Génovore

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Les Génovores sont des combattants à la férocité légendaire, dotés de réflexes foudroyants et de terribles serres capables de déchirer l’adamantium.

L’Imperium rencontra pour la première fois les Génovores sur les lunes d’Ymgarl, bien avant de détecter l’approche des Flottes-Ruches. On ne découvrit que plus tard que les Génovores étaient les éclaireurs de la ruche, chargés de repérer et d’affaiblir les mondes-proies potentiels en les infiltrant. Les Génovores se répandent peu à peu dans la galaxie, plaçant des milliers de mondes sous la menace de la race Tyranide. Ce sont les précurseurs insidieux d’une invasion massive ultérieure, aussi leur éradication systématique est-elle d’une importance capitale pour la survie de l’Imperium.

  • Infiltration : Les Génovores sont intelligents et capables de se déplacer très discrètement. Ils saisiront la moindre opportunité de se rapprocher de leur proie avant de se jeter sauvagement au combat.
  • Regard Hypnothique : Les yeux du Génovore luisent étrangement tandis qu’il pose son regard sur sa victime, sa domination mentale la mettant en état de transe afin de réaliser l’implantation du gène à loisir.
  • Lien Télépathique : Les Génovores possèdent leur propre lien télépathique qui leur permet d’opérer seuls loin de l’influence de l’Esprit-Ruche.


Caractéristiques Physiques

Étant le premier organisme Tyranide à avoir été découvert par l’Imperium, les Génovores représentent l’une des espèces composant les armées des Flottes-Ruches sur lesquelles le plus d’informations a pu être accumulée. Jusqu’à présent, la majorité de ceux qui ont été rencontrés présentait des comportements et une physiologie très similaires, mais certains spécimens disposent de Biomorphes évolutifs prouvant de façon catégorique que leur espèce ne se conforme pas à un modèle biologique strict. L’une de leurs facultés les plus étranges, à laquelle ils doivent leur nom, est cette capacité à assimiler le patrimoine génétique de leurs hôtes.

À l’image des autres organismes Tyranides, les Génovores se caractérisent par leurs six membres, un crâne bulbeux et une épaisse carapace striée. Ce sont des bipèdes capables de se déplacer à des vitesses fulgurantes grâce à leurs solides pattes griffues à articulations multiples. D’une extrême agilité, leurs corps n’en sont pas moins robustes et durables : leur buste est protégé par un exosquelette si dur qu’il peut dévier les balles. Les deux paires de membres antérieurs sont distinctes, la plus proéminente est achevée par des griffes acérées ou des serres semblables à des lames aiguisées capables de transpercer une Armure Tactique Dreadnought (réf.MGP.Macragge.1èreComp.gv), tandis que l’autre possède des mains crochues permettant de manipuler des objets, de grimper ou encore de se servir d’instruments technologiques simples comme les cadrans digitaux ; cette dextérité ne les empêchant pas de démembrer une victime ou d’éventrer une armure légère. Le nombre de doigts des mains dépend de l’organisme parent dont est issu le Génovore, mais quoi qu’il en soit, ils sont suffisamment crochus pour éviscérer leurs adversaires. Les Génovores possèdent également une queue épaisse et musculeuse qui semble vestigielle, mais celle-ci joue probablement un rôle dans l’excellent sens de l’équilibre dont ils font tous preuve, sans exception, permettant à la créature de courir à toute vitesse parmi les piles de gravats pour atteindre l’ennemi.

La couleur d’un Génovore varie selon la Flotte-Ruche dont il est originaire, et peut aller d’un blanc pâle au noir de jais, mais il semble que la pigmentation la plus répandue soit une sorte de bleu-indigo. De tels Génovores ont en effet été rencontrés dans de nombreux Space Hulks et il est probable qu’il s’agisse d’une variété nomade uniquement conçue afin de contaminer de nouveaux organismes.

