation d’un protocole de sauvegarde. Alors même qu’il s’effaçait, ligne de code par ligne de code, le programme scella la crypte de stase du Phaëron et sélectionna un régent qui gouvernerait à sa place.

Alors que la tombe vide résonnait de la dernière rage d’Ahmontekh, son régent nouvellement nommé se réveilla, pour se retrouver seul, et de façon inattendue sur le trône d’une dynastie entière de Nécrons.

Nécrons de la dynastie Suhbekhar.

Le Réveil de la Dynastie

La revivification du monde primordial de la Dynastie Suhbekhar, appelé le Soleil Creux, ne s’est pas déroulée selon les plans établis soixante millions d’années auparavant. L’esprit du Phaëron Ahmontekh la Faux Pourpre était endommagé, et le retour de son réveil avorté avait détruit le programme de contrôle du monde primordial et réduit un nombre incalculable de ses légions endormies à des enveloppes sans esprit. Lorsque le nouveau régent du monde primordial, Ahhotekh, se réveilla, baigné dans la lumière froide de sa chambre de revivification, il découvrit une Nécropole sur le point de s’effondrer complètement. Au lieu d’une mise sous tension ordonnée et systématique des systèmes de la Nécropole, ses rouages arcaniques étaient totalement désorganisés. Des constructions de maintenance erraient sans but dans des tunnels éclairés par des lumières vacillantes, sans la volonté directrice du programme de commande du monde primordial. Des serviteurs d’ordre supérieur allaient et venaient en titubant, tournant leurs outils sur des systèmes aléatoires ou les uns sur les autres, sans but précis. Un petit nombre de guerriers de la Nécropole s’étaient également réveillés et, dans leur choc systémique non guidé, avaient commencé à se battre les uns contre les autres comme s’ils étaient des ennemis acharnés.

Sachant qu’il devait rétablir l’ordre dans l’anarchie qui s’était abattue sur son royaume, le Régent Ahhotekh ordonna aux serviteurs égarés de sa dynastie d’arrêter immédiatement leurs activités. Il fut quelque peu choqué de voir qu’ils l’ignoraient totalement, continuant allègrement à causer des ravages sur la structure de la Nécropole et sur les Nécrons encore en stase.

Furieux que ses paroles ne soient pas entendues, Ahhotekh répéta son ordre, exigeant que tous ses serviteurs s’éteignent et attendent de nouvelles instructions. Une fois encore, aucun ne s’exécuta, laissant le régent seul dans un royaume qui sombrait lentement dans un chaos tragique. En colère contre le destin qui l’avait vu s’éveiller avec un pouvoir insoupçonné, pour voir ses serviteurs nouvellement liés se rebeller contre lui, le régent arpenta les labyrinthes, déterminé à trouver un moyen d’exercer un contrôle sur ses sujets.

Au milieu des sombres tunnels où résonnaient les crissement mécaniques des systèmes à l’agoni, Ahhotekh alla ainsi errant dans les catacombes, sans que lui, ni personne ne sut combien de temps, son esprit n’étant pas encore complètement réveillé après un long sommeil de soixante millions d’années. Finalement, il passa devant la crypte d’un des principaux serviteurs de sa dynastie, un Cryptek nommé Ozkan le Codificateur. S’arrêtant, le régent se retourna et regarda à travers la porte de stase scintillante, au-delà de laquelle se trouvait la forme endormie du vieux et sage maître des codes. Alors même que son esprit confus se concentrait, le Régent Ahhotekh réalisa pourquoi les serviteurs rebelles n’avaient pas obéi à ses ordres. Le Phaëron de la Dynastie Suhbekhar, toujours assoupi, portait encore les protocoles de commande par lesquels ses légions de serviteurs obéissaient. Le programme de commande du monde primordial n’avait pas été capable de les transférer à Ahhotekh lorsqu’il l’avait nommé régent d’Ahmontekh, ou alors le Phaëron devenu fou l’en avait empêché d’une manière ou d’une autre, s’accrochant au pouvoir alors même qu’il somnolait.

