Hydre

La batterie de DCA Hydre est un véhicule spécialisé basé sur le châssis de la Chimère et utilisé comme défense anti-aérienne mobile. On peut souvent les voir défendre les colonnes de Gardes Impériaux et les batterie d’artillerie contre les attaques aériennes ; ces quatre Autocanons balayant le ciel et libérant un mur de projectiles explosifs auquel peu d’aéronefs ennemis peuvent survivre.

L’Omnis Bibliotheca est vaste, peut-être vouliez-vous aller voir quelque chose qui porte le même nom : Hydra

Qu’il s’agisse d’affronter les chasseurs Xenos rapides comme l’éclair ou des monstruosités démoniaques aux ailes membraneuses, le char antiaérien Hydre possède l’armement idéal pour vider le ciel des ennemis en vol. Les esprits logiques prédictifs de l’Hydre détectent et se verrouillent sur les cibles avec la ténacité d’un animal prédateur. Les chargeurs automatiques s’enclenchent comme la tourelle pivote en mugissant et que ses Autocanons quadritubes emplissent l’air d’obus traçants. Rares sont les cibles aériennes, surnaturelles ou non, qui survivent une fois qu’elles se trouvent dans les viseurs d’une Hydre.

Bien que l’Hydre soit suffisamment protégée pour encaisser un volume honnête de dommages, elle a été conçue comme un véhicule d’appui, non comme un char d’assaut destiné à opérer en première ligne. Néanmoins, l’Hydre n’est pas sans défenses. Sa coque peut recevoir toute une variété d’armes, et ses Autocanons peuvent être abaissés afin de viser l’ennemi au sol si nécessaire. Malgré tout, l’Esprit de la Machine de l’Hydre n’a d’yeux que pour les proies aériennes, et ses systèmes de détection refusent de repérer les ennemis incapables de voler. Le système de ciblage est alors opéré manuellement et, de fait, moins précisément, contre les troupes au sol. Un Commandant doit donc mobiliser suffisamment de fantassins ou de chars pour protéger ses batteries d’Hydre des assauts directs. Avec une escorte suffisamment adaptée, les Hydres, en sécurité, peuvent consacrer leurs efforts à nettoyer le ciel.

Une seule Hydre peut déclencher une tempête antiaérienne qui assomme l’aviation adverse de son poing d’adamantium. Si elles sont plusieurs à ouvrir le feu, les appareils ennemis tombent comme des mouches. Les ailes de Xenos monstrueux sont réduites en lambeaux de chair, les abdomens gibbeux de Démons insectoïdes éclatent sous le coup des obus perforants, et même des aéronefs d’assaut lourdement blindés sont transformés en passoire avant que leurs réservoirs de carburant et leurs caisses de munitions explosent.

Pour la plupart des hommes de la Garde - artilleurs, tankistes ou simples fantassins -, le son strident de rapproche d’un appareil ennemi suscite une frayeur absolue. Lorsque l’ombre d’ailes monstrueuse les avale, ils ont peu de moyens de défense en dehors de la prière. Ainsi, à leurs yeux, l’Hydre est un signe favorable. Ce véhicule a gagné des surnoms comme "sauveur d’acier", ou plus familièrement "tue-mouches", et est toujours traité avec déférence par la plupart des soldats de l’Astra Militarum. De nombreux régiments ont coutume de toquer du poing à la coque d’une Hydre avant la bataille ; cet "éveil de l’ange", comme les hommes l’appellent, est un rituel accompli dans un silence solennel, visant à attiser la vigilance de l’Esprit de la Machine pour la bataille à venir. La popularité des Hydres rejaillit sur leurs équipages, qui jouissent d’un statut proche de celui de héros du peuple auprès de leurs camarades, et trouveront une place près du feu de camp de n’importe quelle escouade. Certains canonniers se délectent de cette considération et de la montée d’adrénaline liée à leur devoir, alors que d’autres supportent mal le poids de cette responsabilité, mais peu sont assez bêtes pour croire que la camaraderie qu’on leur témoigne est totalement désintéressée.