La boîte crânienne des Génovores est typiquement globuleuse et abrite un cerveau disproportionné pour des créatures de cette taille. Leur gueule est dotée de dents acérées faites pour déchirer ou arracher : à l’instar de tous les autres Tyranides, ils ne possèdent que des incisives et aucune molaire. C’est à l’intérieur même de leur gueule que se trouve l’ovipositeur, l’organe de reproduction que les Génovores utilisent pour implanter leur semence dans leur hôte. Il s’agit en fait d’une proboscide épaisse et flexible se terminant par une pointe aussi dure que le diamant, capable de transpercer les os avec facilité. La gorge des Génovores est pourvue de muscles permettant de propulser l’ovipositeur à une vitesse et une force incroyables.

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La carapace et la densité du squelette sont proportionnelles à la masse corporelle, c’est pourquoi un Génovore dont l’hôte était de nature orkoïde se révèle généralement plus résistant qu’un autre issu du patrimoine génétique d’un Aeldari. La résistance de leur tissu musculaire fibreux peut être comparée à celle d’un gilet pare-balles impérial standard. Ces caractéristiques confèrent aux Génovores une protection considérable qui, combinée à leur exceptionnelle vitalité, peut leur permettre de lancer un assaut à travers une volée de tirs de fusil laser avec de bonnes chances de survie. Les Génovores possèdent un système circulatoire ouvert permettant à l’hémolymphe d’irriguer les espaces intercellulaires. Ce complexe sanguin abrite d’innombrables phagocytes qui, selon les études des Magos Biologis de New Hallefuss, facilitent la digestion. Leur organisme confère également aux Génovores la capacité à se nourrir du produit final extrêmement nutritif des invasions Tyranides. Des investigations plus poussées ont montré que les cellules phagocytes ont une double finalité, car elles agissent également comme le font les fibrinogènes du système sanguin humain, en faisant se coaguler les fluides qui coulent des blessures subies par les Génovores (réf.MBf1277.anticoagulanthellfire.gv).

Des organismes qui leur ont servi d’hôte, les Génovores héritent souvent d’organes qui ne leur sont d’aucune utilité, comme des systèmes respiratoire et circulatoire redondants, ainsi qu’un appareil digestif atrophié. Il arrive même que certains spécimens possèdent un estomac complet mais absolument sans intérêt étant donnée l’efficacité des phagocytes. L’ensemble de ces organes superflus permet aux Génovores de subir des blessures considérables et de rester néanmoins en vie. Les régiments de la Garde Impériale s’apprêtant à affronter de telles créatures ont pour consigne de diriger leurs tirs sur le torse ou l’abdomen, car même privées de certains de leurs membres, elles restent des adversaires redoutables.

Grâce à la Draco Legion de l’Adeptus Astartes, plusieurs spécimens ont pu être capturés vivants. Il a donc été démontré que les Génovores ressentent la douleur et présentent une certaine aversion à son application, ce qui peut conduire à les rendre extrêmement agressifs ou bien à les soumettre temporairement. Ces créatures font également preuve d’une impressionnante résistance au froid leur permettant de survivre dans l’espace, cachées au fond des Space Hulks qu’elles infestent. Il a même été prouvé qu’elles pouvaient survivre un certain temps dans le vide. Afin de mener leur tâche à terme, les Génovores possèdent une certaine longévité et peuvent rester de longs mois sans se nourrir. Ils sont capables de ralentir volontairement leur métabolisme en entrant dans un état de torpeur, ce qui leur permet de traverser les inévitables périodes d’inactivité et de privations jusqu’à ce qu’une nouvelle proie se présente.

Monde Natal

Comme les Génovores ont été les premiers Tyranides à être rencontrés, on a d’abord cru que leur monde natal n’était autre que les lunes d’Ymgarl sur lesquelles ils furent découverts. La description qui fut faite d’eux, celle du Sergent Justus Miale, présentait des créatures agressives et bipèdes dotées de six membres dont deux terminés par de redoutables griffes. Il était également fait mention d’une longue queue musclée, d’un corps robuste et sinueux, ainsi que d’une face munie d’organes sensoriels et d’une gueule circulaire garnie de dents acérées tournées vers l’intérieur. L’ovipositeur était lui aussi déjà mentionné.