Le Régent Ahhotekh plissa alors ses yeux brillants, lorsqu’il comprit ce qu’il devait faire. Initiant les protocoles de revivification de la tombe de stase devant lui, il mit en marche le processus de réveil du Codificateur. Bien qu’il fallut de nombreuses heures avant qu’Ozkan ne soit suffisamment lucide pour comprendre la situation, le vieux Cryptek fut finalement capable de communiquer avec son nouveau maître, et bientôt il confirma les soupçons d’Ahhotekh. Le Phaëron assoupi de la Dynastie Suhbekhar s’accrochait encore jalousement aux protocoles de commande. Bien que le Cryptek soit capable, avec le temps, de prendre le pouvoir sur la plupart des serviteurs qui se sont réveillés jusqu’à présent, faire revivre les millions de guerriers encore enfermés en stase nécessiterait que le Phaëron renonce à la panoplie complète des protocoles de commande. Cela ne se produirait que dans l’éventualité de sa mort, mais sans le programme de commande du monde primordial en ligne, ils ne seraient pas transmis, mais détruits à jamais alors que ses nœuds synaptiques se refroidissaient.

C’est ainsi que naquit la régence du Seigneur Ahhotekh, quelques jours avant qu’un autre événement de grande importance ne se produise.

Le Retour de Charnovokh

Alors qu’il était assis sur son trône nouvellement acquis, sa cour récemment éveillée prenant forme autour de lui, le Régent Ahhotekh fit face à la deuxième crise potentielle de son court mandat. Un étranger se présenta aux portes de la capitale du régent et demanda à entrer. Il ne s’agissait pas d’un serviteur de Suhbekhar, mais d’un voyageur en haillons venu des étoiles, porteur d’un message de son propre Phaëron, le maître de la Dynastie Charnovokh.

Le régent invita le messager à venir au pied de son trône, et alors que ses gardes Factionnaires se rapprochaient, l’étranger prit la parole. Les Charnovokhs appelèrent leurs anciens alliés à honorer leur parenté et à répondre à l’appel aux armes transmis quelques jours auparavant. Le message n’était pas une demande formelle entre égaux, mais une menace, et une menace à peine voilée. Dans son arrogance, la Dynastie Charnovokh pensait ordonner aux Suhbekhar de leur venir en aide, et en un instant, une querelle vieille de soixante millions d’années et plus fut ravivée.

D’un geste froid, à peine perceptible, le Régent Ahhotekh ordonna à sa garde de frapper. Un Fauchard flamboyant s’élança avec une rapidité surnaturelle et, avant qu’il ne connaisse son destin, la tête du messager dérapa sur le sol marbré de la salle du trône, son corps sans vie s’écrasant un instant plus tard.

La tête du messager fut remise à son maître et, grâce à sa nature de machine, elle fut capable de livrer mot pour mot la réponse du Régent Ahhotekh.

La tête décapitée transmit le message d’Ahhotekh à la cour de la Dynastie Charnovokh : « Que soient maudits ceux qui veulent renier la gloire de la Dynastie Suhbekhar. La deuxième Guerre Céleste arrive, et maudits soient ceux qui se dressent contre nous… »

Une Nécrople Suhbekhar, engloutie quelque part dans les profondeurs abyssales des océans d'une planète.

Le Meilleur des Plans

À l’échelle humaine, seulement quelques décennies se sont écoulées depuis que le Régent Ahhotekh accéda au trône de la Dynastie Suhbekhar pour la diriger au nom de son Phaëron infirme. Pendant ce temps, il s’employa à prendre le contrôle total de ses possessions. L’allié le plus proche d’Ahhotekh était le Cryptek Ozkan le Codificateur, dont les compétences technologiques arcaniques ont été essentielles pour prendre le contrôle des Nécrons qui se réveillèrent aux côtés d’Ahhotekh. Sans Ozkan, il est probable que ces serviteurs revivifiés se seraient entretués et auraient causé la perte de tout le monde primordial, tant leurs esprits atrophiés étaient atteints. En utilisant les protocoles de domination des machines les plus ésotériques, Ozkan a mis au pas les légions anarchiques, assurant ainsi à son nouveau maître le noyau d’une armée avec laquelle il pourrait entamer la première phase de la résurgence de la Dynastie Suhbekhar.

Depuis lors, Ozkan le Codificateur s’efforce de mettre en œuvre l’ordre prioritaire d’Ahhotekh de réveiller davantage d’osts endormis. Deux problèmes empêchent en réalité le Cryptek de le faire. Le premier est le fait qu’un grand nombre de Nécrons endormis ont été détruits par le code corrompu de leur Phaëron atteint, et il n’est pas possible de savoir lesquels sont intacts et lesquels sont endommagés jusqu’à ce qu’une revivification soit tentée. Le second problème est qu’aucun réveil complet n’est possible sans les protocoles de contrôle dynastique encore présents dans l’esprit du Phaëron dément. Ainsi, le réveil des armées autrefois glorieuses de la Dynastie Suhbekhar se déroule à un rythme lent et glacial.

