Légion des Damnés

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Je vous le dis, si je n’avais pas rapidement réfléchi, nous serions tous morts. J’ai même sauvé l’enfant, si vous y pensez. Ces horribles Aeldaris étaient partout, tous ces costumes noirs brillants et ces lames argentées. Taillader, tuer… Je n’ai pas dormi depuis, mais j’ai quand même continué pour le bien de mon peuple. Ils avaient tué la plupart de mon personnel, même ceux que je connaissais de nom. Inutile de dire que je ne les ai pas combattus, non, en effet. Seul un idiot aurait placé la tête au-dessus des garde-corps avec tous ces cris. Regardez ce qui est arrivé à la Garde du Gouverneur, je ne pense pas qu’un seul en soit sorti vivant ! De toute façon, si je n’avais pas prié, tout le monde dans le palais serait mort, ou aurait été, vous savez, pris. Mais je l’ai fait ; j’ai eu l’esprit de le faire, même si les autres étaient occupés à crier et à s’agiter avec des armes et autres.

Et savez-vous ce qui s’est passé ? L’Empereur m’a répondu, bien sûr. Enfin, Il ne m’a pas parlé en tant que tel, mais Il a entendu ma prière, oh oui. C’est la raison pour laquelle ces… Space Marines nous ont sauvés, ceux qui étaient décorés d’os et entourés de flammes.

Les flammes de la vengeance, je vous dis ! Oh, ils étaient très nombreux. À chaque Bolt, à chaque mouvement de la lame, un Xenos souriant mourrait sur les dalles de marbre. Prenez ça, païens ! J’ai renvoyé les Frères de Bataille après leur travail, bien sûr, et ils sont partis avec une vitesse louable. Ils semblaient s’évanouir dans leur hâte d’obéir. Ce dont l’Imperium a besoin, c’est de plus de personnel comme ça, vous pouvez apporter ça à vos maîtres gratuitement !

Quant à l’enfant, eh bien, on l’appelle déjà Sainte Melyssia. C’est assez ridicule. Je me souviens d’elle quand elle était encore en langes. Elle ne m’avait pas l’air d’une sainte à l’époque, toute rouge et beuglante, tachée de son propre vomi dans une pelle industrielle qu’ils avaient transformée en lit de camp. Je lui souhaite bonne chance. Même si c’est une sorcière infernale qui mérite d’être brûlée sur un bûcher…

Marquis Emilicis van Outrelech, Gouverneur Planétaire de Sevenhels.[1]


L’Incarnation de la Vengeance de l’Empereur.

Les Frères de Bataille luttent dos à dos, des hordes ennemis hurlants les pressant de tous côtés. Une seconde plus tard, la réalité se révulse et des silhouettes terrifiantes se matérialisent. Sous forme de Space Marines aux armures macabres ornées d’ossements et nimbées de flammes spectrales, la Légion des Damnés fait irruption dans la réalité en levant ses Bolters. Pendant un instant, il semble que ces êtres soient des hallucinations, puis leurs armes rugissent, le sang de l’ennemi coule, les Légionnaires Damnés prouvant qu’ils sont on ne peut plus réels.

La Légion des Damnés fait l’objet de maintes histoires de fantômes à travers l’Imperium. On raconte que ces combattants mystérieux surgissent lorsque l’Adeptus Astartes est dans une situation impossible, et dispensent promptement la mort aux ennemis des Space Marines avant de se volatiliser aussi mystérieusement qu’ils étaient apparus. Nul n’a pu parler à ces êtres silencieux, et aucun n’a été capturé ou interrogé.

La légende de la Légion des Damnés est connue dans toute la galaxie, et même ceux qui ne lui accordent aucun crédit l’évoquent avec crainte. En apparence, ces guerriers silencieux sont des Space Marines. Leurs armures noires sont décorées de flammes et d’ossements, cependant ils ne font partie d’aucun Chapitre reconnu par l’Imperium. Les témoins oculaires mettent d’ailleurs en doute leur mortalité, car une aura surnaturelle les entoure et des halos de flammes dansent à leurs pieds. De nombreux témoignages font état de Légionnaires résistant à une puissance de feu qui aurait volatilisé des Space Marines ordinaires. Entre autres, un rapport provenant de la zone de guerre Keyan relate comment une poignée de Légionnaires sortirent indemnes d’un tir de Canon Volcano qui pulvérisa pourtant quatre Predators et une vingtaine de Space Marines. Quant aux Bolters des Légionnaires, s’ils semblent ordinaires de prime abord, ils tirent en réalité des projectiles nimbés de flammes spectrales capables de percer les blindages les plus épais. De fait, ni les élus du Chaos, ni les bunkers de rocbéton, ni même la lave en fusion ne peuvent stopper la fureur de la Légion des Damnés.

La nature et les origines de la Légion des Damnés sont voilées de mystère. Certaines rumeurs prétendent qu’il s’agit des survivants du Chapitre perdu des Fire Hawks, transmutés par la tempête Warp qui détruisit leur flotte. D’autres disent que la Légion est l’incarnation de la volonté de l’Empereur, ou encore des sauveurs qui interviennent lorsque tout espoir est perdu, voire les esprits inapaisés de Space Marines tués au cours des innombrables guerres de l’Imperium. Au cours de leurs investigations, plusieurs Inquisiteurs ont essayé de capturer ou d’entrer en contact avec des membres de la Légion des Damnés, mais tous ont échoué : les événements semblent empêcher les Inquisiteurs d’approcher les Légionnaires, et les obligent à tenir le rôle de témoins impuissants.

La volonté qui guide la Légion des Damnés ou ses motivations restent une énigme pour tous, sauf peut-être pour l’Empereur Lui-même. Elle n’apparaît que lors de circonstances désespérées pour renverser le cours de la bataille, et combat avec une synchronisation que peu de mortels peuvent égaler. Les Légionnaires sont les hérauts de la terreur, les porteurs de mort, et à la fin des combats, ils disparaissent en laissant pour seules traces les cadavres de leurs victimes.

La Légion des Damnés

« De toutes les légendes de l’Imperium, l’une des plus étranges est celle concernant la Légion des Damnés. Pour ceux qui savent où chercher, il existe de nombreux récits corroborés de ces guerriers de l’autre monde, de leur apparition inattendue sur un champ de bataille désespéré, et de leur disparition soudaine et inexplicable à la fin des combats. »
- Inquisiteur D. Meloriac, Ordo Chronos.
Les Croisés Maudits, Nés dans les Flammes de la Vengeance.

Il existe une légende, chuchotée en secret par quelques personnes suspectes, selon laquelle l’Empereur à une force loyale venue d’au-delà de la réalité. Une armée de vengeance et de flammes, une confrérie de guerriers qui semblent à première vue être des Space Marines mais qui se révèlent rapidement être les plus meurtriers que les plus redoutables des guerriers. Cette force semble apparaître lorsque tout espoir semble perdu, sortant de leur monde souterrain pour apporter le châtiment aux ennemis de l’Imperium. Une fois leur œuvre sanglante achevée, ils disparaissent à nouveau dans le mythe. On dit que ces guerriers vivent dans les espaces entre ce monde et le royaume du Warp, dans les espoirs et les rêves d’hommes désespérés, et dans une poche de réalité éternellement éclairée par les feux de la haine. Rare sont les hommes qui ont été témoins de la violence soudaine de leur attaque, encore plus rare sont ceux qui ont la force et la volonté de garder leur santé mentale intacte par la suite.

Cette force n’est connue que sous le nom de la Légion, ou plus précisément, la Légion des Damnés.[2]

Des Sauveurs Venus d'Ailleurs

« In Dedicato Imperatum Ultra Articulo Mortis »
- Inscription sur la Bannière d’un Légionnaire, librement traduisible par "Pour l’Empereur Au-Delà de la Mort".