Après l’application de l’Exterminatus, des recherches archéologiques ont été menées sur les surfaces à présent désolées des lunes d’Ymgarl. Elles ont permis de mettre à jour les fossiles des Csith, des organismes imposants apparentés à des sangsues, qui pourraient avoir été les hôtes de prédilection des Génovores en ces lieux, ce qui expliquerait les différences physiologiques constatées. À l’origine, les Génovores ont donc été considérés comme une forme de vie indigène, et bien qu’ils s’étaient montrés dangereux, ils ne furent pas catalogués parmi les races pouvant menacer l’Imperium. Nous savons à présent qu’il n’en va pas ainsi, car d’autres Génovores ont été découverts en de nombreuses occasions dans la majorité des Segmentums, bien souvent à bord de Space Hulks à la dérive. Il faut également mentionner l’invasion du sud-est galactique par la Flotte-Ruche Béhémoth, dont le point culminant fut la Bataille de Macragge, où des armées de Génovores furent lancées à l’assaut et submergèrent par leur nombre et leur férocité les positions les mieux défendues.

Menée par l’Inquisiteur Kryptmann, l’investigation qui suivit révéla que les Génovores sont un organisme opérant en avant-garde, et qu’ils ne sont que les précurseurs d’une attaque Tyranide massive. Ceci explique leur présence à bord des Space Hulks, d’immenses conglomérats de débris et d’épaves de vaisseaux spatiaux dérivant à travers le Warp et refaisant périodiquement surface dans l’univers matériel. La plupart des Space Hulks sont vides et sans intérêt, mais certains peuvent contenir des machineries rares et archaïques datant du Moyen-Âge Technologique. De telles reliques sont inestimables et aucun risque n’est trop élevé pour tenter de les récupérer, il est donc courant que des explorateurs, chasseurs de trésors et autres pionniers abordent un Space Hulk dans l’espoir d’y découvrir des merveilles. Malheureusement, ils tombent la plupart du temps sur des essaims de Génovores qui les contaminent avant de les laisser retourner vers les mondes civilisés. C’est ainsi que ces monstruosités disséminent leur menace à travers la galaxie.

Premier Contact

Les Génovores sont les organismes d’avant-garde des Flottes-Ruches. Premiers Tyranides découverts par l’Imperium, leur véritable nature est dissimulée sous une multitude de légendes. Selon les mondes impériaux, ils sont appelés Diables-Ravisseurs, Cauchemars des Cavernes, voire Changelins Griffus. Toutes les interprétations concevables du Fléau Génovore sur le domaine de l’Humanité ont été attestées, mais même les histoires les plus invraisemblables ne rendent pas justice à l’horrible vérité que cachent ces créatures et les cycles de damnation qu’elles propagent. Ces bêtes ont été rencontrées sur de nombreux Space Hulks, en particulier le Sin of Damnation, mais également sur les lunes d’Ymgarl, que l’on pensait le foyer d’une variation à gueule tentaculaire de la xénoforme.

+++ EXTRAIT +++


La base de recherche lunaire de Trojan ne donnait plus de signe de vie depuis deux jours, et comme d’habitude, j’ai tiré le mauvais numéro : mes hommes et moi avons reçu l’ordre de nous rendre sur place le plus vite possible étant donné les circonstances, mais je dois reconnaître qu’on est arrivés trop tard. Anders avait l’habitude de nous faire parvenir ses rapports a heure fixe, et le fait que nous n’ayons rien reçu depuis si longtemps était pour le moins inquiétant. On s’est donc équipés de toutes les armes que nous pouvions transporter.