Jusqu’à présent, les activités des Nécrons dans l’Étendue de Jéricho ont été par nécessité prudentes et sont passées inaperçues aux yeux des races inférieures. Les légions du régent deviennent plus nombreuses à chaque avancée du Cryptek Ozkan, mais leur nombre n’est rien comparé à ceux qui sommeillent encore. Un jour, Ozkan l’a juré à son maître, les protocoles de commande enfermés dans l’esprit brisé de leur Phaëron seront découverts, et alors d’innombrables millions de Nécrons surgiront des tombes de stase poussiéreuses de toute la région. Jusque là, le régent doit agir avec prudence. Sa priorité doit être d’assurer la sécurité permanente des mondes de sa dynastie et d’agir de manière décisive lorsqu’ils sont menacés. Un certain nombre de batailles ont déjà été livrées contre ceux qui cherchaient à pénétrer dans les possessions de la dynastie, et le régent est certain qu’il y a des individus dans les rangs de ses nombreux ennemis qui en savent bien plus que n’importe quel mortel sur les agissements des Suhbekhar. Esprit rusé, le régent a mis en place de nombreux plans pour répandre l’influence de sa dynastie dans le monde entier, agissant contre ceux qui voudraient œuvrer contre lui. Ce faisant, le régent s’est rendu compte d’un phénomène qu’il soupçonne être lié aux protocoles de commandement pourtant secrets dans l’esprit aliéné de son supérieur. Il décela un jeu caché, un grand projet suggéré par la procession des étoiles anciennes et aperçu par son vizir Cryptek dans des lignes de code corrompues qui résonnent encore dans les systèmes de son monde primordial.

Le Soleil Creux

Le monde primordial de la Dynastie Suhbekhar est, comme beaucoup de capitales Nécron, une merveille de super-science arcanique comme on n’en a pas vu dans la galaxie depuis des millions d’années. Il n’y a pas deux mondes primordiaux qui se ressemblent, chacun reflétant les particularités de ceux pour qui il a été construit, mais le Soleil Creux n’est pas la simple expression d’un monarque désireux d’endormir les éons dans une splendeur éclatante. Il reflète plutôt le génie d’antan de Phaëron Ahmontekh, désormais fou, qui, en commandant sa construction, savait qu’il ordonnait à ses maçons de construire l’impossible. Et l’impossible, ils le lui donnèrent.

Histoire

Le monde primordial du Soleil Creux est, comme son nom l’indique, construit au cœur de la fournaise nucléonique d’une étoile. L’étoile en question se trouve au cœur de la région de la Dérive de Slinnar de l’Étendue et ne présente aucun signe extérieur d’être plus ou moins inhabituelle que n’importe quelle autre des innombrables étoiles de cette vaste masse. L’artifice qui empêche la nécropole d’être consumée par le noyau stellaire apparaîtrait comme une sorcellerie époustouflante, même pour les Technoprêtres les plus versés dans les traditions de l’Adeptus Mechanicus, et représente l’exemple même de la maîtrise des Nécrons sur les pouvoirs fondamentaux de l’univers. D’une manière ou d’une autre, la Dynastie Suhbekhar a dormi pendant des lustres dans une tombe aussi froide que n’importe quelle tombe, mais située dans le noyau en fusion d’un soleil ardent. Il n’existe certainement aucune puissance, qu’elle soit technologique ou psionique, capable de détecter la présence d’un tel endroit, et encore moins de concevoir qu’un tel exploit soit possible.

