Batteries d'Artillerie

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« L’infanterie remporte les fusillades.
Les chars remportent les batailles.
L’artillerie remporte les guerres. »
- Vieux dicton des officiers artilleurs de l’Astra Militarum.
Terrifiante pièce d’artillerie, la Basilisk est capable d’effectuer des tir en cloche pour atteindre des cibles normalement invisibles. Ses puissants obus peuvent percer les blindages aussi bien que les armures de l’infanterie ennemie, c’est pourquoi leur sifflement assourdissant est synonyme de terreur pour les ennemis de l’Imperium.

Lorsque l’Astra Militarum part en guerre, c’est au son tonitruant des barrages d’artillerie. Les compagnies d’artillerie comptent des dizaines de batteries faisant pleuvoir un déluge continu d’obus sur l’ennemi avant la ruée générale. Avant même que la fumée se dissipe, les fantassins foncent sur les positions adverses et lancent l’assaut alors que l’ennemi ne s’est pas encore remis du bombardement.

Plus d’un siège qui s’éternisait a été précipité vers une conclusion abrupte par les régiments d’artillerie, dont les pesants obus ont jeté à bas les remparts et les bastions. L’Astra Militarum est bien équipé pour mener ce genre de guerre, et l’univers compte peu de forteresses assez solides pour résister à la puissance de feu déployée par les plus terribles armes de l’arsenal impérial.

Basilisk

De toutes les pièces d’artilleries de l’Astra Militarum, le Basilisk est le plus répandu, même si au sein d’un régiment, ils soient le plus souvent mélangé avec d’autres pièces d’artillerie comme le lance missile Manticore, le mortier lourd Griffon ou même la bombarde géante Colossus. Toutes ses armes ont leur place dans les batteries d’artillerie, mais le Basilisk est de loin le plus commun et le plus utilisé pour les tirs d’artillerie à longue portée.

Le Basilisk garde toutes les caractéristiques de la Chimère comme le moteur, les suspensions, etc. mais remplace le compartiment passager par une plateforme de combat découverte, protégé à l’avant par un bouclier de canon. La fonction principale du Basilisk est de tirer un barrage d’artillerie pour appuyer les unités de première ligne. Ils sont guidés par les Observateurs d’Artillerie situé parmi les troupes ou par d’autres Officiers Impériaux de haut rang qui ont été entrainé à diriger les tirs d’artillerie.

La puissance du Canon Séisme est telle que ces obus causent des dégâts catastrophiques à l’impact et sont capables d’aisément pulvériser les véhicule, bunker ou bâtiment ennemis (sans même parler de l’infanterie). Les cibles à l’épicentre sont instantanément consumées, tandis que celles aux alentours sont écrasées par l’onde de choc. Les Basilisks sont souvent utilisé pour ajouter leur puissance de feu en appui aux escouades d’infanterie de première ligne.

Les Basilisks peuvent être réorientés, rechargés et faire feu en un laps de temps relativement court, et la conception du Canon Séisme lui permet d’être suffisamment élevé pour tirer ses obus en cloche, vers les cibles dissimulées. Ils peuvent ainsi être déployés hors d’atteinte de l’ennemi, à l’abri de toute riposte. Cependant comme nombre de canons motorisés, le Basilisk est capable de suivre l’infanterie de près, prêt à faire feu à tout moment, car le faible angle de tir vertical du Canon Séisme permet au Basilisk d’effectuer des tirs direct sur des cibles à courte portée, avec des effets dévastateurs. Il ne peut cependant pas vraiment être vu comme un char d’assaut, car son manque blindage couplé à sa plateforme découverte exposant l’équipage le rendent trop vulnérable face au tirs ennemis lors d’un assaut. À la place, il est est le plus souvent affecté à un rôle de support où il sera détaché de sa compagnie d’artillerie et temporairement placé sous le commandement de la compagnie blindée ou du Poing Blindé qu’il doit appuyer.