Avant de quitter la navette, nous avons essayé d’établir le contact à l’aide de communicateurs à courte portée, mais sans succès. Le soldat Atrai n’arrêtait pas de nous répéter qu’ils étaient simplement partis sans permission, chassés de ce trou perdu par l’ennui et ces maudites sangsues de Csith. Pour ma part, j’étais moins optimiste, c’est pourquoi mon Fusil Laser était prêt lorsque la première créature est apparue.

Un Xenos sinueux, doté de plusieurs membres et possédant des tentacules à la place du visage a surgi de l’ombre pour nous foncer dessus en sifflant. Il se déplaçait si vite que j’ai instantanément réalisé que je n’avais droit qu’à un seul tir. Par bonheur, ça a été le bon et la créature s’est effondrée, donnant le temps à mes hommes de la brûler au lance-flammes avant qu’elle ne se relève.

Nous l’avons embarquée… Elle était plus imposante qu’un homme et possédait six pattes comme les insectes. Son exosquelette recouvrait une carapace de cuir humide, et des filets de mucus coulaient de ce qui lui servait de bouche. C’était le plus horrible fils de Grox que j’avais jamais vu. Tandis que nous transportions ce monstre dans la navette, il s’est réveillé et a éviscéré de ses griffes le soldat Horast. Nous l’avons lâché avant de prendre la fuite, tandis que cet abruti de Gulao arrosait de prométhéum un spécimen que les gars du labo auraient trouvé des plus précieux si nous ne l’avions pas abîmé. Je me suis assuré qu’il ne recommencerait pas.

La station de recherche était déserte, et ce n’est que dans le réfectoire que nous avons trouvé des traces de combat. Une barricade avait été érigée derrière la porte du fond, mais quelque chose l’avait pulvérisée. C’est là que nous avons retrouvé le corps de Sigsman. Il s’était pendu à un tuyau avec sa propre ceinture. Plusieurs des soldats ont commencé à montrer des signes d’inquiétude, mais comme Gualo avait gâché notre première prise, nous n’avions d’autre choix que de nous enfoncer dans le réseau de tunnels.

Nous sommes rapidement tombés sur Anders, qui était planté là, immobile. Il avait le regard perdu dans l’obscurité du tunnel. Comme il ne répondait pas, je l’ai secoué, peut être un peu trop fort. Son regard absent semblait ne pas nous reconnaître, et ses yeux étaient entourés de disques de chair décolorée.

C’est alors que j’ai entendu quelque chose bouger derrière nous. Toute l’escouade s’était rassemblée autour d’Anders pour savoir ce qui lui était arrivé, et le second Xenos n’a pas eu de difficulté à régler son compte au soldat Hadie, qui poussé un terrible hurlement lorsqu’une pince dotée de trois griffes lui a broyé le cou.

Gualo s’est retourné pour se retrouver nez à nez avec une face grouillant de tentacules qui se sont enroulés autour de sa tête. Nous avons tiré sur la créature qui, secouée de spasmes, a relâche Gualo, dont le torse était perforé d’une douzaine de blessures d’où suintait un liquide bizarre. Mais à mon grand étonnement, bien qu’il avait été secoué, Gualo était encore en vie.

Nous en avions assez vu. J’ai donné l’ordre d’évacuer les lieux, d’autant que nous avions notre spécimen, bel et bien mort cette fois, ainsi qu’Anders. Inutile de dire que nous nous sommes dirigés droit vers la navette et que nous avons décollé immédiatement.

Je recommande des investigations plus poussées en dépit du fait que notre quarantaine n’ait révélé aucune contamination.

J’ai toujours cette impression étrange…


+++ FIN DE L’EXTRAIT +++

Capacités Martiales

Les Génovores ne se fient pas uniquement à leur vitesse ou à leurs griffes pour battre leurs ennemis. Ils sont pourvus d’une intelligence considérable, comparable à celle du Lupus Fenrisii, qu’ils mettent à profit pour manigancer des attaques furtives et coordonnées. Il a été avancé qu’ils sont capables d’échanger des messages télépathiques, étant donné qu’aucune autre forme de communication n’a jamais été observée. Cette "intelligence de groupe" peut être assimilée par sa nature à l’Esprit-Ruche, mais à une échelle infiniment plus petite.