On sait peu de choses sur la Légion, même si quelques vérités ont été mises en lumière à mesure que les rapports sur ses manifestations ont été rassemblés et comparés. Elle attaque invariablement pour sauver une partie de ’Imperium d’un désastre, un fait qui implique qu’elle a des pouvoirs de prédiction que même les plus doués des voyants et des prophètes ne possèdent pas. Chaque fois que la Légion des Damnés apparaît sur le champ de bataille, elle le fait sans prévenir. Émergeant d’un nuage de flammes sulfureuses, elle sort du néant, ornée d’icônes tombales. Avec une efficacité redoutable, elle terrasse l’ennemi, sans pause, sans un mot et sans un geste inutile durant sa sombre besogne.

La Légion est toujours revêtue de céramite d’un noir profond. Malgré leur environnement, les Légionnaires apparaissent dans le havre lumineux d’un Gouverneur Planétaire ou sous l’éclat d’un soleil à son zénith, leurs armures semblant absorber la lumière naturelle. Même la lueur des torches ne les éclaire pas. Au lieu de cela, les os pâles et les têtes de mort qui figurent sur leurs armures sont illuminés par un feu chatoyant, leurs plaques oscillant comme si chaque Légionnaire avait été embrasé avec un produit chimique combustible. Il est plus probable que ces embrasements soient de nature psychique, car ils s’enflamment qu’à chaque fois que les lames de la Légion s’enfoncent dans la chair de leurs victimes. Il existe plusieurs récits de Légionnaires qui sont devenus de simples piliers de flamme au plus fort d’un engagement ; en de telles occasions, l’individu se bat avec une terrible férocité avant de succomber dans le fanal et de disparaître de la réalité.

Assister à un combat rapproché de la Légion des Damnés, c’est observer de véritables prouesses martiales, car elle combine la puissance brutale du physique amélioré des Space Marines avec l’expertise et la perspicacité d’un maître d’armes chevronné. Les couteaux plongent profondément à travers les articulations exposées et dans les cœurs tonitruants, les doigts gainés d’os poignardent à travers les gorges et les orbites avant de revenir, rouges et humides, sur la gâchette de leurs armes. Ici et là, un couteau de combat jeté à terre réclame la vie d’un ennemi qui tente de s’échapper ; il ne vise jamais à blesser, mais toujours à tuer. Les Légionnaires attaquent avec une économie de mouvement qui laisse même les guerriers de l’Adeptus Astartes les yeux écarquillés par la surprise.

Bien que leurs combinaisons ornées de céramite soient aussi efficaces que celles portées par n’importe quel autre Space Marine, les Légionnaires sont capables d’ignorer des blessures qui mutileraient même un guerrier vêtu d’une Armure Tactique Dreadnought. Des lames énergisées les tranchent sans effet, des faisceaux de Fuseur et des volées de Plasma les traversent sans causer le moindre dommage. Parfois, ces armes mortelles trouvent leur marque, infligeant d’horribles dégâts sans pour autant ralentir le moins du monde les Légionnaires. Ceux qui assistent à de telles visons surnaturelles concluent d’abord que leurs libérateurs sont une sorte de fantôme ou d’esprit, bien que la destruction que les apparitions provoquent ne tarde pas à démentir l’idée qu’ils n’existent qu’au-delà du voile.

L’impression d’une vengeance brûlante est toujours présente dans l’esprit de ceux qui assistent à l’attaque de la Légion des Damnés. Non seulement les tirs de leurs Bolters enflamment l’air comme des lances d’énergie lancinantes alors que les Légionnaires marchent vers l’ennemi, mais ils amènent au combat un grand nombre de Lances-Flammes, de Lances-Flammes Lourds, et des Fuseurs, incinérant avec une efficacité impitoyable les ennemis qui se recroquevillent face à leur assaut soudain. Les ennemis qui ne font que s’agiter devant leur soudain changement de fortune sont démantelés à l’aide de Bolts placés de façon experte.

Cependant, l’analyse des images après action a donné une tournure mystérieuse à ces tactiques de destruction les plus fondamentales de l’Adeptus Astartes. Les spécialistes impériaux ont conclu que les Légionnaires sont capables de tirer beaucoup plus de Bolts avec leurs armes que la capacité de leurs chargeurs ne le laisse supposer - en effet, aucune séquence n’a jamais été enregistrée sur un quelconque rechargement d’arme, même dans les combats les plus prolongés.

Une fois que le vent du combat a tourné, et que ceux qui avaient besoin d’être secourus ont été libérés de la menace qui s’était refermée autour d’eux, les Légionnaires disparaissent de la vue de tous. Certains témoins disent qu’ils ont détourné le regard une seconde pour ne plus rien trouver, d’autres que la Légion miroite avant de disparaître comme un hologramme qui s’efface. L’étrange énergie statique qui accompagne ces disparitions empêche de consigner correctement leur sortie du champ. Les appareils de surveillance capables d’enregistrer les preuves d’une manifestation de la Légion ont invariablement des Esprits de la Machine gravement traumatisés, et doivent être ramenés à la vie par un Magos ou un Techmarine talentueux avant qu’ils ne livrent le moindre secret.

Une propriété particulière de toute apparition est qu’elle s’efface rapidement de la mémoire. Si un enquêteur souhaite obtenir un compte rendu de première main, il doit rendre visite aux témoins de l’incident dans les jours, voire les heures qui suivent, car la présence de ces étranges Space Marines s’efface de l’esprit comme un rêve ou un cauchemar. Néanmoins, l’odeur de la chair brûlée persiste dans les narines et sur la langue pendant des semaines, des années, voire le reste de la vie du témoin, ce qui entraîne des pensées troublantes dont on ne peut jamais vraiment remonter à la source.[3]

Définir l'Éthéré

Les Légionnaires Damnés se caractérisent par un emploi très important des Armes à Flammes.
« Ils justifient une enquête plus approfondie, c’est certain. Leur mode opératoire présente des similitudes avec celui de… certains individus que nous considérons comme extrêmement importants. Il n’est pas rare que des personnes… perdues dans l’histoire apparaissent dans un état qui n’a que peu de rapport avec leur apparence d’origine. D’après les lectures post-mortem Auspex, il est clair qu’ils ont une capacité télékinétique avancée, probablement d’origine psychique. Lors de la capture en stase, je recommande un interrogatoire approfondi dans une zone de quarantaine isolée, effectué par de talentueux Chapelains-Investigateurs et toujours en tenue de combat complète. »
- Frère Amadeos de la Deathwing.

Il y a ceux qui, dans les strates complexes de l’Imperium, se font un devoir d’étudier la Légion des Damnés. Ils espèrent non seulement apprendre le mystère qui se cache derrière elle, mais aussi capturer les capacités particulières qu’elle possède et les utiliser afin de servir l’Imperium. En de nombreuses occasions, la zone d’observation d’une Légion est analysée en profondeur, mais les retours des Auspex ne fournissent jamais la preuve d’une signature de téléportation, ni de la présence d’un vaisseau inconnu qui aurait pu les transporter sur le terrain. Si les rumeurs sont vraies, la Légion est capable de se téléporter directement via le Warp, non pas en utilisant un Navigator et l’impulsion instable de l’Astronomican - pas même par la dangereuse science de la téléportation - mais par une sorte de maîtrise innée.