Ahmontekh la Faux Pourpre ne s’est pas donné autant de mal pour cacher son monde primordial sur un simple coup de tête. Le Soleil Creux a été construit parce que le Phaëron de la Dynastie Suhbekhar avait toutes les raisons de penser que nombre de ses ennemis chercheraient activement son lieu de repos pendant ses éons de sommeil. Il avait tué tant de serviteurs des Anciens pendant la Guerre Céleste que la Faux Pourpre était une cible désignée d’un bout à l’autre de la galaxie. Les derniers Oort étaient peut-être tombés sous les coups de sa faux sanglante, les Protéens aux multiples visages avaient été envoyés sur le bûcher et les pâles Sages de Leng avaient été dispersés aux quatre coins de la galaxie, mais les Aeldaris étaient sortis de la Guerre Céleste en tant que puissance ascendante. Ces anciens guerriers des Anciens semblaient heureux de laisser les Nécrons se retirer, ou peut-être croyaient-ils que les armées des C'tan étaient toutes mortes. Dans le cas de la Faux Pourpre, cependant, les Aeldaris avaient l’intention de s’assurer qu’il ne pourrait jamais revenir de l’exil dans lequel il s’était embarqué. Ahmontekh, un stratège hors pair ainsi qu’un guerrier redoutable, savait que les Aeldaris n’auraient de cesse de se venger du tueur de tant de descendants de leurs anciens maîtres, et il prit les précautions les plus minutieuses pour s’assurer que son sommeil ne soit pas perturbé. À son réveil, ainsi que le prévoyait la Faux Pourpre, il se retournerait contre ce qui restait des Aeldaris. Les chasseurs deviendraient alors les chassés et les étoiles seraient à nouveau tachées du sang des Aeldaris.

L’entreprise colossale qu’a été la construction de la nécropole du Soleil Creux ne s’est pas limitée à la nécropole elle-même. La Dynastie Suhbekhar possédait des propriétés dans toute la région, et si beaucoup d’entre elles avaient été réduites en atomes pendant la Guerre Céleste, d’autres étaient encore debout. Il était impossible de reproduire la création du Soleil Creux sur un territoire aussi vaste, aussi la Faux Pourpre a-t-elle été contrainte de faire confiance à l’ordre inférieur des maçons royaux pour dissimuler du mieux qu’ils pouvaient les Mondes-Nécropoles de moindre importance. Génie militaire par excellence, Ahmontekh s’est assuré que les Mondes-Nécropoles qui survivraient à la stase de plusieurs lustres dans laquelle ils devaient entrer trouveraient à portée de main les ressources nécessaires pour reconstruire leur force. Ainsi, de nombreux mondes de l’Étendue de Jéricho, et en particulier de la Dérive de Slinnar, semblent bénéficier d’éléments précieux. Alors que la Faux Pourpre sommeille encore, aucun de ses subordonnés ne peut savoir exactement lesquels ont été placés pour servir les mondes tombés à proximité qui ne se sont pas encore révélés, lesquels sont d’origine naturelle, et lesquels pourraient représenter des caches mises en place par d’autres espèces.

La Deathwatch examinant les traces de la présence de la Dynastie Suhbekhar.

Activités Récentes

Au cours des décennies qui suivirent sa revivification désastreuse, le Soleil Creux s’est lentement remis en marche, mais pas de la manière prévue à l’origine. Les vastes chambres de stase et les passages labyrinthiques sont encore largement vides, bien que des essaims de Scarabées Canoptek les parcourent centimètre par centimètre dans un effort pour réparer les dommages causés lorsque le programme de commande a tenté de réveiller le Phaëron Ahmontekh. Le gros de l’effort est concentré sur les puissantes salles de stase, où des milliers, voire des millions de guerriers et de machines de guerre Nécron reposent dans un sommeil froid. Les Crypteks du régent n’ont jusqu’à présent réussi à réveiller qu’une partie des Nécrons qui y sont enterrés, mais leur travail est incessant et les processus les plus étranges sont mis en œuvre pour contourner les protocoles de commande de Phaëron et en transférer le contrôle à son régent. Parmi les guerriers que les Crypteks ont pu réveiller, on compte des milliers de soldats loyaux de tous types, des rangs successifs de guerriers aux dévastatrices Arches du Jugement Dernier. Ils se rassemblent dans la grande enceinte de la nécropole, toujours prêts à franchir l’énorme Porte Dolmen en son cœur et à faire la guerre à la galaxie comme ils l’ont fait il y a soixante millions d’années.

