Affrelame

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L’Ordo Hereticus utilise le terme d’Affrelame pour désigner les Chevaliers du Chaos qui ne servent aucun maître. Cette notion est assez imprécise, car certains Affrelames jurent allégeance à divers seigneurs de guerre hérétiques et autres démagogues impies, mais une telle loyauté est ténue, et ces Chevaliers errants trahiront promptement leur maître s’ils peuvent en tirer profit.

Les horreurs qui poussent un Chevalier à devenir un Affrelame sont aussi variées que les courants du Chaos. Certains sont amenés sur cette voix de damnation par l’illusion ou la tromperie. D’autres deviennent des guerriers itinérants après avoir succombé à la folie. D’autres encore choisissent la solitude de la violence de plein gré afin de se venger ou d’exaucer un vœu de meurtre. Quelle que soit la raison, un Chevalier qui tourne le dos à l’Imperium et à sa propre Maisonnée est à jamais un paria. Pourtant, cela ne le rend que plus dangereux. Libéré des liens de fidélité et de soumission, rien ne peut plus freiner un Affrelame à la poursuite de ses propres désirs cauchemardesques, voyageant d’une zone de guerre à l’autre pour étancher sa soif de carnage, ou traquer et détruire tous ceux qui, dans la galaxie, ont froissé sa dignité dévoyée.

Un grand nombre d’Affrelames viennent de Maisons qui sont toujours fidèles à l’Imperium et l’Omnimessie. Durant l’Hérésie d'Horus, lorsque le reste des Maisonnées se rangeait du côté des Loyalistes, des Chevaliers isolés liés par l’honneur estimèrent de leur devoir de maintenir leur allégeance aux Traîtres. Un foisonnement de tels schismes éclata dans la galaxie, et bien que nombre de Chevaliers rebelles fussent réduits à jamais au silence lors de duels titanesques, d’autres disparurent dans les étoiles pour ne revenir qu’aux côtés des armées du Maître de Guerre.

D’autres Chevaliers devenus des Affrelames sont ceux qui, une fois privés d’alliés et l’exo-harnois endommagé au point d’être réduit à l’impuissance, furent capturés au combat. Un destin long et effroyable attend ces guerriers. Leur esprit et leur âme sont graduellement brisés par une torture ésotérique et des rituels démoniaques. Les notions de loyauté et d’honneur sont remplacées par les idéaux dépravés de leurs ravisseurs et un désir tonitruant de carnage.

Enfin, il existe des Affrelames qui, après des campagnes aussi longues que sanglantes, ont perdu toute capacité à identifier la voie de la vertu. Cernés par le massacre, leurs seules notions d’honneur sont liées aux coups meurtriers de leur lame ou aux déflagrations destructrice de leur obusier. Nombre de ces Affrelames n’ont pas conscience de leur déchéance, et leur aveuglement ne leur permet pas de se rendre compte des atrocités obscènes qu’ils perpètrent.

Les maisonnées de l’infamie du Chaos elles-mêmes ont engendré leur lot de destructeurs solitaires. Certaines de ces dynasties renégates ont été décimées au combat, ou ont vu leurs fiefs assiégés par les impériaux, des Xenos voire des rivaux hérétiques, et seule une poignée de survivants ont échappé à la chute de leur maison. Brisecœur de la Maison Yerrin, l’Écorcheur de la Maison Porvyx et le Prince Rekkard vor Kinxer, chef de sa lignée, sont réputés avoir échappé à la destruction de leur maison et de leur monde respectifs. Eux, et bien d’autres, écument les chenaux Warp les plus dangereux de la galaxie pour s’en prendre à des avant-postes isolés ou pour vendre leur puissance aux traitres, hérétiques et autres apostats. Ils n’ont cure de l’abjection de leurs exactions, ni de l’identité ceux qui tombent sous leurs lames.

Enfin, il existe des Affrelames qui, après des campagnes aussi longues que sanglantes, ont perdu toute capacité à identifier la voie de la vertu. Cernés par le massacre, leurs seules notions d’honneur sont liées aux coups meurtriers de leur lame ou aux déflagrations destructrice de leur obusier. Nombre de ces Affectantes n’ont pas conscience de leur déchéance, et leur aveuglement ne leur permet pas de se rendre compte des atrocités obscènes qu’ils perpètrent.

Les conflits dynastiques des maisonnées de l’infamie peuvent aussi conduire au bannissement d’un Chevalier, ou le pousser à abandonner les siens. Les luttes de pouvoir entre héritiers sont souvent féroces, et se soldent par l’assassinat, la manigance et les coups d’État, mais aussi parfois par un duel entre Chevaliers rivaux. L’échec lors d’un combat officiel est souvent synonyme de mort, et ceux qui en réchappent mènent une vie solitaire d’épreuves durant laquelle ils ont tout le temps de remâcher leur vengeance. Lorsque plusieurs lignées se disputent une dynastie entière, ce sont même des guerres qui finissent par éclater.

De telles incartades sont aussi courantes qu’en général promptement et brutalement étouffées par le chef de maison. L’étincelle qui les déclenche varie : avarice, orgueil, sentiment de faiblesse de la part du suzerain, ou envie d’attirer les faveurs des Dieux Sombres, mais malheur à celui qui choisit mal son camp. Ceux qui ne sont pas soumis par la force ou occis par les vainqueurs s’enfuient avec leurs quelques fidèles, et chaque Affrelame accuse les autres d’être responsable de cet échec et de l’affront fait à leur sang.