Les essaims de Génovores semblent en mesure d’opérer indépendamment, même à des années-lumière de l’influence synaptique des créatures de taille supérieure. L’essentiel des informations dont l’Imperium dispose concernant les méthodes de combat des Génovores provient de la Première Compagnie des Blood Angels. Ces derniers ont lancé de nombreuses expéditions dans les profondeurs de Space Hulks, parmi lesquels le Spawn of Execration, le Charybdis, l’Immeasurable Hatred, le Sin of Damnation et le Harbinger of Despair. Le Capitaine Lorenzo, décoré de l’Étoile de Sang pour ses succès en tant que chef des opérations dans deux des Space Hulks précédemment mentionnés, a rédigé des rapports très intéressants sur les tactiques employées par ces Xenos.

Les Génovores n’entrent pas en léthargie tant qu’ils ne se sont pas complètement familiarisés avec leur environnement, ce qui inclut la connaissance parfaite des réseaux de ventilation, des égouts et autres canalisations longeant les couloirs des Space Hulks. Ceux-ci leur permettent de tendre des embuscades, d’encercler les ennemis et de se rapprocher très vite de leurs victimes sans qu’elles aient l’opportunité d’utiliser des armes à longue portée. Une fois le combat engagé, les Génovores se servent de leurs pinces afin de démembrer leurs adversaires : les trois pointes situées à l’extrémité de leurs membres supérieurs sont particulièrement tranchantes et résistantes, capables d’éventrer des cloisons et les plus solides des armures. Ces armes naturelles, combinées à la force que leur confère leur musculature surdéveloppée, permettent aux Génovores d’ouvrir le blindage d’une Chimère pour massacrer les troupes se trouvant à l’intérieur. Seuls des soldats très lourdement équipés, bien entraînés et spécialement formés pour combattre les Tyranides peuvent espérer survivre à un assaut de Génovores.

Bien que les pinces soient l’arme habituelle des Génovores, certaines variations xénomorphiques ont été recensées à travers la galaxie. De longues griffes tranchantes peuvent remplacer les pinces classiques, et on a même trouvé dans des Space Hulks infestés par les Orks des spécimens dotés de carapaces surdéveloppées. En 234921.M41, un Génovore doté de sacs à toxines contenant un poison organique virulent a même été capturé. Certains sont également capables de propulser de solides tentacules barbelés avec lesquels ils immobilisent leurs victimes avant de les achever. Ces "crochets de chair", éjectés depuis la cage thoracique grâce à un spasme des muscles intercostaux, peuvent également aider ces créatures à escalader des murs ou toute autre surface verticale. De telles variations morphologiques sont certainement en partie issues des caractéristiques de l’espèce hôte, et en partie le fruit des manipulations génétiques de l’Esprit-Ruche dans sa quête éternelle de l’ultime organisme de guerre.

Technologie

Les Génovores ont évolué jusqu’à constituer une espèce d’assaut aboutie. Bien qu’aucun spécimen ne soit équipé des armes biologiques typiques des Tyranides, ce sont comme toutes les autres créatures des Flottes-Ruches des êtres purement biologiques dont l’équipement naturel (comme les crochets mentionnés plus haut) compense largement l’absence d’armement conventionnel.

