Pask

« Cible en vue ! Predator Red Corsair, à gauche du bunker. Vous voyez la soudure de réparation sur la tourelle ? Attention… feu ! Beau tir. Pilote, mines antichars, virage à gauche. Fantassins ennemis à 11 heures, dans le cratère. Obus explosif, feu ! Tourelles latérales, gardez l’œil ouvert, il en reste encore des tas… »

- Journal des communications internes du Hand of Steel, Opérations Retort (second assaut sur Fort Lycoss).

Le Chevalier Commandeur Pask.

Le visage couturé du Chevalier Commandeur Pask, le plus célèbre tankiste de Cadia, illustre depuis des décennies les affiches de propagande autour de la Porte Cadienne. C’est pourtant sur le champ de bataille que Pask est chez lui, parmi le fracas des armes et le grondement des moteurs. Naturellement doué pour le combat de char à toutes les échelles, Pask dit qu’il perçoit son char comme une extension de son propre corps, ce dont attestent les carcasses de ses innombrables proies.

Le Chevalier Commandeur se distingua en tant que sénéchal artilleur du Leman Russ Hand of Steel, du 423^e Cadien. Déployé sur la planète Cyris, ce régiment blindé faisait partie d’une force d’intervention chargée de faire barrage à la Waaagh! Koup’trip’. À la bataille de Genna’s Rift, le 423^e se retrouva face à l’ultime assaut blindé de Koup’trip’. Quand les deux lignes de machines de guerre se percutèrent, une forteresse de bataille Ork emporta dans son élan la tourelle du Hand of Steel, tuant son chef de char du même coup.

Pask prit aussitôt le commandement du véhicule meurtri, ordonna au conducteur de faire demi-tour, et prit pour cible l’engin Ork qui continuait à tracer un sillage de mort parmi les unités impériales. Il fit exploser la forteresse de bataille d’un tir de Canon Laser magistral dans une plaque de blindage mal soudé à l'arrière du véhicule, faisant exploser le moteur et les débris incandescents de la monstrueuse machine illuminèrent le ciel comme un feu d’artifice de la Saint-Vanus. Sans marquer la moindre pause, Pask mena la contre-attaque des Cadiens et revendiqua pas moins de quatorze victoires supplémentaires brisant l’élan de l’assaut Ork, avant que la bataille ne s’achève. Depuis il a commandé des chars Leman Russ dans une centaine d’engagements, sa renommée ne faisant que croître à mesure de ses victoires.

Sur le monde d’Haytor’s Hole, Hand of Steel fut réduit à l’état d’épave par le dernier Prisme de Feu d’un escadron Aeldari, mais le Leman Russ de Pask ne succomba pas avant d’avoir coupé son bourreau en deux avec son ultime salve. Déclinant l’honneur de prendre le commandement d’un des puissants Baneblade régimentaires, Pask démontra sa solidarité envers les tankistes du 423^e en choisissant un autre Leman Russ, baptisé à son tour Hand of Steel. Depuis, ce rituel s’est répété à une douzaine de reprises au fil des décennies.

Le Chevalier Commandeur joua un rôle crucial lors des Massacres de Sainte Cyllia, où sa compagnie et lui abattirent quatre cibles de classes Titan. Pask en personne élimina le terrifiant Damnation Eternus. Un seul obus traversa le torse noir de la machine et perça l’enveloppe de son réacteur à plasma corrompu. L’explosion colossale qui en résulta disloqua totalement le Titan et embrasa le ciel. Comme l’ont appris à leurs dépens les Titans hérétiques sur Sainte-Cyllia, ou les Biotitans Tyranides de la Traverse de Batran, seul un ennemi incroyablement héroïque ou totalement inconscient oserait s’aventurer dans la ligne de mire du Chevalier Commandeur Pask et de Hand of Steel.

Au fil des décennies, Pask a commandé toutes les variantes du Leman Russ et les a toutes maîtrisées. Il connaît les capacités et les limites de chaque modèle, et de toutes leurs armes.

Pask n’était pas sur Cadia lors de sa destruction. Le 423^e revenait du Golfe de Damoclès après la victoire impériale contre les T'au sur Agrellan. Bien que blessé par la perte de son monde natal, Pask a conservé sa détermination et a continué d’accumuler les victoires. La honte qu’il éprouve de ne pas avoir été là pour mourir aux côtés de ses frères est tempérée par une ténacité inébranlable et par la volonté d’anéantir les armées d’Abaddon.

La Dîme de Fer

Depuis la chute de leur monde natal, les régiments blindés de Cadia ont absorbé les survivants d’autres formations impériales afin de maintenir leurs effectifs. Ayant entraîné de nombreux Militarum Regimentos dans tout l’Imperium, les Cadiens sont passés maîtres dans l’art de former de nouvelles recrues au style des Troupes d’Assaut Cadiennes de l’ancienne Cadia. Malgré cela, ces néophytes ne sont pas des vrais Cadiens, si bien que ces derniers s’offusquent souvent de devoir accueillir en leur sein des soldats inférieurs. Toutefois, Pask s’assure que le 423^e ne fait pas preuve de tels préjugés. Les Cadiens avec lesquels il combat comprennent que la victoire de l’Imperium est plus importante que les rivalités interplanétaires. De plus, les équipages de chars qui intègrent le 423^e sont recrutés parmi les plus talentueux de la galaxie. Au lieu de demander de nouvelles recrues au Departmento Munitorum, Pask évalue le talent des équipages des autres régiments auprès desquels il combat. Si des guerriers de Valhalla ou d’Athonos font preuve de prouesses exceptionnelles, ils seront réquisitionnés par Pask pour rejoindre le 423^e. Les équipages de chars des autres planètes voient comme un honneur le fait de pouvoir combattre aux côtés du plus grand chef de char de l’Imperium. Les recrues issues de la Dîme d’Acier de Pask suivent l’entraînement standard mis au point par le Chevalier Commandeur, afin qu’ils deviennent de véritables Cadiens d’adoption.

Sources

Pensée du Jour : « Le progrès est un poison pour l’Omnimessie. »

Codex Astra Militarum, V8
Codex Garde Impériale, V5