Une facette de la légende de la Légion des Damnés donne du poids à cette supposition. Les preuves vidéos, depuis les captures de Servocrânes jusqu’à l’analyse multispectrale, les placent dans des lieux et des périodes variés qui ont été entièrement coupés de l’Imperium par les tempêtes Warp, et donc inaccessibles par les moyens conventionnels. Les rapports rassemblés montrent ensuite ce qui semble être les mêmes individus de l’autre côté de la galaxie peu après - ou, dans le cas de l’Anomalie d’Astigmatan, simultanément. Même le fait de blâmer les marées inconstantes de l’Empyrée n’explique pas de façon adéquate de tels événements. Certains ont pris ces incidents comme preuve que la Légion est maîtresse du Warp, tout comme les incarnations des Dieux des Sombres. C’est une pensée troublante, même pour ceux qui ont vu la Légion se battre avec acharnement pour sauver des vies impériales.

Un des rares faits connus sur la Légion des Damnés est que ses agents apparaissent à un moment critique, jamais trop tard ou trop tôt, et toujours à l’endroit le plus avantageux pour apporter la mort à l’ennemi. L’idée de négocier l’Empyrée de manière fiable et précise est depuis longtemps un rêve des dirigeants de l’Humanité, son potentiel étant extrêmement captivant. S’il était correctement exploité, il constituerait une grande avancée qui pourrait changer le destin de l’Humanité au niveau galactique, permettant aux armées de l’Imperium de multiplier leur présence militaire avec une efficacité inimaginable. C’est ainsi qu’une grande partie de l’Ordo Chronos, la partie de l’Inquisition qui traite des anomalies temporelles, est consacrée à la recherche des secrets de la Légion. Certains membres de cette confrérie secrète, qui ont passé toute leur vie d’adulte à la recherche d’une observation de première main, donneraient volontiers leur vie pour un simple échange d’informations avec un Légionnaire. Pourtant, à chaque fois que les agents de l’Ordo Chronos s’approchent de leurs cibles, des événements conspirent pour les séparer : glissements de terrain, explosions télékinétiques, anévrismes massifs soudains, ou même des explosions de véhicules qui forcent les curieux et les enquêteurs à rester isoler de la Légion jusqu’à ce qu’elle ait disparu du flux temporel une fois de plus. C’est comme si la Légion ne se laissait pas espionner et disposait d’un pouvoir suffisant pour empêcher qu’une telle rencontre ne se produise.[4]

À la Recherche de la Vérité

« Ce sont des créatures nées du Warp, même un enfant pourrait le deviner. Qu’ils portent la forme des défenseurs tant vantés de l’Humanité est une question aussi immatérielle que les guerriers eux-mêmes. Ce sont des Démons, et ils doivent être mis à bas, tout comme tous leurs semblables maléfiques. »
- Autarque Eluinne Façonneur d’Étoiles.
Les armures des Légionnaires Damnés se caractérisent par des représentations d’os pâles et des têtes de mort, illuminés par un feu chatoyant. Chaque Légionnaire à une aura surnaturelle et des halos de flammes qui dansent autour de lui.

Les spéculations sur la nature de la Légion sont nombreuses parmi les savants de l’Imperium. Quelques spécialistes de l’histoire de l’Adeptus Astartes ont laissé entendre que la Légion des Damnés est une réaction psychique devenue tangible. Des théories valables avancent que des événements tels que les massacres de Isstvan ou la mort d’un Primarque ont été si traumatisants qu’ils ont laissé une cicatrice permanente sur le psychisme de toutes les Légions de la Première Fondation, une cicatrice si profonde qu’elle a imprégné non seulement les Chapitres de la Deuxième Fondation, mais aussi les centaines de Chapitres qui leur ont succédé depuis cette époque tumultueuse. Les Space Marines qui sont restés fidèles à l’Empereur depuis lors ont la conviction profonde que ceux qui les ont trahis doivent payer leurs sacrilèges par le feu et la fureur. Il est tout à fait possible que les Archivistes de l’Adeptus Astartes exploitent cette croyance et la rendent réelle, que ce soit par accident ou à dessein, en ressuscitant les fantômes de leurs frères tombés au combat et en leur donnant une chance de se venger. Ces érudits pensent que c’est la conviction brûlante d’un Chapitre que les coupables doivent être punis qui donne une forme physique aux fantômes de la Légion.

Il y a des radicaux parmi les Archivistes qui ont une théorie similaire, bien qu’ils croient que la Légion des Damnés est une sorte d’hallucination consensuelle, et parfois même une manifestation, conjurée par l’Humanité dans son ensemble. Ils supposent que le pouvoir subconscient de l’espoir est si fort que, combiné aux capacités psychiques naissantes qui se cachent dans l’esprit de l’Humanité et à un stimulus de mort imminente, il peut potentiellement devenir réalité. Au centre de cette théorie se trouve l’idée que, même si un seul homme ne possède que la plus petite parcelle de capacité spirituelle ou mystique, les innombrables billions d’humains qui peuplent l’Imperium contribuent tous à une sorte de réservoir psychique qui peut être exploité in extremis, même par ceux qui ne s’en rendent pas compte. L’Adeptus Astartes en est venus à incarner à la fois l’espoir et la terreur pour un Imperium assiégé, et la forme de délivrance comme de vengeance est la large silhouette du Space Marine.

Cette théorie est renforcée par l’observation des aspects flamboyant et de la mort qui sont associés à l’Adeptus Astartes qui se manifestent sur l’armure de ces guerriers invoqués. Si la théorie est correcte, leurs armes ne sont pas plus réelles que les apparitions elles-mêmes. Pourtant, les flammes psychiques qui jaillissent des Bolters à moitié imaginaires sont suffisamment réelles pour brûler les ennemis de l’Humanité, ou même pour les faire exploser physiquement comme le ferait une véritable munition réactive. Tel est le pouvoir psychique latent de l’homme ordinaire.

Une supposition plus sombre, tenue par l’Inquisiteur Quixos avant qu’il ne soit tué par Grégor Eisenhorn, est que la foi omniprésente de l’Humanité en l’Empereur a conféré au Maître de l’Humanité une caste d’agents surnaturels. Tout comme les Dieux Sombres du Chaos ont des serviteurs démoniaques faits de la même étoffe d’âme qui les nourrit, Quixos a théorisé que la Légion des Damnés était des fragments de la volonté de l’Empereur. De plus, les écrits de l’Inquisiteur avancent l’idée que ces "Anges Mortis" pourraient prendre plusieurs formes, tout comme les Démons des Puissances de la Ruine vont du petit au colossal, et que leurs formes plus importantes doivent encore être enregistrées. On dit que lorsque les méritants et les dévots se trouveront au seuil de la mort, ces guerriers spectraux émergeront, embrasés par les feux de la volonté immortelle de l’Empereur. Cependant, selon Quixos, il existe de nombreuses preuves que presque toutes les apparitions de la Légion ont eu lieu dans une zone où la barrière métaphysique entre l’espace réel et le Warp est mince, ce qui suggère un noyau de vérité derrière ses affirmations selon lesquelles les Légionnaires sont des créatures de l’Immaterium. La prémisse de Quixos a été largement décriée comme hérétique à l’époque, et après sa mort, purgée des archives de l’Ordo Malleus. Pourtant, elle s’est en quelque sorte perpétuée.