Niveau de Menace et Politique Impériale

L’Imperium ne sous-estime plus la menace que représentent les Génovores, dont l’extermination fait partie des plus grandes priorités. Si le moindre Génovore, ou même un organisme portant leur semence atteint un monde habité, il est en mesure de contaminer la population en un temps record, répandant une importante corruption génétique (réf.MD346.Coratinorum.int.qv). Il en résulte généralement la création de coteries d’esclaves hybrides capables de déclencher des rébellions majeures. Lorsque leur nombre a atteint une taille significative, les résonances psychiques collectives des membres de la secte traversent le Warp pour guider le reste de la Flotte-Ruche. C’est ainsi que les Génovores s’assurent que leurs congénères mettront le cap vers des régions riches en biomasse et en proies potentielles. Lorsqu’une planète n’est pas beaucoup peuplée, la Secte Génovore ne parvient pas à se développer suffisamment pour attirer la Flotte-Ruche, qui ainsi ne risque pas de dépenser son énergie à se nourrir de systèmes désolés ou ayant une faible densité de population.

En répandant leur fléau en secret, ces créatures multiplient la menace qu’elles posent à la manière d’un virus. L’efficacité de cette méthode est indiscutable, étant donné que des Génovores ont été recensés aux quatre coins de la galaxie. Un seul Génovore, emmené involontairement à travers les étoiles par un pilote qui atterri sur un monde fertile, peut engendrer assez d’êtres infectés pour s’emparer de ce monde à partir des strates inférieures de sa société. L’Imperium a depuis longtemps réalisé que la destruction des Génovores est de la plus haute importance, car elle permet de prévenir l’attaque d’une Flotte-Ruche. Les Space Hulks sont donc systématiquement abordés par des escouades de Terminators Space Marines dont la mission est d’éradiquer la moindre trace de Génovores. Les Hauts Seigneurs de Terra ont signé vingt-deux décrets sans précédent ordonnant l’extermination de ces créatures et autorisant l’usage des méthodes les plus extrêmes. En d’autres termes, l’Exterminatus, qui permet d’annihiler tout signe de vie sur une planète grâce à l’usage de torpilles Cyclone, est considéré comme étant la seule méthode véritablement efficace. Confronté à la menace Tyranide, l’Imperium n’hésite pas à employer ce fléau apocalyptique : toute rumeur, même sans fondement, mérite des investigations poussées, et la moindre confirmation débouche invariablement sur ce traitement. En 345087.M39, le Chapitre des Salamanders employa finalement cette méthode drastique pour purifier les lunes d’Ymgarl, mais des centaines d’autres mondes avaient déjà été infectées. De tels désastres potentiels guettent l’Imperium par centaines. L’infestation se répand encore davantage depuis l’ouverture de la Grande Faille, car les innombrables vaisseaux de réfugiés sont un vecteur rêvé pour les bêtes Xenos.

Lorsqu’une invasion Tyranide s’annonce, les forces militaires de plusieurs Segmentums sont mobilisées afin de tenter de la repousser. Ce n’est qu’au prix d’une dévotion à toute épreuve et du sacrifice de leur vie que les troupes impériales peuvent espérer stopper l’avance d’une Flotte-Ruche. Il est absolument impossible d’essayer de négocier avec les Tyranides, ni même de les détourner de leur but, car ces notions leur sont tout simplement étrangères, tout comme elles le sont aux Génovores.

Organisation Sociale

Les Génovores possèdent une étonnante structure sociale à la fois complexe et avancée. Un essaim en tant que tel n’a rien de compliqué, car aucun de ses membres n’a plus d’importance qu’un autre, un peu à la manière d’un groupe de cellules biologiques ou d’une nuée d’insectes. Ils fonctionnent à l’unisson et ne connaissent pas le concept d’individu, bien que les couvains des Flottes-Ruches sont souvent centrés autour d’un prédateur alpha parfois confondu avec un Patriarche, bien que cette bête soit plus justement appelée Genestealer Alpha. Elle n’est pas alimentée par l’énergie psychique d’une secte, mais par un unique couvain de Génovores. S’ils sont séparés de l’essaim d’invasion Tyranide, les Génovores des Flottes-Ruches peuvent évoluer en souche pure, leur cycle de vie optimisé pour infecter de nouveaux hôtes dès que des viviers de biomasse sont disponibles. En effet, dès que l’un d’entre eux est parvenu à contaminer un membre de la population locale, une structure sociale bizarre et perverse commence à voir le jour, assurant le développement de la secte naissante.