Quelle que soit l’attitude qu’adoptent leurs équipages, les Hydres peuvent faire la différence entre une victoire et une défaite de l’Astra Militarum. Sur Sarentos III, lors de la bataille de la Mer de Sable, le 1652^e Blindé Cadien avait pour tâche de briser les lignes des Nécrons. Les escadrons de Chars Leman Russ du 1652^e fendirent les dunes et cinglèrent les ennemis non morts sous une terrible pluie de feu. Des geysers de sable carmin jaillirent haut dans le ciel comme la ligne Nécron se désintégrait sous l’effet de la charge des tankistes. Puis vinrent les Faucheurs. Plusieurs escadrilles apparurent dans une cacophonie de jets-répulseurs hurlants, et commencèrent à ratisser les chars impériaux avec les faisceaux aveuglants de leurs rayons de mort. Une colonne de flammes et de fumée noire s’éleva lorsque le premier Leman Russ explosa, suivi d’un autre. S’ils étaient bien préparés pour un combat terrestre, les Cadiens combattaient sans le soutien des formations de l’Aeronautica Imperialis, et donc sans aéronefs pour intercepter ces menaces aériennes. Il sembla un instant que le 1652^e était voué à être piteusement repoussé, mais leur commandant avait passé son propre appel de renforts. Derrière la crête d’une dune, on distingua les volutes de poussières que soulevaient les chenilles de trois Hydres. Les chars antiaériens se verrouillèrent sur leurs cibles virevoltantes et remplirent le ciel de projectiles ravageurs. L’un après l’autre, les chasseurs Nécrons furent criblés d’obus. Mû par une antique technologie, le métal vivant des Xenos commença à se tordre pour réparer les impacts béants. Mais malgré la vitesse de l’autoréparation, les Autocanons quadritubes continuaient à mutiler leurs cibles. Des tourbillons d’étincelles et des éclairs verdâtres crépitants courraient sur les coques des Faucheurs comme ils chutaient vers les dunes, où ils s’abîmaient en explosant avec une force prodigieuse. Lorsque le dernier appareil ennemi se désengagea, les chars encore indemnes du 1652^e reprirent le chemin de la victoire, désormais couverts par les Autocanons attentifs et appliqués des Hydres.

HYDRE^[1]
Modèles : .......................	Types I à XIX	Origine : .......................	Strygies VIII
Blindage Structure : .........	150mm	Longueur : ....................	5,29m
Blindage Tourelle : ...........	100mm	Largeur : ......................	3,78m
Protège Canon : ..............	N/A	Hauteur : ......................	5,1m
Moteur : .........................	Vulcanor 16 Bi-Moteur à Polycarburant	Garde au Sol : ...............	0,45m
Vitesse Maximum : ..........	50km/h sur route, 35km/h tout-terrain	Poids à Vide : ................	38 tonnes
Armement Principal : .......	Autocanon Quatritube Hydre	Munitions Principales : ....	600 coups
Armement Secondaire : ....	Bolter Lourd ou Lance-Flamme Lourd	Munitions Secondaires : ..	400 coups ou 10 tirs
Angle de Tir Horizontal : ...	360°	Angle de Tir Vertical : .....	de 0° à +79°
Équipage : ......................	Chef, Pilote, Canonnier, Chargeur, Opérateur de Communications

Sources

Pensée du Jour : « Une bonne vie est une vie au service de l’Empereur. »

Codex Astra Militarum, V8
Imperial Armour Vol 1 : Imperial Guard and Imperial Navy

↑ Imperial Armour Vol 1 : Imperial Guard and Imperial Navy - Hydra (traduit de l’anglais par Christer)

[1] Imperial Armour Vol 1 : Imperial Guard and Imperial Navy - Hydra (traduit de l’anglais par Christer)

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