Alors qu’il s’éveille lentement, le Soleil Creux prend sa place au cœur de l’empire renaissant de la Dynastie Suhbekhar. Mais l’autorité du régent Ahhotekh n’y est pas totale. En effet, l’emplacement de chaque Monde-Nécropole et autre exploitation de la région n’ont pas encore été révélé, même à lui. Comme pour la revitalisation de ses serviteurs endormis, le régent est déterminé à localiser et à rassembler chaque tombe dans laquelle un sous-fifre pourrait dormir, et nombre de ses guerriers les plus rusés et les plus furtifs parcourent les ténèbres extérieures à la recherche de tout signe d’eux. Ce faisant, ils ont découvert que d’autres cherchent aussi les tombes froides des Nécrons, et une guerre silencieuse s’intensifie dans les lieux sombres de l’Étendue.

Le Régent Ahhotekh est maintenant bien conscient que d’autres ont remarqué le réveil de sa dynastie, bien qu’il soit loin d’être certain de savoir laquelle des nombreuses espèces qui sévissent dans la galaxie sait quelque chose d’important. Il voit la main des Aeldaris partout, bien qu’il ait été très heureux de découvrir que ces anciens descendants des Anciens ne sont qu’un vestige de leur gloire passée. La présence des Orks ne fut guère surprenante, car leur espèce a toujours infesté l’univers. Les Nécrons ne savaient pas grand-chose des Tyranides, mais ils les reconnurent comme l’ennemi qui ayant décimé la Dynastie Charnovokh. Chez les T'au, le régent vit des traces de l’œuvre non pas des Anciens, mais d’autres de leur progéniture, décidant qu’un examen plus détaillé serait nécessaire pour déterminer leur véritable héritage. La propagation de l’Humanité a quelque peu surpris le régent et ses vizirs de cour, car elle n’avait pas été prédite par l’astrologue royal (qui a été formellement désintégré pour son échec, un autre événement qu’il n’avait pas prévu). La propagation des êtres mortels asservis aux pouvoirs du Warp fut moins surprenante pour les Nécrons, car l’une des dernières choses dont les Suhbekhar furent témoins avant de fermer les portails de leurs cryptes sur la galaxie fut la souillure de l’au-delà s’échappant des plaies saignantes déchirées dans le tissu de la réalité au point culminant de la guerre dans la Toile. Bien que le Warp et tous ses descendants soient un anathème pour les Nécrons sans âme, ils sont bien conscients de la menace que de tels esclaves trompés représentent pour la résurgence des dynasties, et les légions du régent ont déjà livré plusieurs batailles contre les forces des Puissances de la Ruine.

Bien que la Dynastie Suhbekhar ne fasse que commencer à s’agiter, sa présence a déjà été ressentie dans des incidents isolés à travers l’Étendue de Jéricho. Les Gardes Impériaux qui ont affronté la menace Nécron au combat n’ont que peu ou pas d’idée de ce qu’ils ont affronté, mais les survivants n’oublieront jamais l’avancée des rangs des implacables squelettes de métal. Même pour la Deathwatch, les rencontres isolées avec ces Xenos sont en grande partie un mystère. C’est probablement la Morte Cabale qui possède le plus grand nombre de connaissances sur les Nécrons. Cependant, détenir de telles informations et rassembler les pièces du puzzle sont deux choses bien différentes.


Membres de la Cour

Free-metal-texture1.jpg
Ahmontekh
Deco necron bar.jpg

Phaëron
La Faux Pourpre
Endormi / Dément

Free-metal-texture1.jpg
Ahhotekh
Deco necron bar.jpg

Tétrarque-Régent
des Suhbekhars
Éveillé

Free-metal-texture1.jpg
Illmahnokh
Deco necron bar.jpg

Grand Vizir
des Suhbekhars
Éveillé


Free-metal-texture1.jpg
Thulekh
Deco necron bar.jpg

Héritier déchu
Le Prince Sanglant
Éveillé / Dément

Free-metal-texture1.jpg
Ozkan
Deco necron bar.jpg

Cryptek
Le Codificateur
Éveillé

Free-metal-texture1.jpg
Rahkoz
Deco necron bar.jpg

Chronomancien
Émissaire de l’Éternité
Éveillé



Deco necron fiche bas.jpg

Source

  • Warhammer 40 000 JdR - Deathwatch : The Outer Reach - Chapter III: A Dynasty Returned (traduit de l’anglais par Blacklisted Jack)
  1. Warhammer 40 000 JdR - Deathwatch : L’Empereur Protège - Chapitre II : Un Sommeil de Plomb (p.78)

Pages dans la catégorie « Dynastie Suhbekhar »

Cette catégorie comprend 6 pages, dont les 6 ci-dessous.