Ces guerres éclatent parfois sur fond de différends idéologiques, alimentés par les sectes qui prospèrent dans l’entourage de Nobles Déchus voués à un Dieu Sombre, ou à cause de forces extérieures qui voient un intérêt à semer la discorde chez les Chevaliers du Chaos. Sur Orvesta, afin de renforcer la Maison Thurengis mais aussi pour satisfaire leurs ambitions personnelles, des factions concurrentes s’efforcèrent de nouer des alliances extérieures. La Légion Renégate des Iron Warriors et le Mechanicum Noir de Bhulah IV, de leur côté, rivalisèrent pour saper les traités qui liaient l’autre camp aux Chevaliers de Thurengis. Meurtres, embuscades et pillages dégénérèrent alors en une guerre civile qui menaça l’existence même de Thurengis. Finalement, la Dame Régente Lydda Thurengia écrasa sans pitié les deux branches séditieuses de sa cour, écœurée par une veulerie qui avait manqué de sonner le glas de sa lignée. Elle exécuta rituellement ceux qu’elle fit prisonniers, et les conspirateurs qui parvinrent à s’échapper furent déclarés proscrits du sous-secteur sous peine de mort.

Au fur et à mesure qu’ils arpentent la voie de l’Affrelame, les Nobles Déchus et leur Chevalier deviennent encore plus contrefaits et corrompus que leurs coreligionnaires. Certains sont nimbés de phénomènes surnaturels, leur carapace couverte de flammes noires ou de nuées de laquais démoniaques. D’autres écoutent un peu trop les murmures de leur Trône Mechanicum et apprennent à manier une sorcellerie abjecte aux dépens de leur santé mentale, ou sont consumés par leur soif de domination. D’autres encore voient des muscles ou d’immenses défenses pousser sur leur harnois pour devenir des horreurs de chair et de machine mêlées.

Chroniques de Terreur

Les Affrelames solitaires sont une menace pour les forces impériales depuis des millénaires. Qu’ils s’en prennent à des postes frontaliers ou hantent seuls des désolations dangereuses, qu’ils combattent sous la bannière d’un autre ou qu’ils mènent des armées entières en leur nom, ces guerriers sont imprévisibles. Affranchis de la supervision d’une maisonnée de l’infamie et de la permanence que représente un monde attitré, les Affrelames infestent la galaxie comme des abominations cauchemardesques.

Les récits d’Affrelames individuels et de leur sillage de ruine à travers les étoiles se sont changés avec le temps en mythes et fables effroyables. Nombre des régions enténébrées de l’Imperium recèlent des légendes obscures de ces monstruosités occultes. À la lueur d’électro-lanternes, les ouvriers de mines isolées, les gardes avinés de prisons insalubres et les Libres-Marchands désireux d’éloigner des rivaux de leur territoire propagent à demi-mot ces histoires d’horreur. L’Ecclésiarchie considère ces rumeurs comme les divagations de mécréants. Même certains Inquisiteurs se rient de ces récits qu’ils voient comme autant d’évocations de mégafaune locale ou d’attaques Xenos. Or, nombre de ces histoires ne sont que trop vraies, les fruits d’attaques de Chevaliers du Chaos sans maître.

Certains Affrelames ont été abandonnés sur un monde sauvage, impuissants à le quitter avec leur cabale d’Idolâtres flagorneurs. Alors, le seul moyen pour le Noble Déchu de se défaire de leur compagnie est de donner l’assaut à des colonies terrifiées qui le voient comme une bête démoniaque. Certains hantent des routes commerciales délaissées pour s’en prendre à des marchands malchanceux. La Grande Faille ayant rendu tant de routes stables impraticables, les désespérés et les inconscients n’hésitent plus à emprunter des passages jadis qualifiés de maudits, pour se rendre compte trop tard qu’ils sont sur la piste de chasse d’un Affrelame.

Même dépourvu de ses pairs, un Noble Déchu sur la voie de l’Affrelame n’est pas seul. Un corps d’Idolâtres mystiques entretient le harnois et les armes du Chevalier. Ces cabales d’artisans techno-ésotériques sont en général des proscrits qui ont suivi le Chevalier du Chaos, éternellement lié à son sort, pour le meilleur et pour le pire. Certains Idolâtres font volontiers le serment de servir un Affrelame, car ils voient là une occasion de s’attirer les faveurs du Noble et, dans le sillage d’un guerrier sans entrave, une chance de mettre la main sur un savoir et un pouvoir que les aînés de sa secte lui refusaient jusqu’alors.

Réciproquement, tous les Affrelames ne combattent pas seuls. Certains gravitent autour de Chevaliers du Chaos dépossédés ou oubliés comme eux, attirés par quelque besoin instinctif de hiérarchie, ou peut-être orienté par la volonté des Dieux Sombres. Les bandes d’Affrelames sont un fléau pour la galaxie, et capables d’écraser des armées entières sous leurs pas. Parfois, des Chevaliers du Chaos solitaires se liguent avec l’Hereticus Astartes, des sectes de démonistes ou des armées de traîtres. Au sein de ces renégats, l’Affrelame combat comme un mercenaire déraisonnablement puissant, parfois indifférent à la cause de ses alliés et simplement met par le désir de déchaîner sa fureur. La supériorité naturelle et l’orgueil martial d’un Noble Déchu lui permettent de dominer les volontés les plus faibles. Auréolés de l’aura de puissance de leur exo-harnois de Chevalier, certains rassemblent des légions de la soldatesque du Militarum Traitoris ou d’adorateurs du Chaos. Ces dévots voient l’Affrelame comme leur roi monstrueux, béni par les Dieux du Chaos et digne de leur obéissance aveugle.

Sources

Pensée du Jour : « Aucune armée n’est assez puissante pour conquérir la galaxie mais la foi peut renverser l’univers. »
  • Codex Chaos Knights, V8
  • Codex Chevaliers du Chaos, V9