Une autre croyance murmurée parmi les ordres secrets de l’Adeptus Astartes est que la Légion des Damnés était autrefois un Chapitre de Space Marines, une force qui a été revendiquée par les flammes du Warp et qui a ressuscité sous une forme plus sinistre. Après tout, tout au long de la longue histoire de l’Imperium, plusieurs contingents de Space Marines ont fait des translations dans l’Empyrée et en sont ressortis transformés, ou n’ont pas émergé du tout. Parmi eux, les Fire Hawks, un Chapitre dont l’histoire a été brisée par un désastre. En l’an 963.M41, les Fire Hawks ont reçu l’ordre d’entrer dans le sous-secteur du Monde des Corbeaux pour engager une flottille de Corsaires Aeldaris et mettre un terme brutal à l’anarchie qui s’y répandait. L’ampleur de l’incursion des Xenos était telle que toute la flotte du Chapitre, y compris le grand vaisseau amiral qu’ils utilisaient comme Forteresse-Monastère, fut envoyée pour y mettre fin. Bien que la flotte des Fire Hawks ait réussi un saut Warp depuis le système du Piraeus à environ 120 années-lumière de leurs coordonnées, s’attendant à atteindre leur cible en une demi-journée, elle n’est jamais revenu dans l’espace réel. Le sous-secteur du Monde des Corbeaux a été laissé à la merci de ses persécuteurs Aeldaris. Vingt ans après l’événement, le Chapitre a été officiellement déclaré Perditas. La Grande Cloche des Âmes Perdues sonna mille fois, et une bougie noire fut allumée dans la Chapelle des Héros Tombés de l’Adeptus sur Terra même.

Pourtant, certains pensent que les Fire Hawks ont subi une étrange métamorphose après leur disparition, soutenant qu’ils ont été irrévocablement modifiés par les étranges marées du Warp, à la fois mourants et, d’une certaine manière, vivants. Sachant qu’ils ne pourraient jamais servir ouvertement l’Imperium dans leur état altéré, ils sont devenus la Légion des Damnés, combattant au nom de l’Empereur depuis l’enfer qui était devenu leur foyer.

La théorie la plus simple quant à la nature de la Légion, et donc peut-être la plus crédible, est que ses guerriers ne sont que des fantômes. Ils sont les échos spirituels de l’Adeptus Astartes, dont la haine pour les ennemis de l’Imperium était si puissante qu’elle a transcendé les limites des mortels et est devenue quelque chose d’éternel. Si cela est vrai, alors les Légionnaires peuvent provenir de nombreux Chapitres, leurs insignes et leur héraldique étant subsumés par leur renaissance surnaturelle et remplacés par des icônes de malheur de sorte qu’ils sont liés entre eux par leur propre damnation. Les quelques rapports de ceux qui ont vu les Légionnaires des Damnés sans casques parlent de pâleur fantomatique, de peau déconfite et de poches oculaires creuses. Chaque événement surnaturel, chaque anomalie dans la réalité qui est attribué à ces mystérieux guerriers ajoute de la crédibilité à cette théorie. Peut-être que ceux qui connaissent leur existence préfèrent imaginer les Space Marines spectraux comme des revenants, car quel esprit mortel pourrait supporter une vie liée à la dimension infernale du Warp et rester sain d’esprit ?[5]

Des Martyrs Au-Delà de la Mort

« Je pense personnellement qu’ils sont souillés par le Warp et qu’ils ont donc besoin d’être purgés par les flammes. Mais s’ils se battent en tant qu’alliés de l’Imperium, s’ils apportent la destruction aux ennemis de l’Humanité, eh bien, leur destruction n’est pas une priorité - pour moi du moins. »
- Frère Kargos, du Chapitre des Knight of the Flame.
Nul ne sait la nature réelle de la Légion des Damnés. La seule certitude est qu’elle combat pour le bien de l’Imperium et de l’Humanité, venant en aide aux serviteurs de l’Empereur lors des situations les plus désespérées.

La thèse du Martyre Perpétuel de Quadrimesta, un rapport exhaustif commandé par les Hauts Seigneurs de Terra eux-mêmes, brosse un tableau convaincant de ce que serait la Légion. Sa conclusion indique que les Légionnaires sont toujours compos mentis, mais qu’ils se mettent délibérément en retrait par rapport au reste des serviteurs de l’Imperium. Quadrimesta pense que la Légion est une Force de Frappe perdue de Space Marines qui se sont en quelque sorte mélangés à la matière du Warp, contractant une sorte de contagion métaphysique. Ils craignent que cette maladie ne se propage à des âmes innocentes si elles restent trop longtemps à proximité, et ils feront tout pour l’empêcher. Sachant que leur maladie les détruira corps et âme, les Légionnaires cherchent à punir les ennemis de l’Humanité du mieux qu’ils peuvent tant qu’ils en ont encore la possibilité.

Bien qu’on dise que la contagion Warp confère toutes sortes d’étranges capacités surnaturelles à ceux qui portent sa malédiction, elle est finalement fatale. Pire encore, étant de nature spirituelle, les effets de la contagion ne se terminent pas avec la mort. Une âme qui meurt avec une telle souillure en son sein est en effet damnée, bien qu’elle soit revendiquée par les marées inconstantes du Warp, elle peut renaître après un certain temps, tout comme un Démon banni peut retourner au service de ses maîtres une fois son purgatoire terminé.

Les cas inhabituels mais surprenants de Légionnaires entrant dans un état de berserker couronné de flammes s’expliquent peut-être mieux par la théorie de la contagion Warp. Quadrimesta appelle cet état "pyromortis". Il pense qu’un Légionnaire entre dans un état pyromortique lorsque la malédiction entre dans sa phase finale, brûlant son essence dans un grand brasier avant que l’individu maudit ne soit complètement éteint. Une expérience ou un effort intense peut accélérer les effets de la contagion, entraînant des cas de pyromortis prématurés. Cela est à relier à la théorie du martyr de Quadrimesta, car seuls ceux qui ont une âme d’acier risqueraient un sort aussi horrible pour sauver la vie des hommes et des femmes fidèles de l’Imperium. Les Archi-Cardinaux de l’Ecclésiarchie sont connus pour comparer ces actes dramatiques à l’auto-immolation de Saint Delemetris, dont l’acte final fut de tuer le Diacre Noir Numas dans une étreinte ardente. Toujours aussi circonspect, l’Adeptus Ministorum n’établit aucun lien concret entre lui et la Légion, au cas où les actions les plus destructrices des Légionnaires les mettraient à porte à faux.

Le concept de contagion Warp expliquerait également le phénomène par lequel l’intervention de la Légion s’avère souvent critique pour le sort de l’Imperium au sens large. Dans son dernier ouvrage, Le Tarot Symbiosis, Quadrimesta conclut que la contagion Warp confère au malade une grande capacité psychique, mêlant son corps et son esprit à la matière première du Chaos. Grâce à cela, la Légion est capable de lire le Tarot de l'Empereur avec un degré de précision étonnant, en exploitant l’immense prescience psychique du Maître de l’Humanité et en utilisant ses capacités pour lire l’avenir dans les marées tourbillonnantes du Warp. De cette façon, il sait toujours exactement quand et où il faut attaquer pour obtenir le meilleur résultat. Quadrimesta cite comme preuve l’Incursion de Calamitine, où l’intervention de la Légion des Damnés a permis au Technoprêtre Vidrillian d’échapper à l’attaque de La Purge sur les Marais des Tigres de Tharlan. Vidrillian a ensuite découvert le SCS sur un modulateur qui a sauvé des trillions de vies du virus biovitriol déployé dans le sous-secteur Calamitine par l’Apothicaire renégat Fabius Bile. L’étonnante capacité de la Légion à influencer les événements futurs a également été documentée dans la région tortueuse de l’espace connue sous le nom d’Higorian Helix. Lors d’un abordage par les Flibuztiers Orks connus sous le nom de Bone Dogz, une douzaine de Légionnaires ont sauvé la vie du Commissaire Fletchlack - un homme qui a plus tard évité une incursion démoniaque de masse par l’exécution précise du puissant Psyker Exegias.