La plupart des tirs utilisent des obus hautement explosifs, mais d’autres obus, plus spécifiques, sont souvent assignés aux Basilisks, comme des obus incendiaires, fumigènes, ou des fusées éclairantes pour illuminer les champs de batailles nocturnes. L’immanquable hurlement d’un obus de Basilisk s’abattant sur les positions ennemies est, à juste titre, redouté par tous les adversaires de l’Empereur.[1]

BASILISK[2]
Modèles : ....................... Types I à XXVI Origine : ....................... Mars
Blindage Structure : ......... 150mm Longueur : .................... 7,8m
Blindage Tourelle : ........... N/A Largeur : ...................... 4,68m
Protège Canon : .............. Bouclier de Canon 60mm Hauteur : ...................... 4,38m
Moteur : ......................... Vulcanor 16 Bi-Moteur à Polycarburant Garde au Sol : ............... 0,45m
Vitesse Maximum : .......... 35km/h sur route, 21km/h tout-terrain Poids à Vide : ................ 40 tonnes
Armement Principal : ....... Canon Séisme Armement Secondaire : .. Bolter Lourd
Munitions Principales : ...... 20 coups Munitions Secondaires : .. 400 coups
Angle de Tir Horizontal : ... Angle de Tir Vertical : ..... de 0° à +59°
Équipage : ...................... 4 (Chef, Pilote, Canonnier, Chargeur)

Wyvern

Une Wyvern.

Le char de suppression Wyvern est équipé d’une panoplie mortelle de mortiers Stormshard. Si sa portée et sa puissance brute sont moindres que celles du Basilisk, ce char d’artillerie est parfait pour l’environnement confiné des combats urbains, où il fait pleuvoir un déluge de shrapnels sur les malheureux fantassins sans même avoir à s’exposer à une quelconque riposte.

Utilisant une version modifiée du système d’acquisition de cible de l’Hydra, la Wyvern traque en permanence les concentrations d’infanterie ennemies. L’Esprit de la Machine de ces véhicules est réputé pour son caractère malicieux, car il recherche activement les groupes ennemis les plus entassés ou les plus vulnérables afin de les prendre pour cible, et il n’est pas rare qu’il ouvre le feu en dépit des ordres de son équipage.

Quand une Wyvern se déchaîne, ses mortiers Stormshard projettent des grappes d’obus dans les airs avec un rugissement caractéristique. Ce bruit est immanquablement suivi du sifflement produit par la descente des projectiles, le crépitement de leurs détonations, et les hurlements déchirants de ses victimes. Les trombes de shrapnels déchaînées par la colère de la Wyvern créent un paysage de destruction s’étendant sur de larges zones dont il est impossible de s’échapper. Chaque obus explosif libère un tourbillon de fléchettes en forme d’Aquila, et ceux qui ne sont pas tués par l’explosion sont taillés en pièces par les éclats volants.

La Wyvern est très polyvalente pour un char d’artillerie. Des batteries entières peuvent être déployées pour pilonner l’ennemi jusqu’au dernier fantassin, mais elle est plus fréquemment rattachée à des formations plus petites. Une seule Wyvern peut fournir un soutien à courte portée inestimable à un peloton d’infanterie, brisant les vagues d’ennemis qui auraient autrement écrasé les soldats sous le nombre, ou débusquant un adversaire terré dans sa tanière. Déployées en renfort d’autres chars, les Wyverns tiennent efficacement en échec les assaillants qui, sans elles, viendraient s’en prendre aux flancs et à l’arrière des véhicules.

Griffon

Le Griffon est l’une des variantes les plus répandues du châssis de Chimère. Il est équipé d’un mortier lourd auquel ses servants expérimentés peuvent donner une grande cadence de tir. Ce véhicule est conçu pour faire office d’appui d’infanterie mobile à portée courte et moyenne.

Des Griffons.

