Bête de Nurgle

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Des Bêtes de Nurgle, Les Vecteurs Visqueux de la Contagion, Les Limiers Rampants.
« Quand vos os deviendront boue,
Les limnories seront toujours là,
Mais pas vous… »
- Poème inepte de Gryst, le Comique Tripier maudit.

Les Bêtes de Nurgle sont si répugnantes et percluses de maladies que le simple fait de les entrevoir provoque des vomissements chez les mortels. Cependant, cette apparence est en contradiction totale avec leur comportement énergique et amical. C’est parce que ces bêtes incarnent l’exubérance du Père des Épidémies, elle-même manifestation des désirs de tout mortel : une vie riche en interactions sociales, en affection et en efforts récompensés.

Les Bêtes de Nurgle ont le caractère d’un chiot joueur en quête d’attention. Elles accompagnent souvent les légions de Nurgle au combat, la langue pendante et infestée d’asticots, et sautillent gaiement afin de susciter l’intérêt des fils favoris de Grand-Père Nurgle, dans l’espoir qu’on les caresse ou qu’on leur gratte le ventre. Quand elles sont heureuses, les Bêtes de Nurgle remuent la queue comme on agiterait une énorme limace putride. Lorsqu’elles sont au comble de l’excitation (c’est-à-dire la plupart du temps), elles répandent de petites flaques de mucus caustique derrière elles. Ces créatures affectueuses aiment particulièrement sauter sur de nouveaux camarades de jeu pour les lécher. S’ils tentent de fuir face aux bêtes, ils ne font que stimuler leur enthousiasme inné, car elles ne peuvent résister à l’attrait de la course, et elles bondissent à la poursuite de leurs nouveaux amis en aboyant joyeusement et en toussant des glaires.

Cet enthousiasme est rendu terrifiant par l’apparence des Bêtes de Nurgle. Ce sont des créatures ressemblant à des limaces géantes qui se déplacent par reptation et grâce à de petits appendices griffus. Elles ont de larges gueules garnies de dents pointues comme des aiguilles et des yeux globuleux et fous qui suintent sans arrêt de larmes visqueuses. Une couronne de tentacules ceint leur tête, et d’autres pseudopodes courent le long de leur dos. Il s’agit de tubes qui expulsent des gaz nauséeux, des nuages de mouches et des sécrétions purulentes qui attaquent les chairs.

Ces Démons enjoués mais stupides ne se rendent pas compte que leur corps est un véritable foyer d’infection. La simple proximité d’une Bête de Nurgle équivaut à une condamnation à mort pour les plantes et les petits animaux. Le moindre contact avec une telle créature est fatal à brève échéance pour la plupart des mortels, car la contagion ravage les organismes sans délai. Très vite, les victimes s’immobilisent, silencieuses, et commencent déjà à se décomposer sous l’action maligne des infections de Nurgle.

Pour les Bêtes de Nurgle à l’intelligence minime, cela ne se traduit guère que par une brève déception face au manque d’entrain de leurs amis. Elles se lassent rapidement de cette inactivité, et s’en vont chercher de nouveaux compagnons afin de leur prodiguer leur affection fatale. Plus ignoble encore, il arrive que les Bêtes de Nurgle prennent les ultimes convulsions de leurs victimes pour un nouveau jeu : impatientes d’y prendre part, elles se mettent elles aussi à se tortiller au sol, et écrasent au passage leurs amis agonisants. Quand les bêtes se ressaisissent, elles se rendent compte que leurs camarades ont mystérieusement disparu. S’imaginant alors qu’elles ont été abandonnées, elles se mettent à pousser des gémissements déchirants ; du moins, jusqu’à ce qu’elles soient attirées par la mare de fluides immondes qui s’est inexplicablement formée autour d’elles, et qu’elles se mettent à laper goulûment.

Sources

Pensée du Jour : « Nous sommes déjà vaincus si notre maître est la peur. »
  • Codex Chaos Daemons, V8
  • Codex Démons du Chaos, V4