La Légion est même apparue dans les docks astraux de Luna, libérant une Équipe d'Extermination de Salamanders des pièges à vacuum du clan renégat Draco. Cet acte a permis aux Space Marines d’intercepter une navette de transfert qui avait été piégée pour exploser lors de son atterrissage dans la Grande Autoarchive Terran. Si l’Autoarchive avait été perdue, l’Adeptus Administratum aurait subi un coup qui aurait compromis leurs machines logistiques à travers la galaxie, et aurait peut-être même empêché l’Imperium de coordonner ses actions militaires pendant la majeure partie d’un siècle. Des répercussions telles que celles-ci se répètent lors de chaque intervention flamboyante, signe certain que les actions de la Légion ne sont pas aléatoire, mais indispensable au destin de l’Humanité.

Bien qu’elle ait été démystifiée aussi souvent qu’elle a été adoptée par les ordres supérieurs de l’Adeptus Terra, la théorie de Quadrimesta a un point commun avec toutes les autres qui ont surgi à la suite de ces violentes interventions. Elle conclut que, bien que leur esprit et leur corps aient beaucoup souffert, l’honneur des Légionnaires est toujours intact, et leur intention est noble. En frappant fort aux points les plus cruciaux du destin, la Légion peut infliger le maximum de dégâts aux races Xenos et aux factions hérétiques qui pourraient nuire à l’Imperium. De cette façon, les Légionnaires sont enfermés dans un cycle de martyre perpétuel, menant une guerre sans fin contre les ennemis de l’Humanité, tout en étant incapables de laver leur propre nom de tout soupçon ou même de prendre un instant pour connaître la gratitude de ceux qu’ils ont sauvé. Anonyme, miracle inattendue et indéfectible, la Légion continue de se battre tout au long des âges, sans qu’on sache vraiment si ces membres sont des anges ou des démons - peut-être même que les Légionnaires eux-mêmes l’ignorent.

Malgré les spéculations qui se sont accumulées autour de la Légion des Damnés, le seul point de certitude reste son étrange habileté sur le champ de bataille. Partout où les Légionnaires apparaissent, le cours de la bataille tourne à un moment critique, faisant pencher la balance du destin en faveur de l’Imperium. Ils peuvent être en proie à la folie et à la morbidité, ils peuvent être touchés par les puissances du Chaos, ils peuvent même faire partie des rangs des morts-vivants légendaires, mais ils restent de fidèles serviteurs de l’Imperium, et peut-être que cela suffit.[6]

Une Légion Perdue

Malgré les événements étranges qui empêchent trop souvent de surveiller les Légionnaires, il existe dans les archives impériales des événements qui montrent indéniablement leur présence en tant que phénomènes récurrents. Chacune de ces apparitions a été minutieusement examinée par l’Ordo Chronos, bien qu’en vérité, leurs examens aient soulevé autant de questions qu’ils n’ont apporté de réponses.[7]

006.M40 - Le Pyrocataclysme de Vilidad Prime

Après avoir diffusé un message de terreur condamnant le manque de beauté de la population, les renégats du Flawless Host envahirent les mines d’adamantium de Vilidad Prime. Les 122e Destriers Imeldan, un régiment de vétérans de la Garde Impériale chargé de surveiller la dîme, tentèrent vaillamment de retenir les renégats. Des charges de nova modifiées furent fixées par le Flawless Host dans toutes les mines d’adamantium et les centres de population situés au-dessus. Bien que les Destriers survivants combattirent les Space Marines du Chaos à chaque étape, la grande majorité d’entre eux furent tués au combat, leurs persécuteurs affirmant que ces meurtres se justifiaient "pour le péché de médiocrité face à la vraie beauté".

Bien que les Destriers furent réduits à leur seuil mortis dans les trois premiers jours de combat, des rapports sur l’apparition d’étranges Space Marines dans les districts miniers surgirent encore et encore, chaque fois engageant le Flawless Host et le repoussant. Au début, les frappes furent si soudaines et si brutalement efficaces que les Destriers pensèrent avoir une réelle chance de survivre aux renégats. Lorsque le Seigneur du Chaos qui se désignait comme le Visionnaire se joignit au combat, une centaine de servantes démoniaques à ses côtés, la marée revient à nouveau, car une grande partie du nombre de Légionnaires fut bannie par les griffes voraces des Démons Slaaneshi. Les Légionnaires qui restaient devinrent des colonnes de feu brûlant, luttant avec une fureur qui les rendit tout aussi effrayants que les envahisseurs renégats. Au cours de ce que l’on appelle le Pyrocataclysme, le feu des Légionnaires s’avérait capable de brûler même la chair des Démons, et les entités Slaaneshi furent renvoyées en hurlant au royaume de leur maître.

Bien qu’il commit un certain nombre d’actes de malveillance pendant sa retraite, le Flawless Host s’est replié vers ses navires plutôt que de risquer la défiguration et la défaite. Au cours des combats, une douzaine de nouvelles coutures d’adamantium sont révélées par les tirs d’armes qui balafrent la surface de Vilidad Prime. La forge voisine de Lipitou Anville triple ainsi sa production de matériel de guerre, assurant que la majorité de ses travaux bénéficient aux Chapitres de l’Adeptus Astartes.[8]

343.M41 - Les Épées Reforgées

Lorsque la Flotte-Ruche Moloch a envahit la planète Ghodba, où étaient testés les armements, les Tyranides constatèrent que la planète avait une essence vicieuse qui lui était propre. Tout, des machines de guerre super-lourds non classifiés aux macrocanons était employé par les Technaugures qui supervisaient les défenses de la planète, avec des phalanges entières de Baneblades et de Shadowswords menant chaque charge contre les nombreuses bêtes de Moloch. Pourtant, bien que la surface de Ghodba fut bientôt recouverte de cadavres de Tyranides, les renforts ne pouvaient atteindre la planète avant plusieurs mois au mieux. La guerre d’usure commença à basculer en faveur des envahisseurs Xenos. Le dernier escadron de chars, les Épées de Ghodba, fut paralysé par des tirs soutenus de canons biologiques et rapidement envahi par d’innombrables Gaunts. Son équipage confia son âme à l’Empereur, prit ses Pistolets Laser et ses canons automatiques et se prépara à une dernière bataille. En ouvrant les écoutilles de leurs forteresses mobiles, les membres de l’équipage furent stupéfaits de voir des escouades de Space Marines en noir former un cordon autour de leurs chars, le martèlement incessant de leurs Bolts et les flammes vives de leurs armes lourdes repoussant les Hormagaunts qui les entouraient.

L’équipage avança, ses sauveurs maintenant le cordon autour d’eux alors qu’ils se battaient à travers trois miles de champ de bataille parsemé de cadavres pour atteindre un escadron de Doomhammers, dont l’équipage avait été tué par les attaques de Lictors. Les bêtes meurtrières caméléones ayant été déchiquetées par des volées précises de leur escorte de Légionnaires, l’équipage se familiarisant rapidement avec les armes des Doomhammers et rejoint le combat. L’introduction de trois autres chars super-lourds et de près d’une centaine de Légionnaires fit pencher la balance du côté de l’Imperium. L’essaim envahisseur fut brisé, dispersé et chassé jusqu’à l’extinction, obligeant le reste de la Flotte-Ruche Moloch à chercher une autre proie ailleurs.[9]

852.M41 - Le Destin d'Idharae

La Légion des Damnés est venu en aide au Chapitre des Invaders alors qu’il menait une attaque dévastatrice sur le Vaisseau-Monde d’Idharae. Constatant que leurs Bolts enflammés faisaient peu de mal à l’Avatar enragé au cœur de la bataille, la Légion fit exploser le grand dôme sous lequel elle se battait. Elle disparut une fois de plus alors que les défenseurs Asuryanis et le seul membre survivant de la force des Invaders qui y combattaient encore furent projetés dans le vide. Idharae est laissé en ruine et abandonné.[10]