Le Griffon est cependant plutôt dénigré par de nombreux Commandant d’artillerie, qui trouvent qu’il souffre d’une trop faible portée ainsi que d’un manque de puissante de feu ; son mortier lourd étant trop imposant pour pouvoir être transporté manuellement, mais pas assez gros pour mériter d’être installé sur un véhicule blindé. Étant monté sur un véhicule, le Griffon a besoin du soutient d’un système de commande de tir et d’Observateurs d’Artillerie que l’on trouve généralement dans les compagnie d’artillerie. À cause de cela, les Commandants Impériaux ont permis au Griffon de devenir une sorte de relique. Les pertes ne sont souvent pas remplacées et son taux de fabrication sur les Mondes-Forges baisse régulièrement, ce qui fait que le Griffon est lentement en voie de disparition.

Mais malgré ces défauts apparents, le Griffon a des avantages par rapport à l’artillerie plus lourde, et c’est un ajout efficace dans l’arsenal de la Garde Impériale, s’il est convenablement utilisé. Étant la pièce d’artillerie la plus légère, c’est un compromis idéal entre le poids, la puissance de feu, la mobilité et la facilité d’utilisation. Il peut maintenir une plus haute cadence de tir et a une puissance de feu efficace contre l’infanterie et les véhicule légers, permettant ainsi aux armes plus lourdes de se concentrer sur des cibles plus solides. Bien utilisé, le Griffon est parfaitement taillé à la fois pour des tirs défensifs et pour l’appui rapproché lors d’opérations offensives, et c’est une arme tactiquement polyvalente lorsqu’il utilise différents types de munitions.

Le mortier du Griffon utilise une grande variété de munitions, les obus standards hautement explosifs, les incendiaires, fumigènes, éclairants, ou les obus de siège. Les obus de siège sont conçus pour s’enterrer eux-même dans le sol avant d’exploser, s’ils sont correctement allumé. Cela réduit le rayon d’explosion, rendant ce type d’obus moins dangereux pour l’infanterie, mais ils sont dévastateurs pour un bâtiment ou un bunker, dont les fondations s’écroulent, emportant la construction avec eux.

Les régiments de siège de l’Astra Militarum ont utilisés des versions montées sur des plateformes du mortier lourd du Griffon sur des positions statiques pour un bombardement en continu durant les sièges, et de nombreux régiments de la Garde Impériale impliqués dans la bataille pour Taros comprennent toujours des Griffons dans leur arsenal, apportant une lourde puissance de feu aux unités d’infanterie en première ligne. Les Griffons du 114e Cadien en particulier ont apporté de puissants tirs de soutien durant l’avancé du régiment vers l’Hydro Plant 23-30. Le régiment de Basilisk fut jugé trop lent pour suivre l’avancé rapide, et les Griffons devinrent la seule pièce d’artillerie du régiment pendant cette bataille.[3]

GRIFFON[4]
Modèles : ....................... Types I à IX Origine : ....................... Vanaheim
Blindage Structure : ......... 150mm Longueur : .................... 6,9m
Blindage Tourelle : ........... N/A Largeur : ...................... 4,8m
Protège Canon : .............. N/A Hauteur : ..................... 3,85m
Moteur : ......................... Vulcanor 16 Bi-Moteur à Polycarburant Garde au Sol : ............... 0,45m
Vitesse Maximum : .......... 70km/h sur route, 55km/h tout-terrain Poids à Vide : ................ 38 tonnes
Armement Principal : ........ Mortier Lourd Armement Secondaire : .. Bolter Lourd
Munitions Principales : ...... 20 coups Munitions Secondaires : .. 300 coups
Angle de Tir Horizontal : ... Angle de Tir Vertical : ..... de +35° à +59°
Équipage : ...................... 4 (Chef, Pilote, Canonnier, Chargeur)

Canon de Siège Medusa

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Un Medusa.

