Céraste

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Pour un Céraste, vaincre un Nob dans un combat au corps à corps est considéré comme une grande performance.
« Les champs de bataille de la galaxie procurent presque autant de frison que les arènes, non sans adaptations. Sans une audience appropriée, je dois trancher les paupières de mes victimes afin d’être certain qu’elles soient témoins de l’étendue de mon talent. Et lorsque j’ai terminé, je dois me contenter des applaudissements humides des lambeaux de leur chair. »
- Resputia le Rasoir, Céraste du Chagrin Rouge.

Le prestige des Cultes Cérastes n’est dépassé que par celui des Kabales qui les financent. Les Drukharis survivent grâce aux démonstrations de violence, ces derrières ayant été propulsées au rang d’art à part entière par les Cérastes. Gladiateurs et athlètes sans égaux, ce sont les meilleurs guerriers de Commorragh au corps à corps. Bien que la plupart des Hekatarii, comme les Cérastes se nomment eux-mêmes, soient des femmes, peu de Cultes pratiquent une quelconque discrimination sexuelle ; tout Drukhari avec assez d’adresse peut être entraîné à combattre dans l’arène. Les faibles sont vite épurés des rangs du Culte, leur mort servant d’entraînement aux plus aptes.

Les meurtres à l’arme blanche revigorent les Drukharis, car la douleur née de la pointe d’une lame fournit une énergie qui nourrit leurs âmes flétries. Cette tendance est exacerbée au sein des Cultes des Cérastes, dont les poignards incurvés dardent tels la langue d’un serpent tandis qu’ils se baignent dans la proximité de chaque blessure. Le couteau est ainsi le principal symbole d’un Culte Céraste. Ces armes sont fabriquées de façon artisanale et rangées dans des fourreaux dotés de champs d’affûtage qui préservent leur tranchant. Les couteaux des Cérastes sont faits sur mesure. Leur poids et leur forme sont propres à leur Culte, tandis que leur courbure et leur subtile résonance servent de signature au porteur. Connues dans les arènes comme Lames d’Hekatarii, chacune symbolise le lien du porteur avec son culte, et lui suffit pour commettre des massacres.

Si tous les Cérastes recherchent la perfection au combat, il est rare qu’un Céraste adhère à un style donné pendant plus d’une décennie ou deux avant d’adopter une nouvelle méthode meurtrière. Les Drukharis sont constamment avides d’expériences qui stimulent leurs sens, et maîtriser des formes toujours plus extrêmes de combat empêche les Céraste d’être blasés des atrocités qu’ils infligent. Les nombreux styles de combat des Cultes Cérastes sont basés sur la ruse et la duperie. Leurs gladiateurs manient des armes capables de s’allonger, d’empêtrer l’adversaire, de se rétracter, de se séparer en deux ou de briser la lame de l’ennemi d’une torsion du poignet. Beaucoup de Cérastes se spécialisent dans le maniement de telles armes. On peut citer le Lacerai, qui utilise des Épées-Fouets capables de se distendre ; l’Hydrae, dont les cestes cristallins extraplanaires peuvent faire disparaître et apparaître à volonté des faisceaux de lames ; et l’Yraquae, qui se sert d’un Filet Barbelé et d’une lance à deux fers pour immobiliser et achever sa proie.

En dépit de leur penchant pour les exécutions au corps à corps, la plupart des Cérastes emportent des Pistolets Éclateurs et des Grenades à Plasma lorsqu’ils s’embarquent pour un raid dans l’espace réel. Ils peuvent ainsi tailler à travers les rangs de troupes ennemies jusqu’à atteindre des adversaires plus recherchés, comme des seigneurs de guerre ou des monstres. Prouver sa valeur contre un tel ennemi est le souhait de tous les Cérastes, et ils se livreront alors une compétition féroce pour porter le coup fatal.

Tous les Cérastes mettent un point d’honneur à soigner leur apparence. Ils entrent dans l’arène aussi beaux que s’ils allaient à un rendez-vous galant, ce qui n’est pas si éloigné de la réalité étant donné la relation ambiguë qu’ils entretiennent vis-à-vis de leur art. Quel que soit leur Culte, tous les Cérastes portent leur armure sur une combinaison de cuir moulante qui les met en valeur. Le reste de leur anatomie est totalement dénudé, comme s’ils défiaient la mort de venir les caresser. Outre l’aspect esthétique, cela offre au porteur une aisance totale, lui permettant de déjouer des adversaires plus lourdement protégés.

Les Cérastes utilisent diverses drogues de combat qui les galvanisent et les poussent dans des ballets mortels toujours plus extravagants. Selon le cocktail courant dans ses veines, un Céraste peut voir sa force accrue ou devenir insensible à la douleur. Ainsi dopé, un gladiateur des Cultes peut rouler, exécuter une pirouette pour se mettre hors de portée tout en poignardant la jugulaire, les yeux, voire le cœur de l’ennemi. Ils sont aussi insaisissables qu’un ruisseau d’eau vive, et affichent des sourires dédaigneux tandis qu’ils se repaissent de la douleur qu’ils dispensent avec largesse. Quand bien même une unité ennemie tente de fuir le carnage perpétré par les Cérastes, elle se trouve systématiquement bloquée et incapable de se soustraire à sa mise à mort.

Maîtresse de Sang Hékatrix

Chaque troupe de Cérastes est menée par une Hékatrix, qui ne rend des comptes qu’aux Succubes de son Culte. La rivalité est féroce parmi les Hékatrix, car chacune lutte pour surclasser ses pairs en termes d’inventivité meurtrière, et elles punissent sans merci les Cérastes dont elles ont la charge à la moindre imperfection dans l’exécution de leur art. Il arrive que plusieurs Hékatrix se rassemblent en une seule troupe malveillante. Ces Maîtresses de Sang, comme on les appelle, se couvrent du sang de leurs victimes pour témoigner de leurs prouesses de la façon macabre qui leur a donné leur nom.

Médias Externes

Sources

Pensée du Jour : « La victoire se mesure dans le sang versé : le vôtre ou celui de l’ennemi. »
  • Codex Drukhari, V8
  • Codes Eldars Noirs, V5