Assassin du Culte de la Mort

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On trouve des culte d’assassins sur de nombreux mondes impériaux mais beaucoup ne jurent hélas que par Khorne, le Dieu du Sang. Les autres sont religieusement, fanatiquement dévoués au Credo de l’Empereur et Lui dédient toutes leurs victimes en paiement de ce que Lui doit l’Humanité pour le sang qu’Il versa. Un Inquisiteur sait apprécier les prouesses de ces dévots dans l’art de tuer, qui en font d’excellents exécuteurs.
« Que ta mort soit consacrée à l’Empereur, que ton sang Lui soit une offrande… Je te bénis par ma lame… »
- Dakloss, assassin du cercle intérieur des trois-fois bénis.

On recense l’existence d’innombrables Cultes de la Mort disséminés aux quatre coins de l’Imperium, présents sur les mondes les plus peuplés du Segmentum Solar comme sur les mondes en cours de colonisations les plus reculés. Parmi eux, les Cultes Sanguinaires sont essentiellement des sectes religieuses composées de tueurs sans pitié qui se consacrent à verser le sang des ennemis de l’Humanité en hommage au sang des martyrs et à l’Empereur, sans lesquels il n’y aurait pas d’Imperium. Ces cultes agissent tous sous couvert du plus grand secret et s’adonnent à une grande variété de pratiques rituelles. Pour cette raison, de nombreux Cultes de la Mort chevauchent la fine ligne de démarcation qui sépare la dévotion fanatique au Credo Impérial et l’hérésie doctrinale. Nombreux sont ceux qui finissent par franchir cette ligne invisible et deviennent à leur insu (ou non) les jouets des Puissances de la Ruine. Bon nombre d’entre eux sont ainsi tombés sous la coupe du Dieu du Sang ou du Prince des Délices en s’adonnant à des pratiques de plus en plus ritualisées. Il n’y a donc rien de surprenant dans le fait que l’Ecclésiarchie éprouve une grande méfiance à l’égard des sectes de la mort et que l’Inquisition surveille toujours leurs activités.

La vie d’un Assassin du Culte de la Mort est tout entière consacrée au meurtre rituel. Protégés par des armures légères et maniant une paire de lames, les Assassins du Culte de la Mort bondissent au milieu des rangs de l’ennemi en tranchant les têtes et les membres. Ce carnage peut sembler insensé aux yeux d’un observateur lambda, mais en réalité, chaque coup de taille et d’estoc a une signification rituelle. La façon de donner la mort et l’arme utilisée revêtent une symbolique particulière lorsque l’âme de la victime est soumise au Jugement de l’Empereur-Dieu. Il n’existe pas deux Cultes de la Mort similaires, mais tous partagent au moins cette conviction qu’il n’existe pas de forme plus élevée de vénération de l’Empereur que de donner la mort aux ennemis de l’Humanité. Les assassins des sectes s’entraînent sans cesse au maniement de diverses armes, se perfectionnant à leur maniement pour faire de chaque entaille une offrande adressée à l’Empereur. Les cultistes de la mort s’adonnent à de nombreuses pratiques déviantes, telles que la consommation de chair humaine et des cérémonies au cours desquelles ils consomment du sang. La vaste majorité des sectes renonce à l’utilisation des armes de tir, interdit qui épargne cependant quelques armes utilisées à mi-distance, telles que les étoiles et les dagues de lancer ou d’autres armes de ce genre. De nombreux Cultes de la Mort préfèrent recourir à des armes extrêmement spécialisées qu’ils entretiennent avec amour, comme des katars, des coups-de-poing pourvus de griffes acérées voire des lames taillées toutes entières dans les os d’un dévoué serviteur de l’Empereur.