Les sièges sont fréquents au 41e Millénaire, et nombres de rebelles et d’hérétiques qui osent défier la volonté de l’Imperium iront trouver refuge derrière les murs épais d’une ville ou d’une forteresse. Le Marteau de l’Empereur est bien équipé pour traiter ce genre de situation, et peu de murs sont suffisamment épais pour supporter les tirs venant du canon de siège d’un Medusa. Sa portée plus courte est amplement compensée par son pouvoir destructeur. Lorsqu’il est expressément chargé de démolir des bunkers, le Medusa peut être équipé d’obus particuliers "brise-forteresses" : ces munitions sacrifient leur pouvoir explosif au profit d’un surcroît de carburant et d’un pouvoir pénétrant amélioré. Ainsi équipé, un Medusa peut raser un bunker d’un seul tir, et seul l’ennemi le plus sot s’éternise devant ce genre de pièce d’artillerie.

À la différence des pièces d’artillerie impériales qui projettent leurs obus par-dessus les murailles ennemies, le Medusa envoie les siens directement sur les remparts en question (et bien souvent à travers eux !), les transformant en gravats et ouvrant une brèche pour que l’infanterie puisse monter à l’assaut. Les long sièges sont généralement accompagné par le bruit des coups sourd des canons de siège des Medusas, tirant jour et nuit depuis des positions retranchés et bien protégés, et une fois qu’ils ont taillé un chemin à travers les murs et que la très à été sécurisé, les Medusas avanceront pour appuyer l’assaut, rasant plusieurs bâtiments à chaque obus jusqu’à ce que, rue après rue, la ville ne soit plus qu’un champs de ruine et que l’ennemi n’ait plus d’endroit où se cacher.

Autrefois, le Medusa était partie intégrante d’une armée de siège, mais il est aujourd’hui vu par les Commandants Impériaux comme un vieux cheval de guerre ayant fait son temps et n’est plus considéré comme un élément important ou nécessaire des divisions blindés, manquant de la portée des Colossus, Manticores ou Basilisks, ou de l’épais blindage protecteur des Demolishers ou Thunderers. C’est pour cela que les Medusas sont généralement déployés uniquement quand les murs d’une forteresse nécessitent d’être brisés ou qu’une ligne de bunkers bien défendue doit être prise d’assaut et qu’il y a un manque de Demolishers. Parfois une division blindé peut avoir une batterie de Medusa en réserve, mais la plupart des Commandants préfèrent éviter de les déployer si possible.

Certains régiments ont essayé d’utiliser les Medusas pour d’autres rôles, mais sans grand succès, étant donné que la portée relativement courte de son canon ne permet pas d’être utilisé de la même façon que d’autres pièces d’artillerie. Il a parfois été déployé pour appuyer directement les Escouades d’Infanterie, mais sa plateforme ouverte laisse l’équipage exposé à courte portée et le véhicule est trop vulnérable aux tirs ennemis, c’est pourquoi les Commandants préfèrent laisser ce rôle aux Demolishers et Thunderers.

Un autre désavantage du Medusa est son manque de place pour stocker les munitions : la taille des obus de siège signifie qu’il ne peut en emporter que pour 18 tirs. Lorsqu’il est retranché pour un siège, ce n’est pas un problème puisque les munitions peuvent continuellement être fournies le long des tranchés. Sur un champs de bataille cependant, un Medusa ne peut pas être utilisé très longtemps, et si l’armée progresse rapidement, son efficacité peut être significativement réduite.[5]


MEDUSA[6]
Modèles : ....................... Types II à XIII Origine : ....................... Gryphonne IV
Blindage Structure : ......... 150mm Longueur : .................... 5,29m
Blindage Tourelle : ........... N/A Largeur : ...................... 3,78m
Protège Canon : .............. Bouclier de Canon 60mm Hauteur : ..................... 3,72m
Moteur : ......................... Vulcanor 16 Bi-Moteur à Polycarburant Garde au Sol : ............... 0,45m
Vitesse Maximum : .......... 50km/h sur route, 35km/h tout-terrain Poids à Vide : ................ 38 tonnes
Armement Principal : ....... Canon de Siège Medusa Armement Secondaire : .. Bolter Lourd
Munitions Principales : ...... 18 coups Munitions Secondaires : .. 300 coups
Angle de Tir Horizontal : ... Angle de Tir Vertical : ..... de 0° à +40°
Équipage : ...................... 5 (Chef, Pilote, Canonnier, 2 Chargeurs)

Mortier de Siège Colossus

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Des Colossus.