Un Génovore implante ses œufs sous la peau d’un humain ou de toute autre créature dont il a pu s’approcher en l’endormant à l’aide de son regard hypnotique. "Œufs" n’est pas le terme exact, car il s’agit davantage d’une "maladie" semblable à un cancer qui altère la structure génétique de l’hôte, et en particulier son système de reproduction. La victime ne subit dans un premier temps aucune altération psychique, se trouvant au contraire de plus en plus forte et en bonne santé à mesure que la maladie s’enracine. Lorsqu’elle finit par s’accoupler, ses rejetons sont des hybrides, mi-hommes, mi-Génovores. Les jeunes hybrides ne tuent pas leur géniteur comme le font souvent les parasites, mais l’hôte commence à perdre toute volonté propre pour finir par devenir l’esclave de ses enfants qui absorbent son esprit. Il sera alors capable de tout, y compris de se suicider pour protéger sa progéniture tout à fait normale à ses yeux, et se rapprochant même de la perfection physique. En réalité, les hybrides sont des êtres répugnants à la peau décolorée et aux traits déformés. Cette parodie de l’intégrité de la famille ne peut être interprétée que comme un message envoyé par le Grand Carnassier, qui nous annonce que même les liens les plus sacrés seront anéantis et dévorés par l’Esprit-Ruche.

Au bout d’un certain temps, les hybrides commencent à se reproduire entre eux en se terrant dans l’obscurité jusqu’à ce que la secte atteigne une taille conséquente. Sous l’influence du soutien et de l’adulation dont il est l’objet, le Patriarche, qui est le Génovore à l’origine de la secte, devient de plus en plus gros et va même jusqu’à développer une intelligence comparable à celle d’un humain. Toujours plus d’hybrides continuent à voir le jour, présentant des degrés variables de corruption génétique. Certains pourraient presque passer pour des humains, même s’ils sont généralement chauves et dotés d’une ossature épaisse. D’autres ressemblent davantage à leur géniteur, et quelques élus naissent avec de véritables corps de Génovores.

De nombreux hybrides conservent l’intelligence héritée de leur patrimoine génétique, ce qui leur permet d’apprendre rapidement à utiliser de l’armement conventionnel et d’infiltrer les institutions militaires ou politiques. Ils vénèrent le Patriarche comme un dieu et sont prêts à tout pour le servir. Les dirigeants de la secte demandent en particulier aux Génovores de contaminer les figures influentes des autorités locales ou des Forces de Défense Planétaire, car une fois infectés, ceux-ci perdent toute volonté et commettent les actes les plus vils pour acquérir toujours plus de pouvoir. En affaiblissant ainsi les organisations de l’intérieur, la planète finit par plonger dans la confusion et se trouver fragilisée au moment où les véritables maîtres de la secte arriveront des étoiles.

Une fois que celui-ci a atteint une taille suffisante, le flux psychique qu’il dégage permet à la Flotte-Ruche de se guider vers la planète condamnée. Lorsque le Patriarche et ses adorateurs se trouvent à portée du contrôle psychique de la Reine Norne, ils tombent sous son autorité et se lancent dans une sanglante révolution. Même si celle-ci est parfois réprimée, la flotte Tyranide profite de la confusion pour fondre sur la planète et submerger ses défenses. Bien que la destruction de la secte soit sans importance, il arrive néanmoins que son attaque préliminaire suffise à faire taire les défenses de la planète avant même que les spores mycétiques n’entrent dans l’atmosphère.

Sources

Pensée du Jour : « Le savoir c'est le pouvoir. Cachez-le bien. »
  • Index Xenos du White Dwarf N°96 (Avril 2002)
  • Codex Genestealer Cults, V8