Les cibles des assassins du Culte de la Mort sont désignées par les chefs du culte parce qu’elles ont été jugées indignes de vivre. Peu de cultes s’adonnent au meurtre aveugle, car les autorités s’interposeraient rapidement, obstacle dont les sectes n’ont pas à se soucier dans certaines régions isolées. La plupart d’entre eux choisissent plutôt de concentrer leurs efforts sur ceux qu’ils considèrent comme des hérétiques aux yeux de l’Imperium, tels les membres d’un Culte de la Mort qui a été frappé d’anathème ou les habitants d’un monde qui a osé s’opposer à la volonté de l’Empereur. D’autres choisissent de lutter contre une espèce particulière de Xenos. Certaines sectes défendent un territoire, croyant que l’Empereur Lui-même a pu fouler ces terres et que quiconque pénétrant ces terres sacrées doit mourir. Les cultistes de la mort croient qu’ils peuvent se purifier en consommant la chair de leurs ennemis et que boire leur sang permet de se saisir de leur force et de leur habilité. Enfin, les assassins du culte prélèvent régulièrement du sang à leurs victimes, qu’ils présentent en offrande lors de leurs pèlerinages à destination d’une des grandes cathédrales de l’Ecclésiarchie.

La plupart des sectateurs sont aussi sourcilleux au sujet des candidats potentiels qu’ils peuvent l’être au sujet de leurs victimes. Certains Cultes de la Mort ne recrutent que des individus issus d’une région ou d’une classe sociale particulière. D’autres ne recrutent que parmi les désespérés, tels que les orphelins désargentés des membres de gang ou dans les communautés de réfugiés. Un plus grand nombre encore, limite son recrutement aux seuls adhérents d’une variante particulière du Credo Impérial, créant une confrérie secrète parmi les fidèles. Certaines rumeurs affirment qu’un certain nombre de Cultes de la Mort enlèvent leurs membres potentiels à un jeune âge, ravissant des enfants au beau milieu de la nuit pour les confier à de mystérieux étrangers qui se chargeront de leur éducation jusqu’à leur introduction dans la secte. Certains cultes n’acceptent que les hommes, d’autres que les femmes, citant une myriade de raisons toutes aussi indiscernables que le sont les cultes eux-mêmes.

Quand un assassin d’une secte n’est pas en chasse, il se consacre soit au perfectionnement de ses compétences martiales, soit à l’exécution d’un des rites sanglants du culte. La plupart de ces rituels exigent que du sang soit versé d’une façon précise afin de commémorer le sang que versa jadis l’Empereur au nom de l’Humanité. D’autres cultes s’adonnent à des pratiques morbides, comme le sacrifice d’un prisonnier, frôlant l’hérésie et l’excommunication. Cependant, l’impavidité et la dévotion des Assassins du Culte de la Mort sont telles que des déviations mineures du Credo Impérial sont tolérées par les membres de l’Ecclésiarchie qui les recrutent, car elles sont largement compensées par leur efficacité au combat. Ainsi, ces derviches fanatiques sont placés par le clergé impérial au même niveau que l’Adeptus Astartes : aveuglés par des pratiques insuffisamment orthodoxes, qui sont toutefois éclipsées par leur ferveur indiscutable.

Bien qu’il n’existe aucun lien formel entre l’Inquisition et ces sectes, les assassins du Culte de la Mort peuvent être appelés à servir un Inquisiteur à cause de leurs prodigieuses capacités. Les Inquisiteurs concluent généralement un pacte avec la secte dont fait partie l’individu en question, pacte par lequel il s’engage parfois à fermer les yeux sur certaines transgressions commises par le culte afin de pouvoir bénéficier des talents de ses membres. Dans certains cas, certains Inquisiteurs ont eux-mêmes été convertis au culte de la mort ou ont convaincu un culte de prendre un de ses Acolytes en son sein afin de lui apprendre une forme particulière des arts meurtriers.

Quiconque souhaite devenir un assassin du Culte de la Mort doit à la fois démontrer des qualités martiales d’un grand raffinement et un dévouement fanatique pour l’Empereur. C’est cette combinaison unique d’expertise mortelle et de ferveur qui fait d’eux de redoutables machines à tuer. Quand un Inquisiteur prend sectateur de la mort dans sa suite, il est assuré d’avoir à son service un individu que rien ne détournera jamais de sa cause sans que ce soit à son insu.

Sources

Pensée du Jour : « Mieux vaut être à jamais un martyr qu’être un lâche ne serait-ce qu’un instant. »
  • Warhammer 40 000 JdR - Dark Heresy : Ascension
  • Codex Adepta Sororitas, V8