Tours Capillaires

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Ce sont d’énormes tours vivantes qui s’élèvent jusqu’à la thermosphère, composées d’un exo-squelette cristallin dont l’extraordinaire intégrité structurelle abrite des créatures singulières ressemblant à des lianes. Ces créatures remplissent un rôle remarquable en convoyant le contenu des Fosses Gastriques jusque l’orbite proche par le seul usage de méthodes somatiques. Connectée à un réseau de tubes souterrains, une tour d’ingestion est reliée à toutes les fosses dans un rayon de 50km. Ces éléments n’apparaissent que lors des dernières étapes de la tyranoformation d’une planète et n’ont donc pu être examinés en détail. Les tours peuvent déplacer vers le haut d’énormes masses grâce à leurs chambres de cellules somatiques et leurs systèmes complexes de valves. Comme le poids d’une telle quantité de matière représenterait un effort trop considérable, les tours utilisent la méthode ondulatoire d’un œsophage. Ainsi, la musculature réticulée ne supporte que la masse individuelle de chaque bol plutôt que le poids d’une colonne entière.

Les vaisseaux de la Flotte-Ruche descendent dans l’atmosphère supérieure de la planète pour se fixer à ces tours par le biais de cordons ombilicaux gigantesques. Les planètes sur le déclin se couvrent de ces structures tandis que la flotte s’agglutine autour d’elles pour en aspirer les océans et l’atmosphère avant de partir en quête d’une nouvelle proie. À mesure que les mers sont asséchées et que l’air disparaît, les vers géants se mettent à aspirer les nutriments de la tour elle-même : sans l’action des vents, les vers requièrent de moins en moins de support structurel. Lorsque ces créatures se rétractent jusqu’à l’intérieur des vaisseaux, leurs tours sont alors devenues si fragiles qu’elles s’effondrent, étalant sur des kilomètres d’un paysage dévasté des débris similaires à ceux retrouvés sur Tyran.

Source

  • White Dwarf N°83 (Mars 2001)