922.M41 - Le Grand Bastion d'Andraxas

Le Maître Archiviste Tigurius dirige une Force de Frappe d’Ultramarines pour sauver une délégation de Technoprêtres de l’invasion d’Andraxas par les Orks. Dans l’immense forteresse connue sous le nom de Grand Bastion, les Technoprêtres de l’Adeptus Mechanicus avaient mis au jour une source qui portait les codes de reconnaissance de nul autre que Malcador le Sigillite. Les Ultramarines frappèrent avec une précision extrême et une grande fureur, pour découvrir que les forces Peaux-Vertes sur Andraxas possédaient une totale suprématie aérienne leur permettant d’envoyer une quantité vertigineuse de renforts au Grand Bastion. Étant donné que le bastion était la seule partie de la planète qui n’avait pas encore été soumise, les Orks ont afflué au combat en nombre impossible. Tigurius et ses hommes étaient à cinquante contre un, et étaient sur le point de confier leur âme à l’Empereur quand l’air miroitant et la Légion des Damnés fit irruption dans l’espace réel. Le massacre qui s’en suivit n’était rien de moins qu’inspirant. Des volées de Bolts de Bolter enflammés firent sauter les Orks jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que des morceaux de sang sur les murs et dans les ravins. Tigurius renouvela son attaque, mais constata que le moral des envahisseurs Xenos avait été dévasté par cette frappe soudaine et inexplicable. Le Grand Bastion fut sécurisé et servit de base pour l’évacuation ultérieure. La source récupérée par la Force de Frappe fut examinée par le Mechanicus puis par Tigurius lui-même, ce qui permit de découvrir des secrets sur la construction du Trône d'Or et de mieux comprendre le sacrifice que Son maître a fait au nom de l’Imperium. Il est toujours entre les mains du Maître Archiviste à ce jour.[11]

967.M41 - Un Prix Refusé

Les Drukharis de la Kabale du Cœur Noir firent irruption depuis la Toile pour lancer un raid dans l’espace réel sur la population malheureuse de Thersuis. Ce raid fut puissant et bien financé, et mit en scène la crème de l’élite combattante de Commorragh, dont l’illustre reine du massacre, Lelith Hesperax. Les défenseurs de la planète avaient peu de chance et plusieurs milliers d’humains furent capturés dans les heures qui suivirent le début du raid. Pourtant, les Drukharis avaient une plus grande proie en tête.

Une importante flotte des Black Templars se réarmait à proximité du système Thersius et répondit rapidement aux appels à l’aide de la planète. Dirigés par nul autre que le Haut Sénéchal Helbrecht, les Black Templars engagèrent bientôt les forces Xenos avec toute leur fureur réputée, mais ce faisant, ils tombèrent dans un piège astucieusement conçu. À la recherche d’un digne adversaire pour affronter ses champions gladiateurs dans les arènes de Commorragh, Asdrubæl Vect avait organisé tout le raid en coulisses pour attirer les Black Templars et capturer Helbrecht. Alors que le Haut Sénéchal livrait bataille, Lelith Hesperax dirigea la force de frappe chargée de l’enlever. Bien qu’il ait repoussé dans le sang les esclavagistes Drukharis, Helbrecht fut finalement terrassé par les compétences mercurielles de la reine des gladiateurs de Commorragh. Pourtant, alors même que la constitution surhumaine d’Helbrecht succombait aux lames diaboliquement envenimées de sa future ravisseuse, sa dernière vision avant qu’il ne sombre dans l’inconscience fut celle de la mort et du feu, et les derniers sons qu’il entendit furent des flammes rugissantes et des cris extraterrestres.

Une fois remis, Helbrecht fut informé par ses Frères d’Épées qu’il avait sauvé par une confrérie fantomatique, arrivée de nulle part pour chasser les Drukharis du champ de bataille. Même les lames de Lelith Hesperax n’avaient pu trouver aucun contact sur les formes spectrales des sauveurs d’Helbrecht, et elle avait été forcée de battre en retraite sans son prix afin de ne pas partager le sort de ses alliés qui furent massacrés par la Légion des Damnés.[12]

996.M41 - Le Cholercauste

On découvrit que la Croisade de Sang du Cholercauste était en route vers l’Ancienne Terra, en suivant le chemin erratique de la comète Keeler. La 5e Compagnie du Chapitre Space Marine des Excoriators intercepta le Cholercauste dans le monde cimetière de Certus Minor, et la Légion des Damnés fut aperçue venant au secours des Excoriators dans un effort pour sauver la population locale. Le Cholercauste fut non seulement arrêté, mais aussi détruit. La Légion des Damnés disparu de la zone de combat aussi mystérieusement qu’elle était apparue. Tous les Excoriators, à l’exception de leur célèbre vainqueur de la Fête des Lames, le Capitaine-Corpus Zachariach Kersh, furent perdus au combat. L’Ordo Obsoletus continue d’enquêter sur cette affaire.[13]

Les Démons crièrent et grognèrent, se pressant par en dessous en une vraie marée. Le Sergent Silas grinça des dents et tira dans le tas avec son Bolter, maudissant le sort qui l’avait laissé, lui et ses frères, à affronter seuls cette horreur. Leur Stormraven arriverait dans quelques minutes, pourtant en voyant la marée de scions du Warp sur le versant, le Sergent Raven Guard sut que le temps leur ferait défaut.

Entre les Space Marines et les Démons, l’air se mit à convulser. Tout sembla vaciller pendant un moment. Silas vit les couleurs s’estomper et les ombres danser bizarrement. Du feu jaillit de nulle part, et soudain, une escouade d’Adeptus Astartes drapés de flammes se tint sur la route des Démons. Silos regarda avec un respect mêlé d’effroi les silhouettes luisantes noir et os lever leurs armes et avancer vers l’ennemi. Son esprit fut ébranlé. Les légendaires damnés étaient réels.

Le tonnerre roula le long du versant tandis que la Légion des Damnés ouvrait le feu sur les Démons se ruant vers elle. Des corps surnaturels explosèrent, aspergeant des entrailles ectoplasmiques dans toutes les directions tandis que les bolts enflammés des Légionnaires frappaient. Les Démons firent jaillir un feu mutant en retour, mais les décharges semblaient traverser les Space Marines spectraux comme s’ils n’étaient pas là. D’autres tirs, et les Démons reculèrent, leur charge endiguée par les nouveaux arrivants. Recouvrant ses esprits, le Sergent Silos leva son Bolter et tira, en aboyant à ses frères de l’imiter. Ils n’allaient pas mourir en ce jour, finalement.

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Le Sombre Imperium

« Je n’avais jamais vu un combat aussi féroce que lorsque cet ost fantomatique tomba sur les Orks. Profitant de cette opportunité, je regroupai ma Compagnie pour lancer un nouvel assaut, mais nous ne rencontrâmes aucun difficulté, car les Orks avaient perdu tout esprit combatif. Nous réussîmes à reprendre le bastion sans subir une seule perte. De la sombre confrérie, il ne restait nulle trace. »
- Varro Tigurius.