Les Colossus sont l’une des pièces d’artillerie les plus anciennes et les plus célèbres de l’Imperium, et sont parmi les plus grosses utilisées de façon courante par l’artillerie lourde de la Garde Impériale. On ne les voit cependant que rarement, sinon durant les campagnes où leurs mortiers de siège - d’un calibre sans précédent - sont requis pour atomiser les positions ennemies. À l’inverse de la plupart des autres pièces d’artillerie, qui sont toutes construites sur le châssis de la Chimère, le Colossus est plutôt construit en utilisant le châssis plus large et plus robuste du Leman Russ, même si celui-ci se trouve être lourdement modifié pour pouvoir accueillir le poids du mortier de siège.

Charger un Colossus prend beaucoup de temps, car chaque obus étant trop lourd pour qu’un humain puisse le soulever, les Colossus incorporent une petite grue pour bouger les obus dans la culasse. En plus de nécessiter un temps significatif pour être rechargé, le Colossus manque de mobilité et n’est ainsi généralement pas utilisé en première ligne, mais plutôt pour effectuer un bombardement soutenu sur une cible statique, comme une forteresse ennemie ou une cité prise par des rebelles. Une fois déployées, les batteries du Colossus vont rester en place et marteler sans relâche leur cible, tirant très loin des obus massifs qui produisent d’énormes explosions qui broient les os, fendent la pierre et écrasent la chair. C’est une arme brutale qui ne fait pas de quartier et qui peut rapidement réduire des murs, des bâtiments et des fortifications à l’état de gravats.

Une autre particularité du Colossus est sa large bêche anti-recul, qui se coince dans le sol et aide à absorber le recul de l’arme, l’empêchant de rouler vers l’arrière. Comme il n’est pas prévu qu’il se retrouve à faire face à des unités ennemies, le Colossus n’est pas équipé d’arme secondaire, mais il peut être équipé d’une arme sur pivot si nécessaire.

Chaque batterie de Colossus requière maintenance et réapprovisionnement, elle inclue donc aussi d’autres véhicules de soutient, comme une Chimère comme véhicule de commandement, et d’autres Chimères pour transporter les équipages. Il y a aussi des Trojans pour déplacer les munitions, des Sentinelles Monte Charge pour charger les fournitures, des Chars de Reconnaissance Salamanders pour les équipes d’Observateurs d’Artillerie, et peut-être même un Atlas pour aider à bouger un Colossus qui se serait trop enfoncé dans le sol. Une compagnie d’artillerie de la Garde Impériale est véritablement une petite armée à elle seule.

Sur Taros, seule le 17e régiment de Tallarn fut équipé de Colossus, comptant comme une compagnie d’artillerie lourde de six véhicules dans cet ordre de bataille. Ils devaient normalement être conservé en réserve jusqu’à la fin de la compagne, qui devait être le siège de Tarokeen, mais ils furent néanmoins déployé plus tôt et utilisé en soutient des régiments d’assaut sur les Hauteurs de Phyyra, pour bombarder les collines. Savoir si ces tirs furent efficaces contre les Kroots est une question non résolue, et les six Colossus furent abandonnés lorsque le régiment battit en retraite.[7]

COLOSSUS[8]
Modèles : ....................... Types II à XVII Origine : ....................... Strygies VIII
Blindage Structure : ......... 150mm Longueur : .................... 7,7m
Blindage Tourelle : ........... N/A Largeur : ...................... 4,8m
Protège Canon : .............. N/A Hauteur : ...................... 4,7m
Moteur : ......................... HL270 V12 à Polycarburant Garde au Sol : ............... 0,45m
Vitesse Maximum : .......... 24km/h sur route, 12km/h tout-terrain Poids à Vide : ................ 71 tonnes
Armement Principal : ....... Mortier de Siège Colossus Armement Secondaire : .. Aucun
Munitions Principales : ..... 0 coups (transporté séparément) Munitions Secondaires : .. N/A
Angle de Tir Horizontal : ... Angle de Tir Vertical : ..... de +10° à +70°
Équipage : ...................... 5 (Chef, Pilote, Canonnier, 2 Chargeurs)

