Desperado

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« Bon, Trond’arbre. Moi j’ai mon flingue et toi t’as tes quat’ gars. J’te laisse appeler quat’ mangeurs de balles de plus s’tu veux, qu’ça soit plus équitable »
- Nilus Bories, réglant quelque menue affaire dans la Ruche Varax.
Un Desperado.

Certains Inquisiteurs n’ont jamais eu particulièrement de problème à employer la racaille humaine qui s’affaire en marge de l’Imperium. Une bonne partie d’entre eux possède après tout des talents que l’Inquisition aura peut-être du mal à trouver dans le reste de la société, qu’il s’agisse de leurs dons de cambrioleurs ou d’arnaqueurs, leur capacité à élaborer des plans retors ou à intégrer la pègre, sans parler de leur absence générale de moralité. L’Inquisition accomplit ce qu’il convient d’appeler de sales besognes et les agents dotés d’un passé criminel sont tout à fait ce qu’il faut dans de telles situations.

Ceci ne veut pas dire que tout Desperado est un criminel. Ce terme désigne n’importe quel individu vivant en marge de la société, comme un rebelle charismatique, un chasseur de prime, un traqueur de Mutants ou un pistolero avide de gloire. Quoi qu’il en soit, si l’Inquisition doit avoir recours à de tels services elle aura recours aux tout meilleurs d’entre eux. Ces individus sont généralement parvenus à gravir les plus hauts échelons de la hiérarchie criminelle de l’Imperium et ont reçu le titre de Desperado dans ce milieu. Tout comme le crime et le vice adoptent une infinité de formes différentes, le Desperado est un être aux formes multiples. Certains d’entre eux sont des barons du crime qui ont pris le contrôle d’une partie de la pègre et règnent sur leur royaume d’une main de fer. D’autres sont des arnaqueurs charmants capables d’infiltrer les plus hautes strates de la société, des contrebandiers et pilotes avisés, des maîtres cambrioleurs ou des individus dont la maîtrise des lames ou des armes à feu sont inégalées.

C’est cette élite criminelle qui intéresse les Inquisiteurs. Dans certains cas, un Desperado bien établi attire l’attention de l’Inquisition (au cours d’une de ses enquêtes peut-être) et se voit adresser une proposition qu’il ne peut pas refuser. D’autres Inquisiteurs préfèrent localiser les pécheurs les plus prometteurs et les prendre à leur service au plus tôt de leur "carrière" et les encouragent à développer des talents qui feront d’eux d’utiles agents du Trône.

Les Desperados qui entrent au service du Trône constituent toujours une aide précieuse. Chacun de ces individus possède probablement un grand éventail de compétences utiles, comme pénétrer par effraction dans une chambre forte ou piloter un chasseur de combat. De plus, les Desperados ont l’habitude de travailler seuls, sans le soutien de la gigantesque machine de l’Inquisition. En conjonction avec leur familiarité avec les milieux du crime impériaux et l’aisance avec laquelle ils y évoluent, ceci fait des Desperados des agents clandestins débrouillards et talentueux.

De nombreux Desperados affectionnent l’emploi de deux pistolets et tirent une grande fierté de leurs talents de tireurs, virevoltant au cœur des combats armes aux poings sans jamais cesser de tirer en mouvement. Certains (les chasseurs de primes et esclavagistes reconvertis en particulier) préfèrent employer de puissants fusils, des Matraques à Décharge, des filets ou des fouets. Les Desperados choisissent souvent des vêtements épais afin de cacher le surcroît de protection qu’ils portent en dessous de leurs tenues, des armures renforcées ou des cuirasses généralement.

Les Desperados trouvent généralement assez difficile de s’associer à d’autres agents du Trône, en particulier quand ceux-ci viennent d’horizons vraiment différents du leur. Certains agents du Trône (en particulier ceux qui ont servi au sein des forces de l’ordre) choisiront peut-être de ne pas leur accorder la moindre importance. Les Desperados ont bien sûr, pour leur part, une opinion bien peu orthodoxe de l’Imperium et de ses gargantuesques institutions. De leur point de vue, l’Imperium a surtout été un adversaire dont il fallait se défier plutôt qu’une entité gouvernante dont les volontés doivent être exaucées. Les autres agents du Trône pourraient être perturbés ou assez franchement scandalisés par de tels propos, mais le Desperado n’en aura sûrement pas moins à leur service et il est possible qu’il éprouve quelque mal à travailler pour ces serviteurs de la loi auxquels il a tenté d’échapper pendant le plus clair de son temps.

Cela dit, nul ne peut remettre en cause l’utilité des Desperados toutes les fois qu’une mission exige des agents du Trône qu’ils s’aventurent dans les ténébreuses contrées des sous-ruches ou qu’ils enquêtent sur les opérations des criminels et des cultistes. Au-delà de ses extraordinaires compétences, le Desperado fournit une perspective unique dans les enquêtes que l’Inquisition doit lancer contre d’innombrables hors-la-loi. Il n’y a en effet rien de tel qu’un criminel pour attraper un autre criminel, et nul n’égale les Desperados en matière de crime.

Source

Pensée du Jour : « Un esprit faible est un esprit clair. »
  • Warhammer 40 000 JdR - Dark Heresy : Ascension