À la fin du 41e Millénaire, la Légion des Damnés est apparu lors d’événements déterminants qui virent la galaxie changer de visage, menant des actions qui influencèrent la destinée de l’Imperium. Les apparitions de la Légion des Damnés semblent de plus s’accélérer alors que l’Humanité est au bord du gouffre…

La Bataille de Phalanx

Le Phalanx, le super-vaisseau que les Imperial Fists utilisent comme Forteresse-Monastère, était en orbite autour de Terra lorsque le Maître de Forge Shon’tu et ses alliés démoniaques émergèrent d’une brèche Warp dans le cœur du navire. La bataille éclata alors que les nouvelles recrues de la 3e Compagnie se battirent pour repousser les envahisseurs, provoquant des fusillades dans les couloirs mais ne parvenant pas à repousser l’assaut du Prince Démon Be'lakor. Shon’tu se dirigea vers les ponts d’artillerie, avec l’intention d’utiliser la puissance de feu du puissant vaisseau pour attaquer le palais de l’Empereur à la surface de Terra. N’ayant pas assez d’hommes pour l’arrêter, les Imperial Fists effectuèrent une translation d’urgence dans le Warp et la bataille continua alors que le Phalanx plongeait dans les marées hurlantes de l’Empyrée. Alors qu’il semblait que le vaisseau infesté allait être perdu, les ponts inférieurs furent soudainement inondés d’un feu spectral qui brûla les Démons qui se déversaient dans les couloirs. Lorsque le feu s’éteignit, un nombre sans précédent de membres de la Légion des Damnés se frayait un chemin à travers les couloirs de fer de la forteresse étoilée, exterminant impitoyablement les Démons qui avaient survécu à leur attaque initiale. Les Imperial Fists, prêts à se battre jusqu’au dernier homme si nécessaire, reprirent courage et lancèrent une contre-attaque fougueuse contre les forces de Shon’tu.[14]

Shon’tu fut finalement tué par les Imperial Fists et les Démons, pris en étau entre les Fils de Dorn et la Légion des Damnés, furent massacrés. Be’lakor fut grièvement blessé et se dématérialisa dans l’éther. La victoire fut acquise et Phalanx avait été sauvé. Mais les Légionnaires Damnés n’avaient pas disparu à la fin des combats, se tenant immobiles et en silence dans la Chambre des Tempêtes de Phalanx. Seul le commandant de Phalanx, le Capitaine Tor Garadon osa les approcher, constatant que la Légion des Damnés semblait attendre quelque chose. C’est lorsque les Archivistes interceptèrent un signal de détresse désespéré de Cadia, et que Garadon décida de venir en aide au Monde-Forteresse qui faisait face à la Treizième Croisade Noire, que le Sergent qui semblait commander la Légion des Damnés hocha la tête en guise d’approbation avant de s’évanouir…[15]

La Chute de Cadia

Durant les assauts des troupes d’Abaddon le Fléau contre Cadia durant la Treizième Croisade Noire, la Légion des Damnés se matérialisa sur les rempart de la forteresse cadienne assiégés de Kasr Kraf, surveillant depuis les remparts le champ de pylônes d’Elysion. Plus tard, la Légion des Damnés engagea le Fléau lui-même et ses Terminators lorsqu’il avança dans la catacombes menant jusqu’au Pylônes de Cadia dans le but de les détruire et ouvrir les portes de l’enfer dans le monde matériel. Mais la Légion disparue lorsque l’Archmagos Belisarius Cawl, alors en train d’étudier les constructions d’origines Xenos, les activa, ce qui les fit siphonner le Warp, condamnant les incantions des Damnés à disparaitre.[16]

Au Secours du Primarque

Revenu dans le monde des vivants après sa guérison par les pouvoirs d’Yvraine et la technologie de Belisarius Cawl, le Primarque des Ultramarines, Roboute Guilliman, mena la Croisade Terran alors que la galaxie était ravagée comme jamais par les tempêtes Warp. Capturé par les serviteurs des Dieux Sombres durant son périple et enfermé dans une sombre forteresse des Red Corsairs dans le Maelström, Guilliman et ses hommes se libérèrent grâce aux Arlequins Aeldaris et les Déchus commandés par Cypher. Guidé par les Xenos vers un portail menant dans la Toile afin de rallier le Système Sol, le Fils Vengeur et ses derniers guerriers furent pourchassés par les serviteurs du Chaos et les Démons. Guilliman dut une partie son salut que grâce à l’apparition de la Légion des Damnés qui défendit l’arrière de l’armée du Primarque, repoussant les Space Marines du Chaos et les Démons pour assurer sa voie de retraite. La Légion des Damnés fut néanmoins chassé par le Buveur de Sang Skarbrand, mais Guilliman rejoindra Terra et parviendra à guider l’Imperium face à la tempête qui commençait à naître.[17]

L'Heure des Damnés

La Treizième Croisade Noire d’Abaddon le Fléau est parvenu à détruire le Monde-Forteresse de Cadia, menant à la perte du réseau de Pylônes Cadiens qui avaient longtemps empêché l’Œil de la Terreur de s’étendre dans le monde matériel. Une déchirure Warp commença à s’étendre de façon exponentielle sur toute la largeur de la galaxie connue, coupant l’Imperium en deux : la Grande Faille. Les forces assiégées de l’Imperium se sont retrouvées de plus en plus submergées par les forces du Chaos et les hordes de Xenos, des secteurs entiers de l’Imperium perdant tout contact avec Terra, notamment l’Imperium Nihilus, la partie du domaine de l’Empereur coupée de l’Astronomican.

Mais…

Alors que les communications étaient coupées, que les voyages dans le Warp étaient impossibles, que tout espoir avait disparu, la Légion des Damnés apparut, que se soit sur Baal, Armageddon, Antagonis et des centaines d’autres planètes. Elle infligeait un châtiment terrible aux ennemis de l’Imperium avant de disparaître sans laisser de traces. L’heure des damnés avait sonné…[18]

La Dévastation de Baal

Lorsque le monde natal des Blood Angels, Baal, fut assailli par la Flotte-Ruche Tyranide Léviathan les fils de Sanguinius firent face à la plus grand bataille de leur histoire, celle qui déciderait de leur victoire ou de leur disparition. Au plus fort des combats, durant l’invasion de la Forteresse-Monastère du Chapitre, le Sanguinor apparu à la tête de la Légion des Damnés, repoussant les hordes Tyranides alors que Dante, le Maître de Chapitre des Blood Angels affrontait le Maître des Essaims, arrachant la victoire au dernier instant.[19]

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+++Rapport d’Incident post-mortem+++Fourni par l’Acolyte Dalagad Mecryst, Ordo Chronos+++ Analyse/Promotion/Exécution Recommandée+++[20]

En l’absence de l’Inquisiteur Mearghus lui-même, je voudrais soumettre mes observations personnelles sur le phénomène codifié comme la Légion des Damnés. Comme un grand nombre de ses confrères de l’Ordo, au cours de ses recherches, mon maître a enquêté sur une cabale de Psykers Asuryanis dont il pensait qu’elle possédait de grandes capacités de prescience. Bien qu’esclaves de leurs propres désirs égoïstes et de ceux de leur peuple, Iyanden, ces Psykers s’opposaient aux forces des Puissances de la Ruine et avaient, au cours de leurs croisades, rencontré des membres de la Sainte Inquisition de l’Empereur. Ayant déjà eu affaire à une clique de l’Ordo Malleus, les Psykers Xenos pensaient que nous aussi, nous cherchions à neutraliser ou à détruire les machinations du Chaos. Nous n’étions pas enclins à les détromper de cette notion. En nous autorisant à monter sur le pont ovoïde de leur navire, ils nous croyaient à leur merci, mais en fait, ils nous ont fait le cadeau le plus précieux de tous : l’information.

Pendant que nous observions et attendions à l’arrière du pont du vaisseau Asuryani, la question de l’Ocularis Terribus a été soulevée. Bien qu’ils aient parlé en allégorie et en métaphore, un homme bien versé dans le mythe peut rassembler les éléments nécessaires pour déchiffrer un langage aussi voilé - pour la plupart. Ils ont laissé entendre que l’Œil n’était pas seulement le refuge du traître et de l’hérétique, mais aussi la cicatrice de naissance de l’une des Puissances Ruineuses - et que la cicatrice se fendrait, s’ouvrant largement pour permettre à la matière première du Chaos de se répandre. C’est ce qu’ils cherchaient à éviter à tout prix.