Götterdämmerung

En 433.M40, l’Autarque de la planète Krieg dans le Segmentum Tempestus se déclare indépendant de l’Imperium et renonce à l’Empereur comme maître divin. Les régiments levés sur Krieg pour écraser cette rébellion ont agi avec une hâte louable et une juste fureur, et le Götterdämmerung a été développé pour fournir un soutien d’artillerie pendant la guerre civile qui a suivi, longue de cinq cents ans. Cette guerre était en grande partie statique, les succès se mesurant en gains de mètres ou même de pieds plutôt qu’en kilomètres, ce qui, combiné à la nécessité d’entretenir des systèmes de tranchées et des lignes de défense à l’échelle du continent, a conduit à la formation d’un grand nombre de régiments de siège (bien qu’à l’époque, la plupart d’entre eux étaient connus sous d’autres noms), étant donné que la plupart des distinctions régimentaires officielles ont disparu dans l’anarchie de la guerre civile. Ces soldats ont souvent occupé des sections de la ligne pendant des décennies, et l’obusier Götterdämmerung a été mis au point pour leur fournir un soutien d’artillerie bon marché et abondant. Le Götterdämmerung tire les mêmes obus que le canon Earthshaker utilisé sur le Basilisk, ce qui facilite son approvisionnement en munitions. L’obusier est beaucoup plus facile à construire que le Basilisk, ce qui permet d’utiliser le Götterdämmerung en très grand nombre.[9]

Blitzen

Le canon antiaérien Blitzen a été développé à partir de l’obusier Götterdämmerung, utilisant le même châssis, moins cher à produire et facile à construire et à entretenir. Au fur et à mesure que la guerre civile de Krieg progresse, les deux camps lançaient d’énormes raids de bombardiers sur les villes adverses. D’énormes combats aériens eurent lieu, les formations de bombardiers et leurs chasseurs d’escorte tentant de se frayer un chemin pour attaquer les villes et les complexes industriels de l’ennemi. Le Blitzen a été mis au point pour alléger la pression exercée sur les chasseurs de défense, et un grand nombre d’entre eux ont rapidement été utilisés pour défendre des cibles importantes contre les attaques aériennes. Le Blitzen s’est avéré être une arme populaire et polyvalente, et lorsque, pendant la colonisation de Baran, Von Paulus a ressuscité le Blitzen comme un choix évident d’arme pour fournir une couverture de bonne qualité. Bien que le canon Blitzen n’ait pas la puissance de feu de l’autocanon Hydre, il a une plus longue portée et peut être utilisé comme une arme antichar parfaitement efficace.[10]

Artillerie de Campagne

Un Mortier à Quadruples Canons.

Pour la majorité des régiments de la Garde Impériale, les deux pièces d’artillerie les plus couramment utilisées sont les Mortiers à Quadruple Canons et les Mortiers Lourds. Ces deux pièces sont généralement déployées en batterie de quatre canons par les compagnies d’artillerie, chacune ayant son propre remorqueur afin de transporter les palettes de munitions, mais elles sont également soutenues par divers véhicules de transport et de commandement[11].

Mortier à Quadruples Canons

Les Mortiers à Quadruples Canons aussi connus sous le nom de "tonnerre" en raison du son distinctif qu’ils produisent lorsqu’ils tirent. Se sont en fait quatre mortiers montés sur un seul châssis. Ces mortiers étaient autrefois des armes courantes de la Garde Impériale, mais la plupart d'entre eux sont désormais utilisés par les Forces de Défense Planétaires ou assemblés par groupe de quatre afin de créer les Mortiers à Quadruples Canons.

Un Mortier Lourd.

Le principal inconvénient de cette pièce d’artillerie est le temps nécessaire pour recharger entre deux salves. Il s’agit d’un processus fastidieux qui consiste à placer les munitions dans chaque canon, puis à actionner la culasse manuellement, après cela le premier obus est prêt à être tiré. Grâce au recul provoqué par le tir et le chargeur automatique, lorsque le premier obus est tiré les autres le sont également les uns derrière les autres, cependant le chargeur automatique est sujet aux blocages et aux ratés, par conséquent il doit être soigneusement entretenu sur le terrain.

Malgré ces inconvénients, ce mortier est une arme anti-infanterie et de suppression très efficace grâce à ces obus à fragmentation. Ils sont la plupart du temps déployés pour la défense de points clés, ou sont parfois utilisés dans un rôle d’appui-feu direct contre les assauts de l’infanterie ennemie. Cependant, ces derniers ne possédant pas la même portée que l’artillerie lourde, il est rare qu’ils effectuent des tirs de contre-batterie et il leur est impossible d’assurer des tirs de barrage efficaces en raison de leur temps de rechargement[12].

Mortier Lourd

L’autre pièce d’artillerie de campagne est le Mortier Lourd, qui est une version plus grande du mortier d’infanterie standard. Il s’agit du même canon qui est généralement équipé sur le Griffon mais celui-ci est monté sur un châssis à roues qui peut être remorqué par un Centaur ou un Trojan.

De par son fonctionnement plus simple que celui de son grand frère, il est capable de maintenir une bonne cadence de tir et ce pendant plusieurs heures particulièrement si les servants de mortier sont expérimentés. Le Mortier Lourd est également bien plus polyvalent, notamment par sa capacité à tirer différents types de munitions autres qu’explosives, comme les obus éclairants pour les opérations de nuit ou encore les obus fumigènes afin de couvrir l’avancée ou la retraite des forces alliées. Finalement, bien qu’il n’ait pas la même puissance destructrice que le Mortier à Quadruple Canon, sa polyvalence et sa cadence de tir comblent parfaitement ce défaut[13].

Médias Externes

Sources

Pensée du Jour : « Le fût d’un canon est source d’inspiration. »
  • Codex Astra Militarum, V8
  • Codex Garde Impériale, V5
  • Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard
  • Imperial Armour Vol 5 : The Siege of Vraks - Part One
  • Epic Swordwind
  1. Informations issues du Codex Astra Militarum, V8
    Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard - Basilisks Artillery Tank (traduit de l'anglais par Christer)
  2. Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard - Basilisks Artillery Tank (traduit de l'anglais par Christer)
  3. Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard - Griffon Heavy Mortar Carrier (traduit de l'anglais par Christer)
  4. Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard - Griffon Heavy Mortar Carrier (traduit de l'anglais par Christer)
  5. Informations issues du Codex Garde Impériale, V5
    Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard - Medusa Siege Gun (traduit de l'anglais par Christer)
  6. Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard - Medusa Siege Gun (traduit de l'anglais par Christer)
  7. Informations issues du Codex Garde Impériale, V5
    Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard - Colossus Bombard (traduit de l'anglais par Christer)
  8. Informations issues du Codex Garde Impériale, V5
    Imperial Armour Vol 1, 2nd edition : Imperial Guard - Colossus Bombard (traduit de l'anglais par Christer)
  9. Epic - Swordwind - Götterdämmerung (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  10. Epic - Swordwind - Blitzen (traduit de l'anglais par Trazyn l'Infini)
  11. Imperial Armour Vol 5 : The Siege of Vraks - Part One : Forces of The Imperium - Field Artillery (traduit de l'anglais par StenKova)
  12. Imperial Armour Vol 5 : The Siege of Vraks - Part One : Forces of The Imperium - Field Artillery (traduit de l'anglais par StenKova)
  13. Imperial Armour Vol 5 : The Siege of Vraks - Part One : Forces of The Imperium - Field Artillery (traduit de l'anglais par StenKova)