À ce moment, un des Psykers Asuryanis a sorti une série de talismans runiques d’une poche sur son flanc qui semblait être faite de cuir de peau humaine. Cachant ma répulsion, j’ai regardé le sorcier Asuryani déplacer les runes et les laisser tourner autour de lui à la manière des planètes en orbite autour d’un corps céleste. C’était une démonstration subtile et impressionnante de dextérité psychique, mais la maîtrise de la télékinésie par l’Asuryani devait être incomplète, car l’une des formes runiques commença à brûler et à devenir noire. Le sorcier cessa ses divinations et, après avoir remis ses runes dans sa pochette immonde, retira son casque. Pâle et dessiné, il informa ses compagnons que le Monde-Forge d’Olvastis - le Xenos cracha le mot comme s’il était toxique - devait être réduit en poussière, de peur qu’il ne soit utilisé par inadvertance pour approvisionner les armadas des légions du Chaos. Ce faisant, ils paralyseraient tout un système, mais c’était un coût qu’il fallait assumer.

À ce moment-là, l’air autour du pont se réchauffa. Un moment plus tard, une escouade de Space Marines lourdement armés se manifesta par téléportation, ce qui était théoriquement impossible, car l’Inquisiteur Mearghus avait déjà constaté la présence d’un champ de brouillage de translocalisation. Les Astartes étaient vêtus d’une Armure Énergétique Noire, ornée d’images de crânes, de cages thoraciques, de phalanges et de divers autres os. Dès leur apparition, ils ont ouvert le feu sur les Asuryanis avec une impressionnante panoplie d’Armes à Flammes. J’ai remarqué que l’odeur caractéristique des produits pétrochimiques - en fait de tout combustible - était totalement absente.

Les flammes ont néanmoins été efficaces, et une grande partie du personnel du commandement des Xenos fut réduite en cendres. Peut-être deux douzaines de leurs Asuryanis se lancèrent dans l’action avec un degré de dextérité impressionnant, leur chef à la crête haute dansant au-dessus des flammes en enjambant les épaulières et les casques des Space Marines qui étaient apparus. J’ai moi-même ouvert le feu avec mon Arme Digitale - un cadeau d’un armurier Jokaero de ma connaissance que les Asuryanis, dans leur arrogance, avaient négligé. Avec mon attention fixée sur les guerriers Asuryanis qui tentaient de mettre fin à ma vie, j’avoue que je n’ai plus vu les actions de la Légion, bien que l’odeur de la chair brûlée des Xenos et la dispersion des cadavres laissés dans leur sillage attestent d’un nombre élevé de morts.

Après avoir tué mes assaillants, j’ai évalué mon environnement pour trouver mon maître gisant sans tête à la base du trône de commandement. Tous les membres du commandement Asuryani étaient morts, et parmi eux, les restes démembrés de nombreux Légionnaires. Puis, alors que je les regardais, les guerriers en armure noire ont étincelé et ont disparu de ma vision - tout comme les cadavres de ceux qui étaient tombés. Mon Servocrâne a sonné le verrouillage de téléportation de notre navire, car, par accident ou par dessein, les Légionnaires avaient fait sauter la console Xenos qui générait le champ de brouillage de translocalisation. Les restes de notre équipe se sont téléportés juste au moment où les portes de la passerelle de commandement s’ouvraient pour révéler d’autres guerriers Asuryanis.

En attaquant aussi soudainement et efficacement qu’elle l’a fait, la Légion des Damnés a non seulement sauvé nos vies, mais aussi celles de chaque âme du système Olvastis. Je soutiens que leur invocation n’a pas été déclenchée par notre présence, mais par le fait même qu’ils se sont plongés dans le flux temporel que le sorcier Xenos avait souhaité pour guider son peuple vers la sécurité. Je crois que la Légion est l’écho d’un avenir alternatif, sans doute envoyé pour s’assurer que le cours du destin est orienté en faveur de l’Humanité. Je dois y croire, trouver des alliés dans cette idée, car l’alternative est trop terrible à envisager.

+++Fin du Rapport d’Incident+++

Sources

Pensée du Jour : « Ceux qui embrassent les Ténèbres deviennent les esclaves du désespoir. »
  • Codex : Legion of the Damned, V6
  • Codex Adeptus Astartes Space Marines, V7
  • Codex Space Marines, V6
  • Warhammer 40K - Livre de Règles, V8
  • Gathering Storm - Livre I : La Chute de Cadia, produit par le design studio Games Workshop, 2017
  • Gathering Storm - Livre III : L'Avènement du Primarch, produit par le design studio Games Workshop, 2017
  • HALEY GUY, La Dévastation de Baal, Black Library, 2017
  1. Codex : Legion of the Damned, V6, Saviours From Beyond (traduit de l'anglais par Guilhem)
  2. Codex : Legion of the Damned, V6, The Legion of the Damned (traduit de l'anglais par Guilhem)
  3. Codex : Legion of the Damned, V6, Saviours From Beyond (traduit de l'anglais par Guilhem)
  4. Codex : Legion of the Damned, V6, Defininig the Ethereal (traduit de l'anglais par Guilhem)
  5. Codex : Legion of the Damned, V6, The Hunt For the Truth (traduit de l'anglais par Guilhem)
  6. Codex : Legion of the Damned, V6, Martyrs Beyond Death (traduit de l'anglais par Guilhem)
  7. Codex : Legion of the Damned, V6, A Legion Lost (traduit de l'anglais par Guilhem)
  8. Codex : Legion of the Damned, V6, A Legion Lost - 006.M40 - The Pyrocataclysm of Vilidad Prime (traduit de l'anglais par Guilhem)
  9. Codex : Legion of the Damned, V6, A Legion Lost - 006.M40 - 343.M41 - The Swords Reforged (traduit de l'anglais par Guilhem)
  10. Codex : Legion of the Damned, V6, A Legion Lost - 006.M40 - 852.M41 - The Doom of Idharae (traduit de l'anglais par Guilhem)
  11. Codex : Legion of the Damned, V6, A Legion Lost - 922.M41 - The Great Bastion of Andraxas (traduit de l'anglais par Guilhem)
  12. Codex : Legion of the Damned, V6, A Legion Lost - 967.M41 - A Prize Denied (traduit de l'anglais par Guilhem)
  13. Codex : Legion of the Damned, V6, A Legion Lost - 996.M41 - The Cholercaust (traduit de l'anglais par Guilhem)
  14. Codex : Legion of the Damned, V6, 999.M41 - Battle for the Phalanx (traduit de l'anglais par Guilhem)
  15. Information issues de Gathering Storm - Livre I : La Chute de Cadia - Le Destin de Phalanx et résumées par Guilhem.
  16. Information issues de Gathering Storm - Livre I : La Chute de Cadia - Le Clairon de la Vérité - La Colère d'Abaddon et résumées par Guilhem.
  17. Information issues de L'Avènement du Primarque - Guerre Démoniaque et résumées par Guilhem.
  18. Information issues de Warhammer 40K - Livre de Règles, V8 : Le Sombre Imperium - La Noctis Aeterna - La Défense de Terra - La Porte est Brisée - L'Heure des Damnés et résumées par Guilhem.
  19. Informations issues de La Dévastation de Baal, Chapitre Vingt-Huit - L’Ange et le Prince de HALEY GUY, Black Library, 2017 et résumées par Guilhem.
  20. Codex : Legion of the Damned, V6, Saviours From Beyond (traduit de l'anglais par Guilhem)